Cameroun - Affaire Titus Edzoa: Fin des plaidoiries de la défense ce jour
YAOUNDÉ - 20 Juin 2012
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
Les avocats de Michel Thierry Atangana clôturent cette phase de la procédure cet après-midi devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi.
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
Les avocats de Michel Thierry Atangana clôturent cette phase de la procédure cet après-midi devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi.
Titus Edzoa, Michel Thierry Atangana
Abéga, Isaac Njiemoun, et Dieudonné Mapouna, poursuivis pour
détournement de deniers publics et trafic d'influence, sont pour une
énième fois, attendus devant la chambre criminelle du Tribunal de grande
instance (TGI) du Mfoundi. L'audience de ce jour est consacrée aux
plaidoiries des avocats de Michel Thierry Atangana, président du Comité
de pilotage et de suivi des travaux routiers (Copisur). Sous la conduite
de maître (Me) Charles Tchoungang, ex bâtonnier de l'ordre des avocats,
les conseils de Michel Thierry Atangana doivent dérouler leur
argumentaire afin de prouver l'innocence de leur client écroué dans les
cellules du secrétariat d'Etat à la défense depuis 15 ans.
Rappelé devant la barre du TGI en 2009, Michel Thierry Atangana Abéga et ses coaccusés sont soupçonnés d'avoir détourné 1,136 milliard F Cfa, représentant la Taxe spéciale sur les produits pétroliers, d'avoir tenté de détourner 59,4 milliards F Cfa dans le cadre de l'organisation du Sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). A cela s'ajoute le trafic d'influence qui, selon l'accusation, a permis à Michel Thierry Atangana et compagnie, d'empocher la somme de 400 millions dans le cadre de l'extension de la Société nationale de raffinage (Sonara). Sans oublier la rétention des voitures appartenant à l'Etat. Avant le président du Copisur, les avocats de l'ancien secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR) ont tenté de démontrer que la Taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP) n'était pas illégale, puisque reconnue par le Trésorier payeur général de Douala. Ce qu'a confirmé l'avocat d'Isaac Njiemoun, directeur de la Caisse autonome d'Amortissement au moment des faits. Concernant la somme de 400 millions, Me Léonard Ndem, avocat de l'ex SG/PR, au cours de la précédente audience, avait attiré l'attention du tribunal sur le fait que cette accusation ne reposait sur aucun élément matériel. «Les représentants du ministère public n'ont pas estimé nécessaire de se rendre à la Sonara pour savoir si cette société avait déboursé la somme querellée. Car si c'était le cas, elle devrait figurer dans ses registres comptables», a indiqué l'avocat pour prouver qu'il s'agit, selon lui, d'une charge à évacuer pour prononcer l'acquittement de notre client» concluait Léonard Ndem.
Les avocats de Michel Thierry Atangana n'hésiteraient pas capitaliser ces arguments, cet après midi, pour prouver l'innocence de leur client et solliciter son acquittement.
Rappelé devant la barre du TGI en 2009, Michel Thierry Atangana Abéga et ses coaccusés sont soupçonnés d'avoir détourné 1,136 milliard F Cfa, représentant la Taxe spéciale sur les produits pétroliers, d'avoir tenté de détourner 59,4 milliards F Cfa dans le cadre de l'organisation du Sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). A cela s'ajoute le trafic d'influence qui, selon l'accusation, a permis à Michel Thierry Atangana et compagnie, d'empocher la somme de 400 millions dans le cadre de l'extension de la Société nationale de raffinage (Sonara). Sans oublier la rétention des voitures appartenant à l'Etat. Avant le président du Copisur, les avocats de l'ancien secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR) ont tenté de démontrer que la Taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP) n'était pas illégale, puisque reconnue par le Trésorier payeur général de Douala. Ce qu'a confirmé l'avocat d'Isaac Njiemoun, directeur de la Caisse autonome d'Amortissement au moment des faits. Concernant la somme de 400 millions, Me Léonard Ndem, avocat de l'ex SG/PR, au cours de la précédente audience, avait attiré l'attention du tribunal sur le fait que cette accusation ne reposait sur aucun élément matériel. «Les représentants du ministère public n'ont pas estimé nécessaire de se rendre à la Sonara pour savoir si cette société avait déboursé la somme querellée. Car si c'était le cas, elle devrait figurer dans ses registres comptables», a indiqué l'avocat pour prouver qu'il s'agit, selon lui, d'une charge à évacuer pour prononcer l'acquittement de notre client» concluait Léonard Ndem.
Les avocats de Michel Thierry Atangana n'hésiteraient pas capitaliser ces arguments, cet après midi, pour prouver l'innocence de leur client et solliciter son acquittement.