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Dans son discours de fin d'année diffusé le 31 décembre 2009, le chef d'Etat camerounais a indiqué que l'économie de son pays a fléchi sans pour autant être ébranlée dans ses fondations comme se fut le cas dans certains pays du monde dits économiquement avancés. Paul Biya a toute fois reconnu que l'exportation des matières premières a souffert de la crise mondiale, une crise que le cameroun n'a pourtant pas contribué à provoquer a-t-il remarqué. Le président camerounais a également martelé que la préservation de la fortune publique sera l'un de ses chevaux de batail en 2010.

C'est ainsi que la lutte contre la corruption se poursuivra ''quoi qu'en disent certains'' a révélé Paul Biya qui dit par ailleurs être déterminé à anéantir l'insécurité créée par le grand banditisme dans les villes du Cameroun.

Paul Biya a indiqué que la prime à la recherche universitaire sera majorée en 2010 sans en préciser ni les chiffres, ni les pourcentages de cette majoration. Aux étudiants de son pays Paul Biya a promis ce qui suit: ''Afin d'améliorer la qualité du capital humain et de relever avec plus d'efficacité les défis du futur, j'ai decidé d'accorder, à compter du 1er janvier 2010 une prime annuelle globale de près de 3 milliards de FCFA aux meilleurs étudiants des universités camerounaises''.

Le chef de l'Etat a tenu à rehabiliter son slogan des ''grandes ambitions'' qu'il avait lancé voici 5 ans. C'était lors de la campagne électorale pour les présidentielles de 2004.

Bien plus, le developpement des secteurs de l'éducation et de la santé ainsi que la création de l'emploi ont également été érigés au rang de priorités par Paul Biya qui a indiqué que ''nous (le Cameroun ndlr) avons traversé la têmpte sans trop de dommages''.

Sur le plan politique, le président annonce l'éminence des élections sénatoriales, l'extension d'Elécam ainsi que la décentralisation des institutions du pays. (Nous y reviendrons)