Cameroun - Double scrutin: Fonkam Azu'u répond à Fru Ndi
Douala, 19 Juillet 2013
© Donat SUFFO | Le Messager
Le Président du conseil électoral a donné un point de presse Bamenda
«En prélude à une tournée qui l'a conduit dans les sept départements que compte la région du Nord-Ouest afin de s'assurer du niveau de distribution des cartes d'électeurs et partant de l'état des préparatifs du scrutin couplé du 30 septembre prochain, le Président du Conseil électoral Dr Samuel Fonkam Azu'u a donné un point de presse au siège de la délégation régionale d'Elecam à Bamenda samedi 13 juillet 2013. Le Président du Conseil électoral a réfuté «les préjugés» du leader du principal parti de l'opposition (voir interview en page 3) sur l'implication des chefs de villages et chefs de quartiers dans la distribution des cartes d'électeurs. Dr Samuel Fonkam Azu'u a réfuté les accusations faites par le chairman du Sdf selon lesquelles dans certains endroits, les cartes d'électeurs sont distribuées par des chefs de villages et chefs de quartiers. Si pour le Président du Conseil électoral, «les autorités traditionnelles sont des auxiliaires de l'administration» Dr Samuel Fonkam Azu'u estime qu'à ce titre Elecam peut les utiliser pour la distribution». Mais relativise le Président du conseil électoral ce ne sont pas ces autorités traditionnelles qui distribuent les cartes sur le terrain. Ils assistent le personnel d'Elecam pendant les séances de distribution des cartes sur le terrain». Concernant la distribution proprement dite au niveau national, le Président du conseil situe à près de 2 millions les cartes d'électeurs déjà distribuées dont environ 111759 dans le Nord-Ouest. Soit un taux de l'ordre de 57%.
Si pour lui ce taux n'est pas mauvais, il estime qu'on peut faire mieux. Et avec la distribution de proximité engagée depuis la convocation du corps électoral, il garde espoir que d'ici le jour des élections on parviendra si ne n'est au 100% mais à un chiffre approxima¬tif de retrait des cartes par les électeurs. Fonkam Azu'u qu'accompagnait Dr Nsangou Issofa du Conseil électoral a saisi cette opportunité pour inviter les inscrits à passer retirer leur carte d'électeur auprès des antennes communales ou sur le terrain pendant les séances de distribution de masse. Il a également apporté des éclairages sur la parité genre qui donne des insomnies aux responsables des partis politiques dans l'investiture de leurs candidats. Pour Fonkam Azu'u, si les textes ne précisent pas un certain pourcentage, il n'en demeure pas moins que dans des circonscriptions électorales à deux candidats aux législatives il faut absolument une femme. Dans des circonscriptions à cinq candidats, il faut présenter au moins 2 femmes et 3 hommes. Sur la liste des conseillers aucun pourcentage du nombre de femmes n'est indiqué dans la loi. L'essentiel c'est qu'il y ait des femmes.
Sur les critères de recrutement des agents des bureaux de vote, priorité sera accordée à ceux qui ont déjà par le passé supervisé un processus électoral. Comme prérequis, il faut savoir lire et écrire mais les listes de ces agents seront envoyées aux responsables des partis politiques en compétition pour qu'ils fassent un commentaire sur les personnes choisies avant la publication définitive des scrutateurs. Ceci afin de faire éventuellement un toilettage: transparence oblige, a déclaré le Président du Conseil électoral.
© Donat SUFFO | Le Messager
Le Président du conseil électoral a donné un point de presse Bamenda
«En prélude à une tournée qui l'a conduit dans les sept départements que compte la région du Nord-Ouest afin de s'assurer du niveau de distribution des cartes d'électeurs et partant de l'état des préparatifs du scrutin couplé du 30 septembre prochain, le Président du Conseil électoral Dr Samuel Fonkam Azu'u a donné un point de presse au siège de la délégation régionale d'Elecam à Bamenda samedi 13 juillet 2013. Le Président du Conseil électoral a réfuté «les préjugés» du leader du principal parti de l'opposition (voir interview en page 3) sur l'implication des chefs de villages et chefs de quartiers dans la distribution des cartes d'électeurs. Dr Samuel Fonkam Azu'u a réfuté les accusations faites par le chairman du Sdf selon lesquelles dans certains endroits, les cartes d'électeurs sont distribuées par des chefs de villages et chefs de quartiers. Si pour le Président du Conseil électoral, «les autorités traditionnelles sont des auxiliaires de l'administration» Dr Samuel Fonkam Azu'u estime qu'à ce titre Elecam peut les utiliser pour la distribution». Mais relativise le Président du conseil électoral ce ne sont pas ces autorités traditionnelles qui distribuent les cartes sur le terrain. Ils assistent le personnel d'Elecam pendant les séances de distribution des cartes sur le terrain». Concernant la distribution proprement dite au niveau national, le Président du conseil situe à près de 2 millions les cartes d'électeurs déjà distribuées dont environ 111759 dans le Nord-Ouest. Soit un taux de l'ordre de 57%.
Si pour lui ce taux n'est pas mauvais, il estime qu'on peut faire mieux. Et avec la distribution de proximité engagée depuis la convocation du corps électoral, il garde espoir que d'ici le jour des élections on parviendra si ne n'est au 100% mais à un chiffre approxima¬tif de retrait des cartes par les électeurs. Fonkam Azu'u qu'accompagnait Dr Nsangou Issofa du Conseil électoral a saisi cette opportunité pour inviter les inscrits à passer retirer leur carte d'électeur auprès des antennes communales ou sur le terrain pendant les séances de distribution de masse. Il a également apporté des éclairages sur la parité genre qui donne des insomnies aux responsables des partis politiques dans l'investiture de leurs candidats. Pour Fonkam Azu'u, si les textes ne précisent pas un certain pourcentage, il n'en demeure pas moins que dans des circonscriptions électorales à deux candidats aux législatives il faut absolument une femme. Dans des circonscriptions à cinq candidats, il faut présenter au moins 2 femmes et 3 hommes. Sur la liste des conseillers aucun pourcentage du nombre de femmes n'est indiqué dans la loi. L'essentiel c'est qu'il y ait des femmes.
Sur les critères de recrutement des agents des bureaux de vote, priorité sera accordée à ceux qui ont déjà par le passé supervisé un processus électoral. Comme prérequis, il faut savoir lire et écrire mais les listes de ces agents seront envoyées aux responsables des partis politiques en compétition pour qu'ils fassent un commentaire sur les personnes choisies avant la publication définitive des scrutateurs. Ceci afin de faire éventuellement un toilettage: transparence oblige, a déclaré le Président du Conseil électoral.