Cameroun - Municipales 2013: Des jeunes du RDPC de Yaoundé II écrivent à Paul Biya
Douala, 11 septembre 2013
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Dans une correspondance datée du 9 septembre 2013, Ils dénoncent la prise en compte des listes non consensuelles et la démobilisation des militants.
La vague des contestations au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) est loin d’être terminée. Malgré la descente sur le terrain il y a quelques semaines des émissaires du secrétaire général du Comité central du parti au pouvoir, Jean Nkuété, pour apaiser la colère des militants frustrés par les investitures, les plaies ne sont pas encore définitivement pansées. Dans l’arrondissement de Yaoundé II, le collectif des jeunes militants du Rdpc a tenu à faire connaître son mécontentement au président national du parti du flambeau. Dans une correspondance datant du 9 septembre, une centaine de jeunes militants de cet arrondissement attirent l’attention de Paul Biya sur la liste non consensuelle publiée par Election’s Cameroon (Elecam) jeudi 1er août 2013, et la démobilisation des militants orchestrée par certains caciques du parti. « Nous sollicitons que le parti redevienne un parti de rassemblement et non une affaire de castes, copinage, de membres de famille, de clans, d’amis. Les jeunes de Yaoundé II questionnent le bilan de l’exécutif communal. Aucun acte de rassemblement n’a encore été posé depuis la validation de la liste. Manœuvres souterraines visant à interdire les regroupements des jeunes. Nous ne sommes pas solidaires des listes à nous imposées», peut-on lire dans cette correspondance adressée au président national du Rdpc.
Ces jeunes en profitent d’ailleurs pour attirer l’attention du chef de leur parti sur les casses envisagées dans leur unité. Car au regard de l’arrêté N°000505/Mindcaf/Sg/D1 du 1er novembre 2012 déclarant d’utilité publique les travaux de 10.000 logements sociaux aux lieux dits Warda et Ekounou dans les arrondissements de Yaoundé II et IV, il est évident que des habitants de ce secteur seront concernés par les casses. Surtout que dans le même sillage, l’on envisage également d’élargir l’axe allant de la poste centrale au palais d’Etoudi. Des travaux qui dans tous les cas, devront nécessiter selon ces jeunes, des démolitions.
Joseph Flavien KANKEU
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Dans une correspondance datée du 9 septembre 2013, Ils dénoncent la prise en compte des listes non consensuelles et la démobilisation des militants.
La vague des contestations au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) est loin d’être terminée. Malgré la descente sur le terrain il y a quelques semaines des émissaires du secrétaire général du Comité central du parti au pouvoir, Jean Nkuété, pour apaiser la colère des militants frustrés par les investitures, les plaies ne sont pas encore définitivement pansées. Dans l’arrondissement de Yaoundé II, le collectif des jeunes militants du Rdpc a tenu à faire connaître son mécontentement au président national du parti du flambeau. Dans une correspondance datant du 9 septembre, une centaine de jeunes militants de cet arrondissement attirent l’attention de Paul Biya sur la liste non consensuelle publiée par Election’s Cameroon (Elecam) jeudi 1er août 2013, et la démobilisation des militants orchestrée par certains caciques du parti. « Nous sollicitons que le parti redevienne un parti de rassemblement et non une affaire de castes, copinage, de membres de famille, de clans, d’amis. Les jeunes de Yaoundé II questionnent le bilan de l’exécutif communal. Aucun acte de rassemblement n’a encore été posé depuis la validation de la liste. Manœuvres souterraines visant à interdire les regroupements des jeunes. Nous ne sommes pas solidaires des listes à nous imposées», peut-on lire dans cette correspondance adressée au président national du Rdpc.
Ces jeunes en profitent d’ailleurs pour attirer l’attention du chef de leur parti sur les casses envisagées dans leur unité. Car au regard de l’arrêté N°000505/Mindcaf/Sg/D1 du 1er novembre 2012 déclarant d’utilité publique les travaux de 10.000 logements sociaux aux lieux dits Warda et Ekounou dans les arrondissements de Yaoundé II et IV, il est évident que des habitants de ce secteur seront concernés par les casses. Surtout que dans le même sillage, l’on envisage également d’élargir l’axe allant de la poste centrale au palais d’Etoudi. Des travaux qui dans tous les cas, devront nécessiter selon ces jeunes, des démolitions.
Joseph Flavien KANKEU