Cameroun-Nigéria: Un soldat du Bir écroué au Nigéria
Le Messager.
Le caporal dont l'identité est jusqu'ici tenu secret serait rentré sur le sol nigérian avec son arme de guerre, deux (2) chargeurs et des munitions.
La nouvelle de l’arrestation de l’élément du Bataillon d’intervention rapide au Nigeria a fait le tour de Banki (marché frontalier entre le Cameroun et la République fédérale du Nigéria, située dans le département du Mayo Sava). Plongeant les forces de polices camerounaises en poste à la frontière dans le désarroi avant de les mettre en branle. Selon l’informateur du Messager à Banki, « Il a été gardé en cellule par les éléments de la police nigériane pour avoir intégré leur territoire avec son arme, ses chargeurs et ses munitions. C’est une faute grave qui peut provoquer un incident diplomatique entre les deux pays, car il aurait dû décharger ses armes dans un poste de police camerounais avant de se rendre au pays voisin (...) On nous a fait part de son arrestation et nous nous sommes jettés dans les négociations pour essayer de calmer cette grave situation », a-t-il indiqué
Les faits dans l’affaire de « transgression des règles d’immigration nigériane » remontent au mercredi 22 décembre 2010. L’élément du Bir est interpellé par les forces de police nigériane en service à la frontière. Ces derniers l’auraient surpris sur leur territoire avec une arme de guerre, deux (2) chargeurs et 30 munitions. Sans autre forme de procès, le soldat camerounais a été conduit en geôle après avoir essuyé une rude audition. Mis au parfum du problème, les responsables de la police camerounaise en service à Amchidé se seraient rendus au Nigeria pour s’enquérir du sort réservé à leur compatriote détenu. Mal leur en a prit, car ils auraient été tancé « avec une arrogance » par les policiers nigérians : « Qui vous a dit qu’il est en cellule ? Quand il est passé, vous ne lui avez pas dit qu’on n’entre pas en terre étrangère avec des armes et munitions ? C’est pour cette raison que nous l’avons pris pour d’abord l’identifier et savoir ce qu’il est venu faire avec cet arme chez nous ». Ce sont, selon notre source, quelques-uns des propos débités par un policier nigérian.
Impuissants, les policiers camerounais en service à Amchidé ont saisis les autorités administratives du Mayo Sava. Aux dernières nouvelles, le commandant du Bir du Mayo Sava et le commissaire d’Amchidé se seraient rendus (à nouveau) sur le sol nigérian pour intercéder en faveur du caporal appréhendé au Nigéria. Une source policière a révélé, « ça n’a pas été facile pour qu’on nous le remette. Il a fallu une grande négociation de 2 heures pour qu’on arrive à le libérer. Dieu merci ils nous remis l’arme et les chargeurs après forte négociation ». Une chose est certaine, « le caporal en question subira de fortes sanctions car on n’entre pas avec des armes dans le pays voisin Il a enfreint aux règles élémentaires. Et dans l’armée c’est très grave », a-t-il martelé.
Le caporal dont l'identité est jusqu'ici tenu secret serait rentré sur le sol nigérian avec son arme de guerre, deux (2) chargeurs et des munitions.
La nouvelle de l’arrestation de l’élément du Bataillon d’intervention rapide au Nigeria a fait le tour de Banki (marché frontalier entre le Cameroun et la République fédérale du Nigéria, située dans le département du Mayo Sava). Plongeant les forces de polices camerounaises en poste à la frontière dans le désarroi avant de les mettre en branle. Selon l’informateur du Messager à Banki, « Il a été gardé en cellule par les éléments de la police nigériane pour avoir intégré leur territoire avec son arme, ses chargeurs et ses munitions. C’est une faute grave qui peut provoquer un incident diplomatique entre les deux pays, car il aurait dû décharger ses armes dans un poste de police camerounais avant de se rendre au pays voisin (...) On nous a fait part de son arrestation et nous nous sommes jettés dans les négociations pour essayer de calmer cette grave situation », a-t-il indiqué
Les faits dans l’affaire de « transgression des règles d’immigration nigériane » remontent au mercredi 22 décembre 2010. L’élément du Bir est interpellé par les forces de police nigériane en service à la frontière. Ces derniers l’auraient surpris sur leur territoire avec une arme de guerre, deux (2) chargeurs et 30 munitions. Sans autre forme de procès, le soldat camerounais a été conduit en geôle après avoir essuyé une rude audition. Mis au parfum du problème, les responsables de la police camerounaise en service à Amchidé se seraient rendus au Nigeria pour s’enquérir du sort réservé à leur compatriote détenu. Mal leur en a prit, car ils auraient été tancé « avec une arrogance » par les policiers nigérians : « Qui vous a dit qu’il est en cellule ? Quand il est passé, vous ne lui avez pas dit qu’on n’entre pas en terre étrangère avec des armes et munitions ? C’est pour cette raison que nous l’avons pris pour d’abord l’identifier et savoir ce qu’il est venu faire avec cet arme chez nous ». Ce sont, selon notre source, quelques-uns des propos débités par un policier nigérian.
Impuissants, les policiers camerounais en service à Amchidé ont saisis les autorités administratives du Mayo Sava. Aux dernières nouvelles, le commandant du Bir du Mayo Sava et le commissaire d’Amchidé se seraient rendus (à nouveau) sur le sol nigérian pour intercéder en faveur du caporal appréhendé au Nigéria. Une source policière a révélé, « ça n’a pas été facile pour qu’on nous le remette. Il a fallu une grande négociation de 2 heures pour qu’on arrive à le libérer. Dieu merci ils nous remis l’arme et les chargeurs après forte négociation ». Une chose est certaine, « le caporal en question subira de fortes sanctions car on n’entre pas avec des armes dans le pays voisin Il a enfreint aux règles élémentaires. Et dans l’armée c’est très grave », a-t-il martelé.