Cameroun : Pius Njawé ou le Emile Zola Camerounais
Cameroun : Pius Njawé ou le Emile Zola Camerounais
L'auteur de ce texte, tente de faire un rapprochement entre le parcours de Emile Zola à celui de Pius Njawé. Que ce soit en passant par la biographie , les différentes arrestations de ces deniers, les récompenses etc...Pius Njawé et Emile Zola par certains traits se ressemblent. Lisent plutôt..A l'évocation des noms des deux grands hommes que furent Émile Zola et Puis Njawé ,rien ne semble de prime à bord les rapprocher,d'autant plus que l'un est un écrivain français du 18ième-19ième siècle et l'autre un journaliste camerounais du 20ième-21ième siècle .Et pourtant une analyse minutieuse de la biographie des deux Hommes révèle un tas de ressemblances frappantes et troublantes,comme ci Njawé et Zola eut partagé la même destinée.
Biographie
Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840, mort à
Paris le 29 septembre 1902, est un écrivain, journaliste militant pour
les droit de l'homme et la liberté de la presse.
Puis Njawé,né à Babouantou (ouest du Cameroun) le 04 mars 1957, mort
aux États unis le 12 juillet 2010 ,est un écrivain, journaliste militant
pour les droit de l'homme et la liberté de la presse.
Enfance et adolescence
En 1847 A la mort en ''exil extérieur '' de son père (exil consécutif à l'instabilité socio-politique due aux guerres d’indépendance contre l'empire austro-hongrois,) ses études sont fortement perturbées.Zola doit abandonner ses études faute de soutien financier. sa famille est plongée dans une situation financière difficile.
A La mort, en « exil intérieur » de son père (exil consécutif aux troubles socio-politiques qui ont précédé l’indépendance du Cameroun),Njawé doit abandonner ses études faute de soutien Financier.sa famille est plongée dans une situation financière difficile.
Vie professionnelle
Émile Zola affronte sans qualification le marché
du travail et entre comme employé aux écritures aux Docks de la douane
en avril1860.il parvient à entrer en contact avec Louis Hachette,
directeur de hachette qui l'embauche comme commis dans sa librairie le
1er mars 1862.
il reste quatre ans au service de publicité chez Hachette où il occupe finalement les fonctions chef de publicité.
Puis Njawé affronte sans qualification le marché du travail et entre comme garçon de course dans le journal Semences Africaines en 1972.Il parvient à entrer en contact avec Abodel Karimou,directeur de la Gazette.Njawé y sera recruté comme «localier » à titre bénévole ,il occupera finalement les fonctions de chef des informations intérieures à l’agence de Yaoundé.
Vie Journalistique
C’est pratiquement sur le tas que Zola s’est formé au métier de journaliste, à 26 ans, il tient plusieurs chroniques dans des journaux très variés. Il participa activement à la libéralisation de la presse en 1868 et à son expansion.Il publie des attaques très acides contre le second Empire et suit la chute du Second empire avec ironie.
C'est pratiquement sur le tas que Njawé s'est formé au métier de journaliste,à 22 ans,il crée le journal Le Méssager,il œuvra pour la liberté de la presse et pour les droits de l'homme. Il publie des attaques très acides contre le régime Ahidjo et suit la chute du régime avec ironie.
Arrestations ,censures et exil
Zola tombe plusieurs fois sous le coup de la loi, et est mis en état d'arrestation plusieurs fois.Mais ces arrêts n'ont pas de conséquences et il est chaque fois libéré le jour même.
En 1898 Suites à une lettre ouverte au président de la république initialement nommée « Lettre à M. Félix Faure, Président de la République »et finalement adressée sous le nom percutant:« J'Accuse...! » Zola est condamné à 3000F d'amende et un an de prison le 18 juillet 1898 pour diffamation.Il choisit de s'exiler à Londres.
Njawé tombe plusieurs foi sous le coup de la
loi,il est arrêté à 126 reprises. notamment en 1997 pour « propagation
de fausses nouvelles »
En janvier 1991, suite à une lettre ouverte de Célestin Monga au chef de
l’Etat camerounais intitulée « la démocratie truquée », parue dans Le
Messager N° 209 du 27 décembre 1990. Njawé est condamné le 18 janvier
1991 , avec Celestin Monga, à six mois d’emprisonnement avec sursis et à
300 000 f Cfa d’amende chacun pour « outrage au président de la
République.En octobre 1992, après la victoire du président Paul Biya à
l’élection présidentielle, Pius Njawé choisit de s‘exiler au Benin et en
France.
Récompenses
En 1891,Zola est élu président de la Société des gens de lettresLe 13 juillet 1893 il est fait officier de la Légion d'honneur ,Le 4 juin 1898 ,zola fonde la ligue des droits de l'Homme.
En 1993, Njawé est élu Président de
l’Organisation Camerounaise pour la Liberté de la Presse (OCALIP), et
Président de l’Union des Editeurs de la Presse Privée d’Afrique
Centrale(UEPAC) en 1996
Pius Njawé a également reçu en 1993 à Berlin en Allemagne, la Plume d’or de la liberté de l’association mondiale des journaux.
Mort
Émile Zola décède de mort accidentelle Le 29 septembre 1902, de retour de Médan .En effet Émile Zola et son épouse Alexandrine sont intoxiqués dans la nuit,En revanche, son épouse survit et est transporté à l'hôpital dans un état critique . Cette mort serait accidentelle, mais étant donné le nombre d’ennemis qu’avait pu se faire Zola la thèse de l’assassinat n’a jamais été totalement écartée.
Le caractère subit et inattendu de la disparition d'Émile Zola avait ouvert la voie à des explications plus ou moins farfelues.
Puis Njawé décède de mort accidentelle le 12 Juillet 2010,de retour de virginie. En effet,Njawé et son chauffeur du'' jour'' sont percutés par un camion,en revanche le chauffeur survit et est transporté à l'hôpital dans un état Critique.
Le caractère subit et inattendu de la disparition de Puis Njawé a ouvert la voie à des explications et des théories plus ou moins farfelues.