Cameroun: Deux cents séparatistes camerounais interpellés dans le Sud
YAOUNDE (Reuters) - 02 OCT. 2011
© Richard Valdmanis | Reuters
Plus de deux cents personnes ont été arrêtées au Cameroun après un rassemblement illégal organisé à l'appel d'un mouvement séparatiste samedi dans le sud du pays, a déclaré dimanche un responsable de la police.
"A l'heure où je vous parle, 150 d'entre eux sont détenus à (l'unité d'intervention mobile), 30 au commissariat central et 25 à la brigade de gendarmerie", a précisé ce responsable sous le sceau de l'anonymat.
Les forces de sécurité sont intervenues pour disperser cette manifestation organisée par le mouvement séparatiste anglophone Southern Cameroons National Council (SCNC) dans la ville de Buea, dans le sud du pays.
Le SCNC, qui réclame l'indépendance pour le Sud, entendait marquer le 50e anniversaire du 1er octobre 1961, date de l'unification entre le Cameroon britannique et l'ancien Cameroun français.
Le rassemblement s'inscrivait dans un contexte de tension croissante au Cameroun à l'approche de l'élection présidentielle du 9 octobre que le président sortant Paul Biya, au pouvoir sans interruption depuis près de trente ans, est assuré de gagner.
Richard Valdmanis, Jean-Stéphane Brosse pour le service français
© Richard Valdmanis | Reuters
Plus de deux cents personnes ont été arrêtées au Cameroun après un rassemblement illégal organisé à l'appel d'un mouvement séparatiste samedi dans le sud du pays, a déclaré dimanche un responsable de la police.
"A l'heure où je vous parle, 150 d'entre eux sont détenus à (l'unité d'intervention mobile), 30 au commissariat central et 25 à la brigade de gendarmerie", a précisé ce responsable sous le sceau de l'anonymat.
Les forces de sécurité sont intervenues pour disperser cette manifestation organisée par le mouvement séparatiste anglophone Southern Cameroons National Council (SCNC) dans la ville de Buea, dans le sud du pays.
Le SCNC, qui réclame l'indépendance pour le Sud, entendait marquer le 50e anniversaire du 1er octobre 1961, date de l'unification entre le Cameroon britannique et l'ancien Cameroun français.
Le rassemblement s'inscrivait dans un contexte de tension croissante au Cameroun à l'approche de l'élection présidentielle du 9 octobre que le président sortant Paul Biya, au pouvoir sans interruption depuis près de trente ans, est assuré de gagner.
Richard Valdmanis, Jean-Stéphane Brosse pour le service français