Cameroun: Le RDMC Contredit les propos d'un porte parole du RDPC :: CAMEROON

Cameroun: Le RDMC Contredit les propos d'un porte parole du RDPC :: CAMEROON
 << L'urgence au Cameroun, est en matière sociale.  c'est l'impératif des solutions aux besoins domestiques  élémentaires ('eau, lumière,  repas du jour). Et  en politique, pour la paix pré-et-post électorale  celle  des réformes de la loi électorale pour garantir  la transparence des scrutins.
 

Il ne fait plus de doute que la principale source des conflits en Afrique est politique:  la mauvaise organisation des élections.

 

Il n 'est discutable non plus que les Camerounais manquent de l'eau potable et de l 'électricité et le repas journalier dans la vie de chacun parmi l immense couche majoritaire de la population

 

Un ministre  de la république, payé par les impôts du  contribuable, s'est illustré désinvolte  et fier allure , dans certains médias de la place,  pour expliquer à ne convaincre que lui-même, dans un pays de mal-être social rampant et de terreur politique, dans un environnent de peur pour sa vie, de  peur pour ses droits , le sens et l'orientation  "des appels du peuple " orchestrés dans des officines du RDPC pour être  attribués abusivement au Peuple Camerounais au lieu d aborder les vraies préoccupations sociales et politiques qui minent la vie commune. 

Le  RDPC  pris dans sa globalité  donne à croire que la réélection d'un homme qui a échoué pendant 34 ans est une urgence. 


Ils prennent  leurs propres motions de soutien -elles dégradent la démocratie- pour  une onction démocratique qui autorise de faire ou de défaire la Constitution du pays..voila ce qui est une étrange conception du référendum parmi les défenseurs de ce simulacre  des "appels"...

 

Aucun argumentaire  -davantage spécieux comme le leur -ne peut convaincre personne sur l'urgence  d'une modification Constitutionnelle égoïste ayant pour finalité unique de satisfaire une vanité personnelle, dans un pays malade.  

 

La convocation d'une présidentielle anticipée est un raccourci qui  vise un seul but:  permettre à   M. Paul BIYA de se porter candidat-président au pouvoir par surprise des autres concurrents qui seraient pris de vitesse, dans un contexte juridique où la convocation d'une élection présidentielle anticipée est dictée  par  la mort  subite ou par une  démission volontaire ou forcée du chef de l'Etat les motions de soutien du RDPC sont une escroquerie politique ayant un dessein inavoué.
 
 Le Peuple Camerounais  n'implore pas, il ne peut pas implorer , ne fait d'immixtion dans un parti pour gérer de  la re-candidature sans fin d'un homme de 84 ans après 34 ans d'un  règne intumescent qui l'a  spolié et plongé durablement  dans la fange...

 

Le pouvoir  revendique l'exercice de la liberté de se choisir en  son seing leur candidat  à travers des motions et c est son droit. Mais , en limitant contradictoirement les libertés publiques, en muselant l'opposition, en interdisant meeting et conférence, en terrorisant les opposants et en 'agitant  des peurs  sur la stabilité et un chantage à la paix dont Mr BIYA  serait l'unique garant il est plus que barbare de convoquer la démocratie en dictature. 

 Rien  ne menace autant la paix au Cameroun  que  la misère crasse et le recul démocratique développés par le régime politique du "renouveau".

 

La stabilité et la paix dont a jouit notre pays avant les différentes guerres vécues sous ce règne interminable sont des acquis des Camerounais eyx-mêmes,  héritage de 1982, sous le règne de  M. Ahmadou Ahidjo, "l' illustre prédécesseur " de l'autre, confiné après la mort à l'exil dans un cimetière à Dakar. . 

 

Qui contesterait que c'est bien  sous le renouveau que la guerre intervient chez nous à cause de la mauvaise anticipation de l'Etat  dans  les zones  de naissance de celles-ci ?

 

Est il discutable que la présence de BOKO HARAM aux portes du Cameroun depuis 2002 constituait une menace connue au même titre que  les incursions à nos frontières de l'Est par des bandes de l'ex-seleka relevant des mêmes défaillances  préventives en matière de défense du territoire?

 

Les motions de soutien dans un champ politique démocratique ne sont pas un référendum. Elles sont un arbre qui cache la forêt.

 

De quelle valeur démocratique disposent-elles ?

 

Il s'agit d'infantiles  publications parfois ridicules de groupes de pressions partisans suscités par des individus perfides qui cousent à la base de leurs appareils et insidieusement au peuple, des camisoles de force...
Il n y a pas de candidature par procuration ou par motion de soutien surtout lorsque des textes et règlements intérieurs des partis le stipulent.

 

Si M. BIYA  est candidat en 2018 ou avant , à une élection, c'est à lui-même de l'exprimer et en conformité avec la loi.

 

 Seul le référendum, le suffrage universel ou au minima le consensus confèrent des légitimités à un sujet donné.en société moderne telle que ka révision Cobstitutionnelle...

 

Les "appels"  et motions de soutien sont des artifices rétrogrades  de valeur zéro en démocratie.

 M. Paul BIYA  à  84 ans et 34 ans de règne, ne peut pas se prévaloir en 2016 des motions de délinquants de son gouvernement qui ont peur des poursuites judiciaires de "l'épervier" pour entreprendre de changer la Constitution ou de modifier le calendrier électoral...

 

L'initiative de la révision de la Constitution dont il est la garant de droit,  relève des prérogatives présidentielles. Il n y a nul besoin de motion pour 'initier un changement Constitutionnel, sauf à reconnaître  son incapacité personnelle à exercer sa charge....

 

il semblerait que le RDPC est prêt pour une présidentielle anticipée. Il est d 'ailleurs observé que certains partis satellites dits de l'opposition , bien connus , appellent eux aussi curieusement à l  même aventure où M. BIYA  organiserait sans condition  une élection anticipée...

 

Nous exigerions nous au RDMC, et c'est bien ce qui présente un caractère d'urgence politique, sans se faire d'illusions,comme préalable à toute présidentielle  , les mesures ci-après.

 

C est le combat que doit mener l'opposition utile.

 

1- l 'institution dans la loi électorale d'un deuxième tour  d'élection présidentielle. 
NB. (Le Cameroun est le seul pays en Afrique où sans 2e tour électoral , on peut devenir président de la république  dès le 1er tour avec 15% des suffrages si le candidat qui obtient ce score arrive en tête sans majorité absolue.)

3- l'instauration d'un bulletin unique et le vote des jeunes de 18 ans.


NB. Tous les pays du monde y compris en Afrique centrale, sauf le Cameroun, reconnait à sa jeunesse de 18 ans la majorité civile et électorale.

 

3- une réforme consensuelle de la  commission électorale indépendante paritaire doit voire le jour.
NB.  (Une commission électorale dite indépendante ne peut pas être constituée des militants convertibles  du parti au pouvoir et présenter des garanties de crédibilité.)

 

4- la proclamation du résultat de l'élection  présidentielle et autres élections au plus tard 48 h après le scrutin par l'organe électoral est un impératif  de clarté.
(Il n y a aucune  raison objective  en 2016,    (lès technologies de décompte rapide existent)             , d attendre 15 jours de compilation des PV après le scrutin,  pour faire dire le résultat voulu à une Cour nommée par l'un des candidats-président...)

 

 Seules de telles réformes politiques  donneraient une dimension d 'intérêt général et un caractère consensuel  aux modifications du calendrier et des capacités  électorales insinuées derrière les "appels" d'anticipation de la présidentielle.

 

Le pouvoir paresseux et arrogant de Yaoundé au lieu de rechercher un consensus ou solution référendaire pour toute modification de la loi fondamentale ou sur des réformes , pour la paix,  lors de la prochaine élection présidentielle, ouvre des débats malsains et sans objet sur la candidature de son candidat  textuel.

 

Le  palais de l'Unité notre présidence  transformée en forteresse de la perfidie et de la vassalisation des semblables ne peut pas se réduire à un lieu de concept des moyens  frauduleux électoraux et de viol des lois de notre pays!

En revanche la surdité du palais d Etoudi à icelles , conduira pourtant droit  dans le mur notre pays...
  
Venons-en sur le fond du sujet  posé par le parleur désinvolte du RDPC,

 

L'élection  anticipée au Cameroun

 

M. Paul BIYA,  président de la république,  ne peut pas , en court de mandat -il  s'achève de droit pour lui en octobre 2018-  sans violer la loi, convoquer le corps électoral à une présidentielle anticipée et y prendre part en tant que candidat-président, en  l'état actuel de notre Constitution et de la loi électorale décriée. 

Telle est l'état la substance  de notre loi à respecter .


Les" appels à candidature" des officines du RDPC et ses appendices, en faveur de vacanciers permanents, y compris pendant la guerre dans notre  pays, attribués abusivement au  Peuple Camerounais déboussolé , sont ridules. ils cherchent des raccourcis des voies d accès au pouvoir par le viol des règles établies au même titre que les coups  d Etat ..

 

Sur le champ politique elles donnent déjà lieu à des  affrontements médiatiques...

Il faut donc en toute responsabilité, s'il en reste, abandonner cette entreprise macabre indéfendable ni en droit ni en politique.

 

L'âge et la longévité sont-ils handicapants pour exercer le pouvoir suprême mais surtout le sont-ils  pour la démocratie et le progrès ?

 

 Si certains  estiment flagorneurs et irresponsables que l'éternité au pouvoir est démocratique et que  l'âge ne serait  pas un facteur  handicapant pour l exercice de la charge suprême d un pays, nous au RDMC  disons à ceux-là qu'ils ont perdu tout contact avec la raison car il ne s'agit pas simplement des facteurs handicapants dont la réalité est la sénilité,  mais aussi invariablement plus graves,  ils sont  des  facteurs critiques bloquants pour la démocratie et sclérosant pour le renouvellement des idées et du personnel politique susceptible d incarner l'alternance ou l'alternative démocratique dans un pays...

 

 Ils constituent aussi entre autres et surtout consubstantiellement, des vecteurs paralysants pour le progrès du pays, en provoquant des conditions  d'une menace sérieuse sur la paix civile.


 La tricherie n est pas une vertu. Lorsqu'elle touche  une modification Constitutionnelle avec pour unique finalité la satisfaction d 'intérêts personnels, elle bouscule les fondations du vivre ensemble et  appelle des cataclysmes systémiques...

 

Nous au RDMC,  y apporterions le contre-poids du rapport de forces nécessaires.

 C'est pourquoi nous pensons que:

 

- L''assemblée nationale court un grand risque comme ailleurs où elle a volé en éclat de continuer partisans moutonniers au service d'un homme, à ouvrir plus grand encore les portes de la tyrannie sur les Camerounais par le vote des lois ineptes 

 

-Notre détermination pour cet objectif est certaine,  que l'élection soit proche ou lointaine et si elle se déroule  dans l arbitraire...

 

-La jeunesse rétablira la cité si le pays ne s'arrête pas de s enfoncer davantage dans l'Etat de nature de Hobès.

 

- L'opposition et  la société civile  ont condamné unanimes  les menées illégales d'un régime mues par un égoïsme irresponsable, adepte du tripatouillage de la loi fondamentale et de la prestidigitation politique devant la misère et la mort de nos concitoyens...

 

-Nous ne regarderons plus passifs de réduire la politique au Cameroun à la tricherie à l'illégal vernis qui accouchent  depuis 34 ans de septennats à quinquennats d'un  bilan calamiteux pour la jeunesse et le paysan 

 

- Il n est pas acceptable de  situer  au même palier la vie et la mort dans notre pays... 

 

- L'usage de la sémiotique par arrogance  pour traiter d'ennemis du pays ceux qui  froidement et lucides patriotes contestent  les abus du régime  gagné par  l'âge  des dirigeants, grabataires a la limite et dont les actes sont immoraux n'est plus d actualité.

 

- Il faut se préparer soit au consensus, un vrai, soit au rapport de forces si la Constitution est de nouveau violée.

 

- Il est temps de  stopper l"imposture à la loyale ou avec  la même  déloyauté qu'il sont du peuple et ceci au choix du régime...

 

Ce qui est atrendu du parolat du RDPC , c 'est  d abord et avant tout le bilan des 34 ans de règne et non les éjaculations de  l'urgence  des anticipations électorales inutiles  pendant 3 décennies..   

 

La revendication du ciment du climat  de paix  n est plus en rien crédible. Au Nord et l Est du pays il y a la guerre.. La menace sécuritaire à l'intérieur  ne sont  pas non plus une vue de l esprit des "oiseaux de.mauvais augures"

Tous les Camerounais ne rêvent pas de devenir chef d Etat. Ils rêvent de vivre dans un pays sécurisé qui se développe... Il n 'y a pas  matière à leur rabâcher l'anticipation électorale en terme de projet politique et d'urgence  comme préoccupation commune.


Nos compatriotes n'attendent de la responsabilité de l'Etat  que de vivre décemment en famille et en sécurité, de travailler , de se soigner , de voyager librement et  d être respectés dans leur pays...

Voilà dans un débat démocratique ce qui est favorable  à  l 'élévation des créatures de l'autre à la conscience responsable.


Ceux qui  revendiquant de vouloir  laisser en héritage la démocratie , doivent se ressaisir des crimes afin d'éviter  au final d'être traités  comme de simples délinquants récidivistes des tripatouillages Constitutionnels...

 

L' état de catastrophisme des besoins de base tels  que l eau et l électricité seront aggravant à leurs jugements...

Comment comprendre  en' 2016 ,  sinon par  un crime,  les besoins d'eau potable et d'électricité d'un pays béni de Dieu, arrosé de toute part par des fleuves et des rivières et couvert de soleil 10 mois sur 12?

 

Les mamans   décèdent  en couche sans premiers secours devant les maternités closes en se faisant éventrer à même le sol au rasoir - le récent cas de décès de la dame koumate et ses jumeau n étant qu'emblématique des cas généraux. 

 

Il est fréquent que des patients  meurent en salle d'opération en raison des coupures intempestives d énergie pendant la chirurgie...

 

 Tout cela prouve à suffisance que l'âge et la longévité au pouvoir ne sont pas que des handicaps certains, ils exposent  la sénilité et davantage dévoilent  l'incompétence au pouvoir  et la virtualité  du slogan des grandes ambitions et des grandes réalisations....!

 

Le chômage de masse des jeunes (environ 4 millions) pour la plus part diplômés du supérieur , devenu une pandémie fait partie du rituel des crimes ou des crimes rituels..

 

 L'élection  présidentielle est Constitutionnalisée au Cameroun. et prévue en octobre 2018. Il  ne relève donc  pas d'une grâce présidentielle de tenir l'échéance. Il faut s'en tenir à cela.
.
Nous serions coupables tous si nous laissions davantage au pouvoir à 90 ans  un  vieil homme que l on sait encore plus inapte aujourd'hui en raison de l'âge avancé que depuis ces 34 dernières années de vacances au bord du lac Lemans en Suisse.


Les menaces sur la stabilité et la paix sont connues se listent ci-après: .

 

A) Elecam est un machin, 

 

B) la Cour suprême nommée  obéissante de l'ordre hiérarchique qui fait office de Conseil Constitutionnel pour dire le résultat qu'on lui dicte

 

C) la suppléance du Senat en cas de vacance 
subite du pouvoir qui  rivalise l'âge du risque encouru avec 83 ans pour Mr BIYA, et 83 ans pour M. NYAT...


 Une suppléance de 83 ans diffère t-elle en terme d'espérance de vie d'une présidence de 83 ans?

Nous disons halte à la diversion et digression.

 

Il  est donc  et demeure sans objet, de convoquer au débat ou même de le justifier, sans que la raison ait quitté son promoteur, l idée d une anticipation électorale  d une présidentielle  avant terme et à la quelle participerait M. BIYA président-candidat.

 

La question budgétaire ou celle de la surcharge électorale de l année  2018, n'est que le résultat des crimes financiers et des tripatouillages Constitutionnels qui modifient  les termes des mandats électifs dont ils sont les auteurs.


 Ils ne peuvent donc en aucune logique se prévaloir des turpitudes de leurs gangstérismes politiques et financiers pour  l imposer par des artifices de prestidigitateurs mal inspirés au corps social....

Il appert de toute l'agitation inopportune de l opinion sur ce sujet là, que les préoccupations urgentes du pays sont renvoyées sine die au profit des scrutins pipés...

 

Le peuple Camerounais ne sera pas dupe , nous sommes d accord sur cela avec Jacques  Fame Ndongo, le moment venu , il saura rappeler  à ceux qui le sous-estiment  arrogants, qu il  détient la souveraineté.

 

 
L élection anticipée en mode des "appels" qui ignorerait les exigences concrètes d'une élections transparente formulées plus haut ,  accouchera  ce qu'elle accouchera. Cette ultime fois nous  serons présents dans le pays pour endosser sur place la lutte pour la démocratie et la liberté et vivre ou mourir..>>
 

Pr Pierre Mila Assouté.
Pour le RDMC.

 



31/03/2016
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