CAMAIR-CO – Risques latents de faillite: Alerte à la faillite frauduleuse
Yaoundé, 11 Décembre 2012
© Muna Dimbambe | Aurore Plus
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Avec
la démission en début de semaine du personnel d’encadrement du service
commercial alors dirigé par sieurs Ngalla et Bea Alphonse,
respectivement directeur des ventes et directeur marketing de Camair-Co,
cette dernière semble avoir amorcé une inéluctable descente aux enfers.
Minée par des dysfonctionnements
multiformes, la Camair-Co n'en finit pas de susciter de réelles
appréhensions quant à la pérennisation de ses activités. Loin d'être
alarmiste, ce constat ou plus exactement cette assertion se veut fondée à
plus d'un titre, ne serait-ce qu’à s’en tenir au cloisonnement de
l'information y ayant cours depuis peu et plus exactement, depuis
l'expiration du mandat de son directeur général, Alex Van Elk. En effet,
en dépit de cette expiration qui devrait entériner les griefs à son
encontre tenant notamment d'un important déficit de compétence au plan
managérial, ce dernier aura réussi la prouesse d'obtenir une prorogation
sine die de son mandat en devenant, fait inédit, son propre
intérimaire. Incongruités mises en exergue par le rapport d'étape du
commissaire aux comptes, non sans mettre le feu aux-poudres, au su du
caractère plutôt secret de la résolution du conseil d'administration
désignant Alex Van Elk comme directeur général intérimaire de Camair-Co.
Or, le nouveau statut qui est le sien induit inexorablement des
restrictions en ce qui concerne les prérogatives qui sont les siennes,
par rapport à celles édictées par le contrat le liant à l'Etat du
Cameroun en sa qualité d'alors de directeur général de Camair-Co.
Fort de ce qui précède, on comprend avec du recul qu'on assiste depuis peu à une véritable navigation à vu à la Camair-Co au moment où la direction commerciale devrait faire montre dune agressivité singulière, pour non seulement capitaliser le potentiel énorme du secteur dans lequel se meut la compagnie aérienne, mais aussi et surtout d'en envisager la croissance et partant l'autonomie financière. Mais ne pouvant véritablement élaborer de politique commerciale fiable du fait de la disqualification de ceux qui y ont été commis, en l'occurrence sieur Fordham David dont le contrat n’aura point été renouvelé pour incompétence avérée ou encore Ngo Vomkil qui essuyèrent des critiques acerbes du commissaire aux comptes dans son rapport d'étape. Choix qui expliquent très certainement ces démissions en cascade que connaît la compagnie depuis sa mise en branle en mars 2010 et qui ont atteint la barre de 22 démissions enregistrées dans cette compagnie. Sinon, comment comprendre que dans un tel environnement, des jeunes en soient à opter pour la démission, sachant pertinemment ne pas disposer d'alternatives autres que des contrats iniques d'adhésion?
En filigrane, il s'agit de fragiliser ladite compagnie à dessein, pour explorer et exploiter le marché dans lequel elle se meut. Une option expérimentée sous Yves Michel Fotso qui, sachant la situation de la défunte Camair compromise, ne s’offusqua guère de créer Air Inter Cameroun et plus tard, Toumaï Air pour reprendre en sous main le marché inexploité par la défunte Camair. Même si pour l'heure la Camair-Co est loin d'une situation financière désastreuse, ses contre performances semblent avoir dicté la même option à ses dirigeants actuels et singulièrement certains de ses cadres expatriés d’il y a peu. En effet, ces derniers forts de l'expérience qu’ils ont acquise à la tête de la Camair-Co et surtout du potentiel de croissance dans son marché de prédilection, n’ont pas hésité de commettre une compagnie aérienne avec pour siège le Congo, en l'occurrence Ecair qui évolue sur les plates bandes de la Camair-Co. En fait, les personnels débauchés ou démissionnaires de Camair-Co s'y retrouvent aussitôt, obéissant ainsi au même mode opératoire que suivirent à leur naissance Air Inter Cameroun et Toumaï Air, des excroissances d'Yves Michel Fotso.
Fort de ce qui précède, on comprend avec du recul qu'on assiste depuis peu à une véritable navigation à vu à la Camair-Co au moment où la direction commerciale devrait faire montre dune agressivité singulière, pour non seulement capitaliser le potentiel énorme du secteur dans lequel se meut la compagnie aérienne, mais aussi et surtout d'en envisager la croissance et partant l'autonomie financière. Mais ne pouvant véritablement élaborer de politique commerciale fiable du fait de la disqualification de ceux qui y ont été commis, en l'occurrence sieur Fordham David dont le contrat n’aura point été renouvelé pour incompétence avérée ou encore Ngo Vomkil qui essuyèrent des critiques acerbes du commissaire aux comptes dans son rapport d'étape. Choix qui expliquent très certainement ces démissions en cascade que connaît la compagnie depuis sa mise en branle en mars 2010 et qui ont atteint la barre de 22 démissions enregistrées dans cette compagnie. Sinon, comment comprendre que dans un tel environnement, des jeunes en soient à opter pour la démission, sachant pertinemment ne pas disposer d'alternatives autres que des contrats iniques d'adhésion?
En filigrane, il s'agit de fragiliser ladite compagnie à dessein, pour explorer et exploiter le marché dans lequel elle se meut. Une option expérimentée sous Yves Michel Fotso qui, sachant la situation de la défunte Camair compromise, ne s’offusqua guère de créer Air Inter Cameroun et plus tard, Toumaï Air pour reprendre en sous main le marché inexploité par la défunte Camair. Même si pour l'heure la Camair-Co est loin d'une situation financière désastreuse, ses contre performances semblent avoir dicté la même option à ses dirigeants actuels et singulièrement certains de ses cadres expatriés d’il y a peu. En effet, ces derniers forts de l'expérience qu’ils ont acquise à la tête de la Camair-Co et surtout du potentiel de croissance dans son marché de prédilection, n’ont pas hésité de commettre une compagnie aérienne avec pour siège le Congo, en l'occurrence Ecair qui évolue sur les plates bandes de la Camair-Co. En fait, les personnels débauchés ou démissionnaires de Camair-Co s'y retrouvent aussitôt, obéissant ainsi au même mode opératoire que suivirent à leur naissance Air Inter Cameroun et Toumaï Air, des excroissances d'Yves Michel Fotso.