Cameroun: Les chiffres du chômage en baisse
YAOUNDE - 13 JAN. 2012
© Cameroon Tribune
Si l’on se fie aux postulants inscrits dans cette structure, les chiffres de cette tranche d’âge sont en baisse. De 87 chercheurs d’emploi âgés de 40 ans en 2010, on n’est passé à 72 l’année dernière au Fonds national de l’Emploi. La tendance décroissante pour les quadragénaires au chômage est également confirmée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop). Zacharie Perevet a récemment rappelé que : « le taux de chômage des 17 à 40 ans en milieu urbain au Cameroun en 2010 est estimé à 14% de la population actuelle », contre près de 17% selon les précédentes statistiques délivrées au Minefop. De quoi encourager ces quadragénaires.Un âge délicat tout de même pour se reconvertir dans le monde du travail, où les employeurs et patrons d’entreprises préfèrent injecter du sang neuf et jeune à leurs effectifs. Bien que certains préfèrent l’expérience à la jeunesse.
Le réveil passe alors par le recyclage. Des formations proposées par le Minefop et le FNE aident ces travailleurs d’un certain âge pour leur réinsertion. C’est à cela que sert, par exemple, le Centre de formation professionnelle rapide d’employés de bureau du Minefop. D’après les responsables de ce centre, « les travailleurs de 40 ans, ou en approche de cet âge, qui ont été renvoyés ou qui veulent passer à autre chose, se forment spécialement en informatique, parce que c’est un domaine qui évolue tous les jours. » Au FNE, il leur est souvent conseillé de se mettre à leur propre compte pour éviter d’être en concurrence avec les jeunes dans la course à l’emploi.
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Selon le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le chômage est en décroissance pour les 17 à 40 ans
David N. s’arrête une minute, voûté, attentif, comme s’il reconsidère
son initiative. Il ne se sent pas à sa place parmi ces jeunes chercheurs
d’emploi agglutinés à l’entrée du Fonds national de l’Emploi (FNE). En
matinée, c’est un peu l’affluence mais David N., la quarantaine passée,
ancien caissier dans une banque tombée en faillite, tente une seconde
chance. Sans doute la dernière. « J’approche de la retraite, mais il
faut bien que je trouve un travail. J’ai toujours des enfants à ma
charge. Il n’y a pas de raison que l’on ne pense qu’aux jeunes quand il
s’agit d’un travail », lance-t-il. Pourtant, des gens de son âge ne sont
pas exclus. C’est ce que confirme Christophe Ngompe Mambou, conseiller
emploi principal et chef service intermédiaire du FNE. « Dans notre base
de données, nous avons 4.300 demandeurs d’emploi entre 40 et 60 ans »,
souligne-t-il.
Si l’on se fie aux postulants inscrits dans cette structure, les chiffres de cette tranche d’âge sont en baisse. De 87 chercheurs d’emploi âgés de 40 ans en 2010, on n’est passé à 72 l’année dernière au Fonds national de l’Emploi. La tendance décroissante pour les quadragénaires au chômage est également confirmée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop). Zacharie Perevet a récemment rappelé que : « le taux de chômage des 17 à 40 ans en milieu urbain au Cameroun en 2010 est estimé à 14% de la population actuelle », contre près de 17% selon les précédentes statistiques délivrées au Minefop. De quoi encourager ces quadragénaires.Un âge délicat tout de même pour se reconvertir dans le monde du travail, où les employeurs et patrons d’entreprises préfèrent injecter du sang neuf et jeune à leurs effectifs. Bien que certains préfèrent l’expérience à la jeunesse.
Le réveil passe alors par le recyclage. Des formations proposées par le Minefop et le FNE aident ces travailleurs d’un certain âge pour leur réinsertion. C’est à cela que sert, par exemple, le Centre de formation professionnelle rapide d’employés de bureau du Minefop. D’après les responsables de ce centre, « les travailleurs de 40 ans, ou en approche de cet âge, qui ont été renvoyés ou qui veulent passer à autre chose, se forment spécialement en informatique, parce que c’est un domaine qui évolue tous les jours. » Au FNE, il leur est souvent conseillé de se mettre à leur propre compte pour éviter d’être en concurrence avec les jeunes dans la course à l’emploi.