Cameroun, retro: Une année de pédophilie au Cameroun
Cameroun, retro: Une année de pédophilie au Cameroun
Cette semaine nous vous proposons : ‘’Une année de pédophilie au Cameroun’’ La pédophilie est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur Au Cameroun. Ce phénomène semble être banalisé et négligé par les autorités Camerounaises et pourtant de nombreux enfants en sont victimes chaque année. Nous constatons avec tristesse que les principaux auteurs de ces crimes ne sont pour la plupart jamais sanctionnés par les autorités compétentes.Pire, le Cameroun est même devenu le paradis du tourisme sexuel pédophile. De nombreux occidentaux viennent au Cameroun dans le but de ‘’s’abreuver en sang frais ‘’ceci avec la complicité des autorités locales qui n’hésitent pas à livrer en pâture des enfants à des vieillards libidineux. Une autre catégorie de personnes s’adonne à la pédophilie pour des raisons mystiques et sectaires. Certains parents n’hésitent pas à livrer leurs enfants aux pédophiles contre des espèces trébuchantes et sonnantes. La pédophilie se manifeste surtout dans les familles et le voisinage ou Certains parents n’hésitent pas à violer copieusement leur propre progéniture.
Voici une rétrospective de quelques cas de pédophilies relevés au Cameroun en 2010.
Un enfant meurt après un viol
La petite Marie M. Ebe Kouam née le 13 septembre
2002 à Yaoundé n’a pas eu la joie de voir 2010, elle est décédée le 31
décembre 2009 au CHU.
Elle rentre de l’école (CEI, mission catholique d’Obala, ndlr) et me dit
que la tête lui fait mal. Je lui ai donné deux comprimés de
paracétamol», narre Marie Martine Ebe, grand-mère de la défunte.
«Vu que sa température montait, je lui ai donné
deux quinines 300 et l’efféralgan. Le soir, rien d’anormal ne se
précisait. C’est alors que je l’ai conduite à l’hôpital de district
d’Obala vers 19h», poursuit Mme Ebe. A l’hôpital, Ebe Kouam est reçue
par l’infirmière de garde. Celle-ci lui administre, entre autres, les
remèdes des vers étant donné que la malade toussait, convulsait et que
la température augmentait.
Les examens indiquent que la petite souffre d’une typhoïde. «L’enfant
pleurait quand on lui mettait le thermomètre dans l’anus, refusait qu’on
lui fasse sa toilette intime», déclare Mme Ebe. Elle refusait de
répondre aux questions du genre : «As-tu eu les relations sexuelles avec
un homme ω», car elle avait les écoulements vaginales. Enfin, elle
déclarera que «Quand j’étais chez tonton Benoît, il a fait sortir ses
enfants, a mis les comprimés dans un verre d’eau devenu rouge et m’a
fait boire. Quand je me suis réveillé, j’étais totalement nue». Dr Grâce
Nkoro, chef secteur pédiatrie, lui fera l’attouchement, ce qui révélera
qu’elle a été violée, puis abusée sexuellement. L’auteur du crime,
Benoît kedé, a été déféré à la prison de Monatélé
Une voisine de Kédé, sous anonymat, rappelle qu’«en 1986 M. Kédé avait été surpris faisant l’amour à la chèvre du voisin. Sommé par la population de refaire le même chose, il a couché avec la même chèvre qui en est morte trois heures après». Kédé a été arrêté par la police à Yaoundé et confié à la brigade d’Obala. Il a été déféré à la prison de Monatélé le 07 janvier 2010, en mi-journée.
Un homme viole une fillette de 2 ans
Un homme de 38 ans a été pris en flagrant délit de
viol sur une fillette de 2 ans 3 mois. Ce sont les pleurs de l’enfant
qui ont attiré l’attention du voisinage. Le violeur est appréhendé avant
d’être correctement bastonné par une population offusquée.
Ce sont les éléments des forces de maintien de l’ordre qui ont
finalement mis fin à ce supplice. Le violeur a immédiatement été conduit
au commissariat de Ndoungue, département du Moungo par ces derniers qui
ont également ouvert une enquête. La fillette présente des blessures au
niveau des organes génitaux. Elle a été transportée dans un hôpital.
Il viole sa nièce
Une jeune fille de 14ans, après moult
hésitations, a fini par se confier à son grand-père, des faits qui se
sont longtemps déroulés dans la maison familiale à la Cité des palmiers
de Douala. Elève au cours moyen II, NM y vivait avec sa sœur, sa mère et
le jeune frère de cette dernière, son oncle Raphaël.
Raphaël a souvent profité des fréquents voyages de sa sœur pour violer
sa fille ainée. Comme il est de coutume en pareilles circonstances, il
l'a menacée de la tuer au cas où elle révèlerait l'histoire. Prise de
peur, elle a d'abord caché le drame et est ainsi devenue, de force, la
maîtresse de son oncle.
Raphaël a d'abord tout nié, avant de passé aux aveux complets au moment où il était conduit chez le procureur
Un pédophile dénoncé par son épouse
Serge T 30 ans a été arrêté le 25 octobre 2010, au
quartier Bamendzi-Evêché à Bafoussam, après avoir été dénoncé par sa
propre épouse. Cette dernière était fatiguée d'entendre les plaintes de
leur jeune voisine de 7 ans.
Serge T ne se suffisait pas de son épouse. Régulièrement, il demandait à
sa petite voisine de 7 ans, élève au cours élementaire 1 dans une école
primaire de la ville, d'aller lui chercher les babouches dans la
chambre.
Selon l'innocente victime dont la Nouvelle Expression a repris les
propos, "il me suivait dans la pièce et me jetait sur le lit. Puis, il
m'enlevait le caleçon et passait sa main entre mes cuisses en me
demandant si c'est bon. Ensuite, il se jetait sur moi. Quand il avait
fini, il essuyait la bouillie avec le drap de Tata. Il me donnait un
bonbon et me disait qu'il ne m'en donnerait plus si je racontait
l'histoire à quelqu'un d'autre."
Il se trouve que l'enfant racontait toujours cette histoire mais personne ne la croyait. Serge T croupit actuellement dans une cellule d'une brigade de gendarmerie de Bafoussam
Un couple de pédophile
La scène s’est produite à Bépanda . C’est un
jeune du quartier qui a donné l'alerte et plusieurs de ses pairs se sont
rendus chez l'homme âgé, défonçant la porte. Ils l’ont surpris en
flagrant délit "d’exploration" des parties génitales de l’enfant âgée de
5ans.
Selon les jeunes qui ont suivi cette histoire de bout en bout, ce vieil
homme abuse sexuellement de la petite fille depuis belle lurette avec
la complicité de sa femme; le rôle de cette dernière étant de flatter
l'enfant en lui donnant des chocolats et toutes autres friandises.
L’objectif étant qu'elle se laisse tripoter par le vieillard.
Après ce forfait l'enfant a été aussitôt conduite à l'hôpital où le diagnostic révèle que la fillette a été régulièrement abusée sexuellement. Le coupable a été entendu puis enfermé par la police du 7ème arrondissement. La famille de l’enfant parle de sorcellerie et demande que justice soit faite.
Un vieillard viole un bébé de 13 mois à Yaoundé
Un homme de 60 ans dont l’identité n’a pas été
dévoilée, a été arrêté à son domicile samedi dernier par les éléments de
la brigade de gendarmerie de Biyem-Assi. Il est accusé de viol sur un
bébé de 13 mois.
Alice F. résidente au quartier Mendong est la mère de la petite Daphné.
Chaque fois qu’elle va faire des courses, elle laisse sa petite fille
chez sa voisine. La semaine dernière, à son retour du marché, elle s’en
va chez sa voisine prendre sa fille. A sa grande surprise, elle découvre
cette dernière en larmes.
Une fois à son domicile, Alice décide de donner un bain à Daphné. Dans les couches, elle trouve du sang. Prise de panique, elle emmène son enfant dans une clinique. Selon le médecin de ladite clinique, la petite fille est victime de viol depuis deux semaines. Faute de trace de sperme dans le prélèvement, le docteur conclut que le violeur se serait servi d’un préservatif.
Pour Alice, le coupable serait le père de sa voisine. Son mari, mis au courant des faits, dépose une plainte à la gendarmerie de Biyem-Assi qui aboutit à l’interpellation du suspect.
En attendant des preuves plus tangibles pour être déféré, le suspect est gardé dans les geôles de la gendarmerie.
Un tailleur a Ngaounderé aimait se faire tailler par les fillettes.
Une fillette de 12 ans, écolière au cours moyen
deuxième année (CMII) à l’école publique de la gendarmerie, a été violée
dans la soirée du 10 avril dernier. Le violeur présumé, Mohamadou Sani,
âgé de 35 ans, tailleur, de nationalité nigériane. La question qui
taraude l’esprit des parents est de savoir où et comment le tailleur et
la jeune écolière se sont rencontrés ω
La fillette aurait été « attirée » par le tailleur, célibataire, qui lui
aurait promis la somme de cinq mille Fcfa. De retour à la maison après
les ébats, les parents ne se sont doutés de rien. C’est la sœur aînée
qui va remarquer un changement de démarche et des traces de sang sur le
pagne de sa petite sœur. Après un interrogatoire, elle va avouer
l’origine de ce saignement. Elle est conduite à l’hôpital régional de
Ngaoundéré pour des examens. Ceux-ci confirment le viol et des
déchirures sur les parties génitales. Le frère aîné de la fillette a
déposé une plainte à la brigade de gendarmerie de Ngaoundéré. Le
tailleur a été conduit à la brigade de gendarmerie où il a déboursé une
somme de 160.000 F CFA et un téléphone portable d’une valeur et 60.000 F
CFA pour recouvrer sa liberté. Argent et téléphone ont été remis au
frère aîné de la victime. L’affaire a été transmise au procureur de la
République près les tribunaux de Ngaoundéré. Le violeur présumé affirme
et jure la main sur son sexe qu’au regard des performances sexuelles et
la dextérité de la fillette au Lit, cette dernière n’était pas vierge.
L'adjoint du Maire est un pédophile
Le premier adjoint au maire d'Ebolowa a été
surpris dans une chambre d'auberge avec une fille de 14 ans, élève en
classe de quatrième dans un collège de la ville. L'homme en question,
qui est également chef traditionnel, n'en serait pas à son premier cas
de mœurs.
C'est la mère de la fille qui a découvert le pot aux roses. Intriguée
par les sorties intempestives de son enfant et le fait qu'elle soit, de
plus en plus souvent, en possession de gros billets de banque, elle a
voulu en savoir plus. Elle a réussi à obtenir la confession de sa fille
et, avec l'aide de cette dernière, a tendu un piège au pédophile.
Le piège s'est facilement refermé quelques jours
plus tard, lorsque les deux amants ont été trouvés nus dans une chambre
de l'auberge dont l'adjoint au maire avait fait le théâtre de ses
exploits pédophiles. "Sa Majesté" serait un "grand ami" du père de la
jeune fille.
L'affaire n'a pas encore été portée devant la justice, l'assemblée des
chefs trdaitionnels du Sud ayant demandé, nous rapporte la radio qui
publie cette information, à entendre d'abord monsieur l'adjoint au
maire.
Un haut fonctionnaire viole trois fillettes
Le chef de brigade régional du Sud des forêts a été arrêté et jeté en
prison. Le mobile de cet acte odieux reste inexplicable. Son entourage
soupçonne plutôt les pratiques ésotériques.Il est des choses qui ne
s’expliquent pas. Le chef de brigade régional des Forêts du Sud,
Daniel.A, ingénieur des eaux et forêts, a été arrêté et écroué à la
prison d’Ebolowa il y’a quelques semaines. Il lui est reproché d’avoir
violé 3 petites filles qui vivaient dans un orphelinat dans la capitale
régionale du Sud. Plusieurs personnes parmi lesquels ses proches pensent
que ce jeune homme qui n’a pas 40 ans et qui occupe l’un des postes les
plus huppés du ministère des Forêts et de la Faune a certainement
trempé ses mains dans des hommes bizarres. Ils pensent beaucoup plus à
l’appartenance à un cercle ésotérique qui l’aurait poussé à un acte
aussi irréfléchi.
Des pédophiles dénoncées à la Radio
L’affaire a été portée à la connaissance du public par les responsables des affaires sociales de la capitale du Nord qui l'ont racontée sur Crtv-radio.
L’une des filles, Hapsi, 11 ans, résidait encore
avec son père au quartier Yelwa; l’autre, Paméla, 15 ans habitait
Wouro-hourso, un autre quartier de Garoua. Leurs pères respectifs
abusaient sexuellement d’elles, régulièrement.
Lasse de vivre dans cet enfer, comme tentait de l’expliquer Pascal
Soutoukna chef service régional des affaires sociales du Nord à Garoua,
la jeune Hapsi s’est enfuie de la maison familiale pour errer dans la
rue. C’est ainsi qu’elle a été récupérée par le sous-préfet. Après
plusieurs interrogatoires, elle a fini par tout avouer.
L’autre victime, Paméla, élève au lycée bilingue, est, elle-même allée
auprès des autorités pour dénoncer les atrocités sexuelles que son père,
à l’insu de sa mère, lui faisait subir. Après avoir, en vain, informé
cette dernière qui dans son silence passif ou complice, ne faisait rien
pour arrêter les appétits sexuels du père, elle a choisi de se
plaindre aux services des affaires sociales.
Ngaoundéré : Un quinquagénaire enceinte une fille de 13 ans
Danladi s’est engagé à verser 300 000 Fcfa aux
parents en compensation.Pour la jeune Roukayatou (13 ans) élève au cours
moyen 2è année (Cm2)à l’école publique annexe du centre à Ngaoundéré,
l’année scolaire 2009/2010 est visiblement terminée. Pourtant,
l’adolescente caressait le rêve de décrocher cette année son certificat
d’études primaires (Cep) comme tous ses camarades. Mais, c’était sans
compter avec le goût prononcé de Danladi alias “Corombo” pour les jeunes
filles.
D’ailleurs au quartier Malloumri où vit ce quinquagénaire, il s’est bâti une solide réputation de pédophile.
Selon les voisins du quartier, cet électricien âgé de 50 ans,
célibataire endurci sans enfant, n’en serait pas à son premier forfait.
Sa dernière victime en date, est enceinte de quatre mois. Une grossesse
que la jeune fille avait réussi à dissimuler du moins jusqu’à ce que la
métamorphose ne la trahisse.
Selon les déclarations de madame Nana Asmao, la mère de la jeune fille, cette dernière ne savait même pas qu’elle était enceinte. Elle était vierge avant que cet homme ne la trompe et l’enceinte. “C’est quand j’ai constaté que son ventre était devenu trop gros que je l’ai amenée à l’hôpital. C’est là qu’on a constaté que ma fille était enceinte de quatre mois”, confie-t-elle.
A la lumière de tous ces cas de pédophilies
relevées en 2010, comment lutter contre ce phénomène ω Quelles leçons
peut-on tirer de ces différents cas de pédophilie ω Comment peut assurer
le suivi des enfants victimes de la pédophilie ω
N’assistons pas indifféremment à la décrépitude morale qui touche notre
pays, essayons de trouver des solutions à notre niveau pour contrer ce
phénomène. Pour paraphraser Aimé Césaire , gardons-nous
de nous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la
vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un
proscenium, car un enfant violé qui crie n’est pas un ours qui danse.
Une idée originale de Wake Up Africa pour Camer.be