Cameroun: Le sénat au complet
Yaoundé, 09 mai 2013
© ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune
Le sénat est au complet. Dans les délais prescrits par la loi, soit dix jours au plus tard après la proclamation des résultats de l’élection sénatoriale par la cour suprême siégeant comme conseil constitutionnel le 29 avril dernier, le président de la république a signé le 8 mai 2013 un décret portant nomination de 30 sénateurs titulaires et 30 sénateurs suppléants. La chambre haute du parlement camerounais est donc au complet.
Une observation attentive de la liste des sénateurs nommés fait ressortir quelques considérations. Des militants de plusieurs partis politiques sont concernés par l’acte de nomination. Il y a ceux du RDPC, largement majoritaires aussi bien chez les titulaires que chez les suppléants. Parmi ceux-ci se retrouvent de nombreux chefs traditionnels et des personnalités ayant été membres du gouvernement ou responsables dans la haute administration publique. Il y a aussi ceux de quelques partis politiques ayant pris la ligne de départ pour la course vers le scrutin sénatorial, mais dont les listes ont été écartées après les décisions de la cour suprême siégeant comme conseil constitutionnel ayant vidé le contentieux pré-électoral. Il s’agit notamment du MDR, dont le leader Dakole Daïssala a été nommé sénateur titulaire pour le compte de la région de l’Extrême-Nord ; de l’UNDP, dont le secrétaire général Pierre Flambeau Ngayap a été nommé sénateur titulaire pour le compte de la région du Littoral ; du FNSC, le parti politique dirigé par Issa Tchiroma Bakary , ministre de la Communication, dont un militant est nommé sénateur titulaire pour le compte de la région du Nord ; de l’UDC de Adamou Ndam Njoya, dont un militant est nommé sénateur suppléant pour le compte de la région de l’Ouest. Il y a lieu de relever qu’après la proclamation des résultats du scrutin sénatorial du 14 avril dernier, seuls deux partis politiques avaient gagné les 70 places de sénateurs mises en jeu. Il s »agit du RDPC avec 56 sièges et du SDF avec 14 sièges.
Dans une certaine mesure, les femmes sont prises en compte par le décret présidentiel. Elles sont titulaires pour le compte de trois régions : l’Est, le Nord et le Sud. Elles sont suppléantes pour le compte des régions du Littoral, du Nord-Ouest, du Sud et du Sud-Ouest. L’élection des sénateurs avait hissé à la chambre haute 18 femmes comme titulaires sur 70 sénateurs élus et 29 suppléantes.
Au total, après les résultats de l’élection et le décret portant nomination des sénateurs, la configuration sénatoriale au Cameroun consacre le principal parti au pouvoir, le RDPC, sui du principal parti de l’opposition, le SDF, avec une ouverture offerte pour quelques autres partis politiques ayant pris la ligne de départ vers la course à l’élection des sénateurs.
Conformément à la loi, la rentrée des sénateurs doit avoir lieu le troisième mardi après la proclamation des résultats, c’est-à-dire le 14 mai prochain.
© ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune
Après
la nomination des 30 titulaires et 30 suppléants par le décret
présidentiel du 8 mai 2013, le sénat totalise maintenant ses 100
membres titulaires et 100 suppléants.
Le sénat est au complet. Dans les délais prescrits par la loi, soit dix jours au plus tard après la proclamation des résultats de l’élection sénatoriale par la cour suprême siégeant comme conseil constitutionnel le 29 avril dernier, le président de la république a signé le 8 mai 2013 un décret portant nomination de 30 sénateurs titulaires et 30 sénateurs suppléants. La chambre haute du parlement camerounais est donc au complet.
Une observation attentive de la liste des sénateurs nommés fait ressortir quelques considérations. Des militants de plusieurs partis politiques sont concernés par l’acte de nomination. Il y a ceux du RDPC, largement majoritaires aussi bien chez les titulaires que chez les suppléants. Parmi ceux-ci se retrouvent de nombreux chefs traditionnels et des personnalités ayant été membres du gouvernement ou responsables dans la haute administration publique. Il y a aussi ceux de quelques partis politiques ayant pris la ligne de départ pour la course vers le scrutin sénatorial, mais dont les listes ont été écartées après les décisions de la cour suprême siégeant comme conseil constitutionnel ayant vidé le contentieux pré-électoral. Il s’agit notamment du MDR, dont le leader Dakole Daïssala a été nommé sénateur titulaire pour le compte de la région de l’Extrême-Nord ; de l’UNDP, dont le secrétaire général Pierre Flambeau Ngayap a été nommé sénateur titulaire pour le compte de la région du Littoral ; du FNSC, le parti politique dirigé par Issa Tchiroma Bakary , ministre de la Communication, dont un militant est nommé sénateur titulaire pour le compte de la région du Nord ; de l’UDC de Adamou Ndam Njoya, dont un militant est nommé sénateur suppléant pour le compte de la région de l’Ouest. Il y a lieu de relever qu’après la proclamation des résultats du scrutin sénatorial du 14 avril dernier, seuls deux partis politiques avaient gagné les 70 places de sénateurs mises en jeu. Il s »agit du RDPC avec 56 sièges et du SDF avec 14 sièges.
Dans une certaine mesure, les femmes sont prises en compte par le décret présidentiel. Elles sont titulaires pour le compte de trois régions : l’Est, le Nord et le Sud. Elles sont suppléantes pour le compte des régions du Littoral, du Nord-Ouest, du Sud et du Sud-Ouest. L’élection des sénateurs avait hissé à la chambre haute 18 femmes comme titulaires sur 70 sénateurs élus et 29 suppléantes.
Au total, après les résultats de l’élection et le décret portant nomination des sénateurs, la configuration sénatoriale au Cameroun consacre le principal parti au pouvoir, le RDPC, sui du principal parti de l’opposition, le SDF, avec une ouverture offerte pour quelques autres partis politiques ayant pris la ligne de départ vers la course à l’élection des sénateurs.
Conformément à la loi, la rentrée des sénateurs doit avoir lieu le troisième mardi après la proclamation des résultats, c’est-à-dire le 14 mai prochain.