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Les informations indiquent que c’est le bureau du ministre même qui a été visité.La Nouvelle Expression a appris, de sources bien introduites, que dans la nuit du jeudi 15 juillet au vendredi 16 juillet 2010, des inconnus ont réussi à s’introduire dans les locaux du ministère des Finances.Le bureau du ministre des Finances (Minfi), Essimi Menyé, a particulièrement retenu leur attention. Le maître des céans, selon de fiables informations, n’était pas au pays. Il n’a regagné Yaoundé que dimanche (hier), en début d’après midi. C’est ce coup qui aurait précipité son retour. Pour l’instant, on ne sait pas ce que ces visiteurs insolites cherchaient, encore moins ce qu’ils ont emporté. La présidence de la République et tous les services de sécurité compétents de la capitale sont en état d’alerte maximum depuis la découverte de ce forfait. Et l’on se demande, une fois de plus, comment des inconnus ont pu s’introduire à cet endroit où ils ont opéré en toute quiétude et sont repartis après leur besogne, sans  attirer l’attention de tout le dispositif de sécurité et de surveillance déployé autour de ce ministère.

Ce n’est pas la première fois que des services névralgiques de la haute administration sont cambriolés, généralement avec effraction. On peut citer, sans être exhaustif, la délégation générale à la sûreté nationale il y a deux ans, les bureaux au ministère de la Défense dont ceux des généraux, les services de la direction générale de la Recherche extérieure (Dgre), le service de contre espionnage du Cameroun… Ainsi que de nombreux autres services stratégiques des administrations déconcentrées à travers le pays. La garde de la plupart de ces services est généralement assurée par les forces de l’ordre. Les résultats de ces enquêtes ne sont jamais rendus publics. Il est prévisible que l’enquête déjà ouverte pour faire la lumière sur ce qui s’est passé au ministère des Finances en fin de semaine dernière connaisse le même sort.