Cameroun: la dernière trahison ! Le groupe Total qui cesse ses activités au Cameroun
Cameroun: la dernière trahison ! Le groupe Total qui cesse ses activités au Cameroun
C'est la brouille totale entre Paul Biya et la France. Une plainte contre le président de la République jugée recevable par un tribunal parisien, le groupe Total qui cesse ses activités au Cameroun. Que veut la France après nos cinquante années d'indépendance ?
Le Groupe TOTAL, l'a annoncé il y a quelques jours et la nouvelle a l'effet d'un incendie ravageur: TOTAL E&P, principal opérateur dans le champ pétrolier camerounais décide d'arrêter ses activités qu'il cède à PERENCO, un petit opérateur franco-britannique. Après avoir purgé le sol camerounais de ses ressources pétrolifères pendant 50 ans en pompant plus de 85% du pétrole. Au milieu des années 80, ELF, qui est devenu TOTAL, pompait jusqu’à 150 000 barils par jour. Tout carburait pour l'un des derniers vestiges de la colonisation au Cameroun. Pourtant, pendant cinquante ans la Société française aura brillé par la gestion ténébreuse de nos ressources et une avarice criarde dans des investissements qui aurait pu faire des profits au Cameroun. Aucun investissement tant des infrastructures sociaux (routes, écoles, hôpitaux...), le pétrole camerounais aurait plutôt enrichi la Lorraine, la Normandie et la Bretagne au détriment des populations camerounaises propriétaires du pétrole du Cameroun.
Le prétexte de ce départ a toutes les allures d'une mèche allumée pour mettre le feu au Cameroun. Selon nos informations, TOTAL aura essayé d'obtenir une révision en sa faveur du contrat qui le lie au Président AHIDJO et mutuellement bénéfique pour chaque partie. Le Cameroun a d'office 50% de chaque baril pompé, les 50% restants sont répartis entre l'opérateur, la SNH et les autres associes au prorata de leurs actions. TOTAL et la SNH sont dans un partenariat 75%, 24%. L'argument de la trop faible rentabilité invoqué par TOTAL ne tient pas la route. Le pétrole camerounais du Rio Del Rey se trouve à moins de 60 mètres de profondeur. Son exploitation est relativement aisée. Et de fait, le prix de revient d'un baril, malgré la présence de plus de 70 expatriés est inférieur à 5 dollars. Même ramenée à 50 000 barils par jour, la production de TOTAL E&P, 4e producteur mondial de pétrole reste donc très hautement profitable pour Total. Au détriment du Cameroun.
Pourtant, les français ont décidé de partir et des indiscrétions révèlent que les français du groupe Total seraient entrain de convaincre d'autres opérateurs pétroliers afin qu'ils se détournent du Cameroun croyant ainsi allumer un feu dans le pays de Paul Biya en 2011, année politiquement fatidique.
L'autre foyer de tension organisé par les français est d'ordre social et concerne les employés camerounais de Total. Par un cynisme propres aux coloris, le directeur général de TOTAL E&P, M. BANG, a promis aux désormais ex-employés que le repreneur PERENCO, s'était engagé à reprendre le passif et l'actif de TOTAL E&P. Pourtant ces négociations ont été menées à l'insu des employés «indigènes» qui assimilent plutôt cette promesse à de la manipulation pour éviter le courroux des 400 personnes employées chez TOTAL et ses sous-traitants. Le directeur général de TOTAL E&P voulant tout simplement éviter que le feu ne prenne avant que les blancs ne plient leurs bagages. Mais après. En 2011.
Les employés camerounais de TOTAL E&P ont d'ailleurs décidé ??? la SNH, le Ministère du Travail et la Direction Générale de TOTAL à Paris pour exiger de TOTAL E&P les mêmes conditions de séparation que celles qui ont prévalu lors du dernier plan social de TOTAL en juillet 2010. 120 employés camerounais avaient été licenciés et s'étaient vus remettre des enveloppes conséquentes. Ce sont les mêmes conditions que réclament les employés camerounais restés otages de TOTAL. Car TOTAL parti, PERENCO maitre des puits de pétrole et personne ne pourra lui dicter la manière de ?. L'expérience ayant prouvé que en pareil cas le repreneur de l'activité se débarrasse très souvent du maximum d'employés et recrutent des travailleurs moins exigeants. Ici PERENCO rachète l'activité de TOTAL, et non pas ses travailleurs. C'est donc à TOTAL de régler le problème de ses travailleurs comme celui de ses sous-traitants. Mais tout porte à croire qu'il y a une volonté cachée de la part de TOTAL de créer des tensions sociales au Cameroun. Sauf si Robert Nkili, ministre du travail et de la Sécurité sociale accepte d'allumer les foyers du dialogue social très rapidement.
Après avoir pompé le pétrole camerounais, TOTAL, le français, a cédé la place à son allié britannique PERENCO. Ce dernier est allumé par le gaz camerounais qui on le présume déjà, fera l'objet des mêmes fuites que le pétrole camerounais. Selon le plan d'action, les réserves du Cameroun seraient aussi importantes que celles de l'Algérie mais la situation géographique ne favorise pas le Cameroun car les potentiels clients sont trop éloignés de Kribi et de Limbé. Reste donc la liquéfaction. Une partie du gaz non liquéfiée servira aux centrales à gaz du Cameroun, ce sera le cas pour celle en construction à Kribi. PERENCO en assurera l'approvisionnement. Le reste devra être liquéfié avant d'être vendu au Cameroun et dans la région de l'Afrique Centrale et de l'Ouest.
Des projets à très long termes et l'ont repartira comme il y a cinquante ans avec TOTAL pour le pétrole camerounais. Lésions, vols et tromperies et le départ au moment où le pays traverse une phase délicate tant sur le plan économique que politique. Ce départ de TOTAL intervient après une série de manœuvres tendant à allumer le feu au Cameroun ou encore à refroidir la personnalité de Paul Biya à l'approche de 2011. Des manœuvres qui sont autant d'étincelles pouvant embraser le pays dans les prochains mois. On se rappelle la récente flopée de « rapports » sur différents aspects de la gestion de la vie sociale, politique et économique du Cameroun commandités et applaudis par la France. Et dernièrement, la plainte jugée recevables sur les « biens mal acquis » de Paul Biya participe de cette volonté d'embraser le Cameroun. Pourtant, seul le peuple Cameroun est juge de son président. ?