Cameroon/Justice: Deux dirigeants de l’Upc de nouveau devant la barre
Douala, 06 mai 2013
© B.P.D. | Le Messager
Ils ont comparu pour la première fois lundi 4 mars 2013 devant le Tpi de Douala -Bonanjo. Au cours de la 2e audience du 1er avril 2013, les mis en cause avaient expliqué au juge, preuve à l’appui que la manifestation avait été déclarée auprès du sous-préfet de Douala 1er conformément à la Loi 90/055 du 19 décembre 1990 sur les réunions et les manifestations publiques. Et que la mairie de Douala 1er avait été informée. Le Procureur ayant émis des doutes sur le by Text-Enhance">document, le juge avait ordonné une descente à la sous-préfecture pour vérifier l’authenticité de la déclaration et renvoyé la cause pour le 6 mai 2013. «La commission s’étant rendue à la sous-préfecture le 16 avril 2013, c’est avec sérénité que les dirigeants de l’Upc se présenteront devant le juge ce lundi 6 mai 2013 pour les débats dans cet autre procès fait au parti de Ruben Um Nyobè», lit-on dans le communiqué signé le 4 mai 2013 par Hilaire Ngoualeu Ham Ekoué, secrétaire national à la presse et communication de cete formation politique.
Ces deux principaux dirigeants du parti nationaliste qui vont se présenter devant le juge au tribunal de première instance de Douala pour le fait suscité ont été interpellés le 26 février 2013 à Douala au lieu-dit Rond-point Deido alors qu’ils s’apprêtaient à informer le peuple sur les inscriptions biométriques conduites par Elecam. Interpellés par la gendarmerie, ils ont été entendus au bureau spécial des recherches et des enquêtes criminelles par le lieutenant Mbang Eto Jp et le commissaire Moussinga Stéphane. Après cette audition, le lieutenant-colonel Ze avait signé une garde à vue de 48 heures renouvelables. Déférés devant le procureur de la République le 27 février 2013, ils ont été inculpés puis mis en liberté provisoire sous caution morale. Pour leur défense, il convient de dire qu’un collège de 5 (cinq) by Text-Enhance">avocats s’était spontanément constitué pour leur défense et la cause avait été renvoyée. «L’Upc invite les patriotes kamerunais et tous les démocrates, à suivre avec vigilance ces incessants procès politiques qui lui sont imposés. Pour le premier qui l’oppose à monsieur Augustin Frédéric Kodock, l’Upc a fait un pourvoi devant la Cour suprême et a saisi la commission africaine des droits de l’homme et des peuples», selon un communiqué du parti parvenu à notre rédaction.
B.P.D.
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Alexis
Ndema Same et Albert Moutoudou respectivement président et secrétaire
général de l’Union des populations du Cameroun (Upc) seront, une fois de
plus devant le juge ce lundi 6 mai 2013 au tribunal de première
instance de Douala Bonanjo pour répondre des faits d’ «organisation
d’une manifestation illégale»
Ils ont comparu pour la première fois lundi 4 mars 2013 devant le Tpi de Douala -Bonanjo. Au cours de la 2e audience du 1er avril 2013, les mis en cause avaient expliqué au juge, preuve à l’appui que la manifestation avait été déclarée auprès du sous-préfet de Douala 1er conformément à la Loi 90/055 du 19 décembre 1990 sur les réunions et les manifestations publiques. Et que la mairie de Douala 1er avait été informée. Le Procureur ayant émis des doutes sur le by Text-Enhance">document, le juge avait ordonné une descente à la sous-préfecture pour vérifier l’authenticité de la déclaration et renvoyé la cause pour le 6 mai 2013. «La commission s’étant rendue à la sous-préfecture le 16 avril 2013, c’est avec sérénité que les dirigeants de l’Upc se présenteront devant le juge ce lundi 6 mai 2013 pour les débats dans cet autre procès fait au parti de Ruben Um Nyobè», lit-on dans le communiqué signé le 4 mai 2013 par Hilaire Ngoualeu Ham Ekoué, secrétaire national à la presse et communication de cete formation politique.
Ces deux principaux dirigeants du parti nationaliste qui vont se présenter devant le juge au tribunal de première instance de Douala pour le fait suscité ont été interpellés le 26 février 2013 à Douala au lieu-dit Rond-point Deido alors qu’ils s’apprêtaient à informer le peuple sur les inscriptions biométriques conduites par Elecam. Interpellés par la gendarmerie, ils ont été entendus au bureau spécial des recherches et des enquêtes criminelles par le lieutenant Mbang Eto Jp et le commissaire Moussinga Stéphane. Après cette audition, le lieutenant-colonel Ze avait signé une garde à vue de 48 heures renouvelables. Déférés devant le procureur de la République le 27 février 2013, ils ont été inculpés puis mis en liberté provisoire sous caution morale. Pour leur défense, il convient de dire qu’un collège de 5 (cinq) by Text-Enhance">avocats s’était spontanément constitué pour leur défense et la cause avait été renvoyée. «L’Upc invite les patriotes kamerunais et tous les démocrates, à suivre avec vigilance ces incessants procès politiques qui lui sont imposés. Pour le premier qui l’oppose à monsieur Augustin Frédéric Kodock, l’Upc a fait un pourvoi devant la Cour suprême et a saisi la commission africaine des droits de l’homme et des peuples», selon un communiqué du parti parvenu à notre rédaction.
B.P.D.