Cameroun, Droit de réponse du Dr Jean Baptiste Nguini Effa à Jeune Afrique
Cameroun, Droit de réponse du Dr Jean Baptiste Nguini Effa à Jeune Afrique
Suite à l'article paru dans le numéro double 2640-2641 en page 3 au sujet de la nouvelle des riches au Cameroun, le Dr Jean Baptiste Nguini?Effa, du fond de sa cellule réagit. “Sous la plume de Madame Clarisse JUOMPAN YAKAM, à la page 33 de votre édition double, numéros 2640 et 2641, vous affirmez entre autres, en parlant de moi, que, "les habitants de la capitale se souviennent encore de l'ex-Directeur général de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers, Jean Baptiste NGUINI EFFA, qui se faisait annoncer à l'entrée des boîtes de nuit, donnant ainsi le coup d'envoi de tournées générales qu'il offrait jusqu'au bout de la nuit."
Je vous demande de publier intégralement ce droit de réponse sur ces allégations totalement mensongères et inexactes et je vous mets au défi de trouver et de faire témoigner un seul habitant de Yaoundé qui aurait assisté ou aurait bénéficié d'une quelconque tournée générale offerte par Dr. NGUINI EFFA jean baptiste.
Un magazine comme le vôtre, aussi sérieux et aussi respecté devrait faire preuve de plus de déontologie et faire vérifier toutes les informations qu'il publie.
Les camerounais sont des individus fiers et je ne vois aucun qui puisse se rendre en boîte de nuit pour attendre vos "fameuses tournées générales" pour étancher sa soif ; et pour ma part, lorsqu'il m'a été donné de m'y rendre, je n'ai vu aucun "riche" ou "footballeur professionnel", offrir une tournée générale pour se faire voir, ou pour une quelconque publicité personnelle, malsaine et irresponsable.
Au demeurant, votre "enquête" sur les riches au Cameroun manque de profondeur… cruellement, et de professionnalisme. L'on n'a pas besoin de faire une quelconque investigation pour apercevoir à tous les coins de rues, dans les grandes villes et dans les villages, les preuves particulièrement insolentes des fortunes d'origine publique et privée, obtenues de manière illicite dans tous les secteurs économiques et administratifs (certains hauts cadres de l'administration, industriels, importateurs, hommes d'affaires, banquiers, commerçants, gestionnaires sportifs etc.).
Croyez-moi, le peuple camerounais n'est pas dupe et heureusement, certains journalistes locaux, eux, n'ont aucun état d'âme, pour dénoncer les véritables frasques des vrais responsables des atteintes à la fortune publique et aux biens collectifs.
En conclusion, au cas où vous ne voudrez pas publier intégralement dans votre prochain Numéro ce droit de réponse, je me réserve le droit d'engager toutes les poursuites judiciaires nécessaires aux fins d'obtenir réparation morale.”