Cameroun: Obsèques de Pius Njawé, Une foule de sympathisants au domicile du défunt pour la veillée mortuaire
Cameroun: Obsèques de Pius Njawé, Une foule de sympathisants au domicile du défunt pour la veillée mortuaire
Le
domicile de Pius Njawé, sis à Bonamatoumbe à Bonaberi, a connu une
affluence des grands jours hier (jeudi, 5 août 2010). Autorités
administratives et politiques, parents, amis, proches et des
journalistes ont tenu à rendre un ultime hommage à Pius Njawé. Ceci à
l’occasion de la veillée mortuaire organisée au domicile du défunt.Si
ledit domicile a commencé à recevoir une foule de sympathisants dès la
mi-journée, c’est bien plus aux environs de 19h que le nombre de
visiteurs est devenu incroyable. L’ambiance est lourde une fois la porte
béante franchie. Au salon, le cercueil dans lequel un Njawé sans vie
est couché, est installé.
Tour à tour, des interminables files de personnes venues de tous bords s’inclinent devant la dépouille de ce pionnier de la presse d’opinion au Cameroun et en Afrique. Ceux qui, jusque-là, étaient restés dans la logique de Thomas comme dans les Saintes Ecritures, peuvent se mordre les doigts.
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Pius Njawé est bel et bien mort. Comme pour maintenir son âme en vie, des portraits vivants ont été placardé au mur. Sur ceux-ci, on peut y lire : « Tu as combattu le bon combat », ou « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. » Le portrait qui retient le plus notre attention c’est celui qui présente Pius Njawé en compagnie de Nelson Mandela. Deux hommes qui, l’un comme l’autre, restent des légendes vivantes dans le monde à travers leur combat.
Prédication et animation religieuse
La toile de fond de cette veillée mortuaire a été ce culte religieux présidé par le Rév. Pasteur Jérôme Eboa. Dans sa prédication, il s’est appuyé sur le livre d’Ezéchiel, chapitre 33 verset 11 et le Psaume chapitre 116 verset 15, pour examiner les deux angles de la mort dont Dieu parle. Le premier, a-t-il martelé, concerne « la mort qui a du prix aux jeux de l’éternel pour ceux qui l’aime. » Et le deuxième, est lié à cette mort qui n’honore pas le Seigneur. Pour cet homme de Dieu, chacun d’entre nous devrait donc faire un effort pour devenir enfant de Dieu afin que sa mort puisse avoir un « prix aux yeux de l’éternel. »
Au moment où nous quittions les lieux aux environs de 2heures du matin, toutes les délégations s’apprêtaient déjà à mettre le cap sur Babouantou par Bafang où les obsèques sont prévues demain samedi, 7 août 2010.
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