CAMDIAC: Mboua Massock nargue les journalistes
DOUALA - 11 AOUT 2010
© PAUL TONYE NJEL | Dikalo
Dans un point de presse tenu dans les locaux du journal le Messager, le combattant de la liberté représentant la Camdiac s'est livré à un one-man-show qui a irrité les différents médias invités...
Dans un point de presse organisé ce mardi, relayé également dans les colonnes du quotidien privé Le Messager, Mboua Massock, leader panafricain engagé et par le même chef, candidat à l'élection présidentielle de 2011, s'est retrouvé devant les différents médias nationaux. Dans les locaux du journal crée par le regretté Pius Njawé, le nationaliste s'était proposé au préalable dans les différentes invitations, de dévoiler succinctement les stratégies de la Cameroon Diaspora for Change (Camdiac), et de restituer l'issue des travaux du récent forum organisé à Washington Dc, le 10 Juillet 2010. Une tâche importante qui, d'après le communiqué de presse, était sensé être d'une part, un échange entre le représentant de la Camdiac et les professionnels des médias, et d'autre part favoriser la claire lisibilité des travaux de la convention initiée par la Camdiac. Malheureusement, loin d'avoir comble les attentes, Mboua Massock s'est contenté de faire des déclarations hors-sujets qui ont indigné les différents hommes des médias.
Confabulations
Le siège du journal Le Messager, abritant le point de presse de Mboua Massock, était plein à craquer. La veille, dans un véritable matraquage médiatique, les partisans du leader de la Nouvelle dynamique nationaliste africaine (NODU¬NA), avait ratissé la plupart des médias par des convocations à assister au point de presse, pour établir une certaine «visibilité». Cependant, loin d'être à la dimension du tapage médiatique de la vieille, le point de presse est devenu une véritable scène de théâtre. S'étant contenté dans son propos liminaire de saluer la vive présence des médias tout en remerciant le quotidien privé d'avoir accordé son siège pour la circonstance, Mboua Massock a par ailleurs tenu à rappeler que le combat de Pius Njawé, au-delà de son décès, n'allait guère s'arrêter en si bon chemin. Des propos qui ont permis à ce dernier de retracer ses derniers instants avec le défunt Pius Njawé aux Etats-Unis durant le Forum de Washington, de lui rendre entre autre ses lettres de noblesse pour l'homme qu'il était et surtout pour les actions qu'il a posé tout au long de sa vie. A la fin de son discours, le combattant nationaliste a remis un document à la rédaction du quotidien qui abritait le point de presse, sans évoquer ni son contenu, ni les attentes des autres journalistes par rapport à ce point de presse. Une attitude qui va laisser les hommes des médias hébétés et abasourdis, par cette rencontre médiatique d'un autre genre.
Irritations
C'est dans une colère perceptible, ponctuée parfois d'un sourire narquois que les journalistes ont attaqué la phase des questions-réponses. Une phase que ce dernier s'est contenté de survoler sans percer l'abcès. «Je sors de ce point de presse sans avoir compris pourquoi j'ai été convié. Je ne sais pas si c'est de l'amusement ou une moquerie, mais dans tous les cas, cela traduit clairement le manque de sérieux de la Camdiac, de ses membres et de son organisation, sans parler de sa crédibilité.» Indique avec fermeté un confrère interrogé sur le sujet à la sortie. En outre, la rédaction du quotidien étant en possession du document, n'a pas voulu dévoiler son contenu se contentant par la voix de son rédacteur en chef, de nous demander d'attendre les prochaines éditions du journal.
© PAUL TONYE NJEL | Dikalo
Dans un point de presse tenu dans les locaux du journal le Messager, le combattant de la liberté représentant la Camdiac s'est livré à un one-man-show qui a irrité les différents médias invités...
Dans un point de presse organisé ce mardi, relayé également dans les colonnes du quotidien privé Le Messager, Mboua Massock, leader panafricain engagé et par le même chef, candidat à l'élection présidentielle de 2011, s'est retrouvé devant les différents médias nationaux. Dans les locaux du journal crée par le regretté Pius Njawé, le nationaliste s'était proposé au préalable dans les différentes invitations, de dévoiler succinctement les stratégies de la Cameroon Diaspora for Change (Camdiac), et de restituer l'issue des travaux du récent forum organisé à Washington Dc, le 10 Juillet 2010. Une tâche importante qui, d'après le communiqué de presse, était sensé être d'une part, un échange entre le représentant de la Camdiac et les professionnels des médias, et d'autre part favoriser la claire lisibilité des travaux de la convention initiée par la Camdiac. Malheureusement, loin d'avoir comble les attentes, Mboua Massock s'est contenté de faire des déclarations hors-sujets qui ont indigné les différents hommes des médias.
Confabulations
Le siège du journal Le Messager, abritant le point de presse de Mboua Massock, était plein à craquer. La veille, dans un véritable matraquage médiatique, les partisans du leader de la Nouvelle dynamique nationaliste africaine (NODU¬NA), avait ratissé la plupart des médias par des convocations à assister au point de presse, pour établir une certaine «visibilité». Cependant, loin d'être à la dimension du tapage médiatique de la vieille, le point de presse est devenu une véritable scène de théâtre. S'étant contenté dans son propos liminaire de saluer la vive présence des médias tout en remerciant le quotidien privé d'avoir accordé son siège pour la circonstance, Mboua Massock a par ailleurs tenu à rappeler que le combat de Pius Njawé, au-delà de son décès, n'allait guère s'arrêter en si bon chemin. Des propos qui ont permis à ce dernier de retracer ses derniers instants avec le défunt Pius Njawé aux Etats-Unis durant le Forum de Washington, de lui rendre entre autre ses lettres de noblesse pour l'homme qu'il était et surtout pour les actions qu'il a posé tout au long de sa vie. A la fin de son discours, le combattant nationaliste a remis un document à la rédaction du quotidien qui abritait le point de presse, sans évoquer ni son contenu, ni les attentes des autres journalistes par rapport à ce point de presse. Une attitude qui va laisser les hommes des médias hébétés et abasourdis, par cette rencontre médiatique d'un autre genre.
Irritations
C'est dans une colère perceptible, ponctuée parfois d'un sourire narquois que les journalistes ont attaqué la phase des questions-réponses. Une phase que ce dernier s'est contenté de survoler sans percer l'abcès. «Je sors de ce point de presse sans avoir compris pourquoi j'ai été convié. Je ne sais pas si c'est de l'amusement ou une moquerie, mais dans tous les cas, cela traduit clairement le manque de sérieux de la Camdiac, de ses membres et de son organisation, sans parler de sa crédibilité.» Indique avec fermeté un confrère interrogé sur le sujet à la sortie. En outre, la rédaction du quotidien étant en possession du document, n'a pas voulu dévoiler son contenu se contentant par la voix de son rédacteur en chef, de nous demander d'attendre les prochaines éditions du journal.