Cameroun: Issa Tchiroma (Ministre de la Communication) s'élève de nouveau contre les publicités mensongères
YAOUNDE - 01 NOV. 2012
© Elise ZIEMINE | Cameroon Tribune
© Elise ZIEMINE | Cameroon Tribune
Ils ne sont pas nombreux au Cameroun,
les radios, télévisions et organes de presse privés qui ne font pas la
promotion des structures de santé, de produits médicamenteux ou de
talents de pseudo-docteurs. Au fil des années, ces espaces publicitaires
sont pratiquement devenus incontournables dans leurs grilles des
programmes. C’est à travers ces annonces qu’ils font des entrées
financières, disent la plupart de ces médias, estimant qu’ils ne sont
pas suffisamment soutenus.
Pour cette raison et au mépris de la législation en la matière, tout y passe. Des produits dont seuls les concepteurs connaissent la composition sont présentés comme des potions magiques, capables de venir à bout de n’importe quelle maladie. Des spécialistes à la fois gynécologues, herboristes, naturopathes et même généralistes exposent leur prétendu savoir-faire. N’hésitant pas à brandir le nombre de patients déjà soignés. Dans les radios, certains de ces pratiquants sont allés jusqu’à concevoir des génériques pour mieux captiver l’attention des auditeurs. Et au bout du parcours, ce sont des âmes en détresse qui en pâtissent. D’abord tourmentées par la maladie, ces personnes sont en plus flouées par ces guérisseurs bluffeurs, leur promettant des lendemains meilleurs dans ces médias.
Beaucoup se demandent donc pourquoi ils sont toujours autorisés à vanter leurs prétendus talents. Pour Jean-Bosco Tchoubet, président des Associations des radios et télévisions privées du Cameroun, c’est après maintes vérifications que ces docteurs passent aux antennes. Et au sujet de l’émission sur le traitement du Vih/Sida diffusée sur sa radio, il affirme n’avoir jamais reçu de plainte d’usager ayant été floué. « J’ai les preuves, soutient-il, d’une quarantaine de personnes dépistées séropositives au départ, et qui sont actuellement séronégatives. »
En tout cas, pour le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, la diffusion de ce type d’émission doit être interrompue, de même que les publicités allant dans le même sens. Il l’a récemment fait savoir dans un communiqué dans lequel, il invite les médias concernés à mettre fin sans délai à cette activité « honteuse », faute de quoi, martèle le patron de la Communication, « il serait dans l’obligation d’appliquer à l’encontre des contrevenants, les sanctions exemplaires prévues par la règlementation en vigueur. »
Pour cette raison et au mépris de la législation en la matière, tout y passe. Des produits dont seuls les concepteurs connaissent la composition sont présentés comme des potions magiques, capables de venir à bout de n’importe quelle maladie. Des spécialistes à la fois gynécologues, herboristes, naturopathes et même généralistes exposent leur prétendu savoir-faire. N’hésitant pas à brandir le nombre de patients déjà soignés. Dans les radios, certains de ces pratiquants sont allés jusqu’à concevoir des génériques pour mieux captiver l’attention des auditeurs. Et au bout du parcours, ce sont des âmes en détresse qui en pâtissent. D’abord tourmentées par la maladie, ces personnes sont en plus flouées par ces guérisseurs bluffeurs, leur promettant des lendemains meilleurs dans ces médias.
Beaucoup se demandent donc pourquoi ils sont toujours autorisés à vanter leurs prétendus talents. Pour Jean-Bosco Tchoubet, président des Associations des radios et télévisions privées du Cameroun, c’est après maintes vérifications que ces docteurs passent aux antennes. Et au sujet de l’émission sur le traitement du Vih/Sida diffusée sur sa radio, il affirme n’avoir jamais reçu de plainte d’usager ayant été floué. « J’ai les preuves, soutient-il, d’une quarantaine de personnes dépistées séropositives au départ, et qui sont actuellement séronégatives. »
En tout cas, pour le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, la diffusion de ce type d’émission doit être interrompue, de même que les publicités allant dans le même sens. Il l’a récemment fait savoir dans un communiqué dans lequel, il invite les médias concernés à mettre fin sans délai à cette activité « honteuse », faute de quoi, martèle le patron de la Communication, « il serait dans l’obligation d’appliquer à l’encontre des contrevenants, les sanctions exemplaires prévues par la règlementation en vigueur. »