Cambriolage au Ministère des Marchés Publics: Les aveux d'Abba Sadou
Yaoundé, 06 Mars 2013
© LCN | L'Epervier
Depuis plus d'un mois que votre journal insiste sur le coup de vol dans les services du Ministère des Marchés Publics, les enquêtes suivent leur bonhomme de chemin et l'on voit de plus en plus clair. Même comme les gangsters courent toujours, certains journaux à sensation croient mettre les Camerounais en déroutent.
Il faut le dire à titre de rappel que depuis quelques années, des cambrioleurs ont pris pour cible plusieurs édifices publics. Du vol des armes au sein du Peloton 101 de la Gendarmerie Nationale, au vol du coffre-fort dans les locaux de la DGRE, en passant par le cambriolage au Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation, des Finances, du Tribunal Criminel Spécial, et tout récemment au Ministère des Marches Publics. L'insécurité a atteint les centres névralgiques du pouvoir. Les pouvoirs publics semblent dépassés par l'ampleur d'un phénomène qui avait été évoqué en son temps au Conseil de Cabinet par le Premier Ministre, Ephraïm Inoni. Le train de mesures édictées, à l'occasion, pour tordre le cou à l'insécurité, n'a toujours pas pris corps à ce jour. Sur instructions formelles de la très haute hiérarchie, a-t-on appris, des mesures ont été prises pour intensifier la surveillance autour desdites structures et la recherche des renseignements, dans le but d'empêcher que des actes de cambriolage puissent à nouveau se perpétrer. Ces instructions qui rappellent celles données en son temps par l'ex-Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ephraïm Inoni. Lors d'un Conseil de Cabinet tenu à l'Immeuble Etoile le 26 février 2009, le communiqué final faisait ressortir le constat selon lequel : «les violations de bâtiments récemment enregistrées résultent de la négligence dans l'application des consignes, du contrôle approximatif des personnes et des complicités de certains agents de sécurité préposés à la garde des bâtiments administratifs. Pour y faire face, les intervenants avaient préconisé l'adoption urgente de mesures de protection : les unes passives, à savoir l'installation d'un éclairage suffisant, la construction de clôture de sécurité, la mise en place d'un système de vidéo-surveillance; les autres actives, à travers la création ou le renforcement d'un service de sécurité et de lutte contre les incendies dans tous les ministères, ainsi que l'instauration d'un système de permanence diurne et nocturne, entre autres». Plusieurs années après, ces mesures édictées n'ont pas toujours pris corps, à l'instar du système de vidéo-surveillance qui est toujours attendu.
Pour revenir au cas du Ministère des Marches Publics qui nous préoccupe pour le moment, la polémique est ouverte sur le montant d'argent emporté par les voleurs et entretenue par une certaine presse dont nous ne citerons pas par respect pour nos fidèles lecteurs. Qu'à cela ne tienne, nous nous réconfortons du fait que ces confrères qui semblent avoir travaillé avec le Ministre reconnaissent néanmoins que le coup de vol a bel et bien eu lieu et que d'importantes sommes d'argent ont été volées. Pour nous, la guerre des chiffres importe peu. Le silence du Ministre délégué à la Présidence de la République chargé des Marchés Publics laisse croire comme le disent ses défenseurs que ce cambriolage reste une histoire banale. Que non ! Comment expliquer la présence d'une somme pareille dans un cabinet et surtout dans un ministère ou le Chef de l'Etat en s'adressant à la nation avait fondé tous ses espoirs sur l'avenir des marchés publics au Cameroun. Faire consommer aux Camerounais que l'argent du pauvre contribuable devrait se volatiliser de la sorte reste un mépris surtout quand c'est du côté de ce département ministériel que vient cette leçon. Il faut reconnaître la négligence des agents de sécurité en faction ce jour là même si tout laisse croire qu’ils sont toujours en détention pour enquête. Nous restons très vigilant et nous vous promettons de suivre de très près ce dossier. Mais cette façon si singulière des responsables de transformer leur bureau en coffre-fort laisse plus d'une personne sans voix. Bien plus, à quoi servent ces justifications approximatives avec des informations tatillonnes mises à la disposition d'une certaine presse acquise à sa cause pour jouer les avocats du diable? Les informations concernant la somme emportée devraient selon les règles être rendues officielles afin que nul n'en ignore, au lieu de regrouper des apprentis sorciers dans son cabinet pour faire le sale boulot. Tout compte fait, on espère voir cette affaire aboutir afin que la vérité éclate et chacun rende compte. Il s'agissait bien de l'argent public.
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Depuis plus d'un mois que votre journal insiste sur le coup de vol dans les services du Ministère des Marchés Publics, les enquêtes suivent leur bonhomme de chemin et l'on voit de plus en plus clair. Même comme les gangsters courent toujours, certains journaux à sensation croient mettre les Camerounais en déroutent.
Il faut le dire à titre de rappel que depuis quelques années, des cambrioleurs ont pris pour cible plusieurs édifices publics. Du vol des armes au sein du Peloton 101 de la Gendarmerie Nationale, au vol du coffre-fort dans les locaux de la DGRE, en passant par le cambriolage au Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation, des Finances, du Tribunal Criminel Spécial, et tout récemment au Ministère des Marches Publics. L'insécurité a atteint les centres névralgiques du pouvoir. Les pouvoirs publics semblent dépassés par l'ampleur d'un phénomène qui avait été évoqué en son temps au Conseil de Cabinet par le Premier Ministre, Ephraïm Inoni. Le train de mesures édictées, à l'occasion, pour tordre le cou à l'insécurité, n'a toujours pas pris corps à ce jour. Sur instructions formelles de la très haute hiérarchie, a-t-on appris, des mesures ont été prises pour intensifier la surveillance autour desdites structures et la recherche des renseignements, dans le but d'empêcher que des actes de cambriolage puissent à nouveau se perpétrer. Ces instructions qui rappellent celles données en son temps par l'ex-Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ephraïm Inoni. Lors d'un Conseil de Cabinet tenu à l'Immeuble Etoile le 26 février 2009, le communiqué final faisait ressortir le constat selon lequel : «les violations de bâtiments récemment enregistrées résultent de la négligence dans l'application des consignes, du contrôle approximatif des personnes et des complicités de certains agents de sécurité préposés à la garde des bâtiments administratifs. Pour y faire face, les intervenants avaient préconisé l'adoption urgente de mesures de protection : les unes passives, à savoir l'installation d'un éclairage suffisant, la construction de clôture de sécurité, la mise en place d'un système de vidéo-surveillance; les autres actives, à travers la création ou le renforcement d'un service de sécurité et de lutte contre les incendies dans tous les ministères, ainsi que l'instauration d'un système de permanence diurne et nocturne, entre autres». Plusieurs années après, ces mesures édictées n'ont pas toujours pris corps, à l'instar du système de vidéo-surveillance qui est toujours attendu.
Pour revenir au cas du Ministère des Marches Publics qui nous préoccupe pour le moment, la polémique est ouverte sur le montant d'argent emporté par les voleurs et entretenue par une certaine presse dont nous ne citerons pas par respect pour nos fidèles lecteurs. Qu'à cela ne tienne, nous nous réconfortons du fait que ces confrères qui semblent avoir travaillé avec le Ministre reconnaissent néanmoins que le coup de vol a bel et bien eu lieu et que d'importantes sommes d'argent ont été volées. Pour nous, la guerre des chiffres importe peu. Le silence du Ministre délégué à la Présidence de la République chargé des Marchés Publics laisse croire comme le disent ses défenseurs que ce cambriolage reste une histoire banale. Que non ! Comment expliquer la présence d'une somme pareille dans un cabinet et surtout dans un ministère ou le Chef de l'Etat en s'adressant à la nation avait fondé tous ses espoirs sur l'avenir des marchés publics au Cameroun. Faire consommer aux Camerounais que l'argent du pauvre contribuable devrait se volatiliser de la sorte reste un mépris surtout quand c'est du côté de ce département ministériel que vient cette leçon. Il faut reconnaître la négligence des agents de sécurité en faction ce jour là même si tout laisse croire qu’ils sont toujours en détention pour enquête. Nous restons très vigilant et nous vous promettons de suivre de très près ce dossier. Mais cette façon si singulière des responsables de transformer leur bureau en coffre-fort laisse plus d'une personne sans voix. Bien plus, à quoi servent ces justifications approximatives avec des informations tatillonnes mises à la disposition d'une certaine presse acquise à sa cause pour jouer les avocats du diable? Les informations concernant la somme emportée devraient selon les règles être rendues officielles afin que nul n'en ignore, au lieu de regrouper des apprentis sorciers dans son cabinet pour faire le sale boulot. Tout compte fait, on espère voir cette affaire aboutir afin que la vérité éclate et chacun rende compte. Il s'agissait bien de l'argent public.