Cabale: Moïse Albert Njambe au Tribunal ce vendredi
Yaoundé, 14 Août 2013
© Mamouda Labaran | La Météo
La guerre froide entre Théodore Mbenoun et Moïse Albert Njambe se déporte à nouveau au Tribunal. Le premier, vice-président de la Chambre des comptes, est soupçonné d'user de son statut de magistrat pour mettre sous l'éteignoir un empêcheur de piller en rond. Justement, le second paye le prix de sa dénonciation de concert avec les patriarches Log-Baning (Village Botmbai en pays Bassa) du pillage des forêts dont le magistrat serait le commanditaire. Rappelons que les deux protagonistes sont tous deux fils Log-Baning, et traînent une longue rivalité allant du contrôle de la chefferie traditionnelle au leadership politique, en vertu de la théorie selon laquelle il ne saurait y avoir deux crocodiles dans un même marigot. L'audience qui reprend ce 16 août a donc des relents de règlements de comptes. Tous les observateurs avertis en ont la ferme conviction. Seulement, Théodore Mbenoun qui attaque masqué puisque s'il n'est pas le plaignant mais est celui qui actionne la plainte, part avec de sérieux avantages. Le magistrat joue à domicile et peut aisément compter sur la solidarité de corps pour obtenir l'emprisonnent ferme de son insoumis de frère. Dr. Njambe est officiellement poursuivi depuis près de deux ans déjà pour «perception indue de pension».
Conscient que c'est pour avoir attiré le regard national sur les exactions financières de Mbenoun à la Chambre des Comptes, commises alors qu'il assurait la présidence par intérim de cette institution étatique, le fondateur de l'Ong SOS Dialogue demande le droit à un procès équitable. «Aux hauts membres de la collégialité du 16 août 2013, (je) ne demande qu'une seule chose, si l'un d'eux sait qu'il a pactisé avec Mbenoun Théodore Augustin ou s'il a eu des conversations téléphoniques compromettantes avec ce dernier dans ce dossier, qu'il en tire toutes les conséquences et se retire de la collégialité», prévient sagement Njambe car, «rien ne se cachera et le retour de bâton risque d'être terrible parce que même emprisonné comme Nelson Mandela, (je) me battrais pour que justice soit faite même au-delà des mers dans ce dossier et continuerais le combat contre la corruption et pour les pauvres».
Rien que le droit.
Pour la bonne administration de la justice, Dr Njambe (fait ce même mois citoyen africain du cinquantenaire par une association de journalistes) demande au juge Donhou, qu'il n'entend pas récuser, de le renvoyer devant la barre le 16 août 2013 dans l'autre dossier de faux en écriture publique, ou de rendre une ordonnance de non-lieu avant cette date; puisqu'il (Moïse Albert Njambe) a été mis en détention illégalement, il y a deux ans, le 07 juillet 2011 dans ces deux dossiers. Et, le Président de Sos Dialogue de s'interroger sur cette posture du juge Donhou qui s'apparente ni plus, ni moins à un déni de justice. «Je n'achèterais jamais ma liberté. Je suis prêt physiquement, mentalement et intellectuellement à défendre son innocence devant une justice à la hauteur de nos idéaux républicains communs», a réaffirmé dans un communiqué, parvenu hier à La Météo, Moïse Albert Njambe. Celui-ci auparavant avait été approché pour «payer sa liberté». Son refus net, serait sans doute à l'origine de l'audience de ce vendredi.
© Mamouda Labaran | La Météo
La mafia veut museler le Président de SOS Dialogue, Ong de lutte contre la corruption entre autres.
La guerre froide entre Théodore Mbenoun et Moïse Albert Njambe se déporte à nouveau au Tribunal. Le premier, vice-président de la Chambre des comptes, est soupçonné d'user de son statut de magistrat pour mettre sous l'éteignoir un empêcheur de piller en rond. Justement, le second paye le prix de sa dénonciation de concert avec les patriarches Log-Baning (Village Botmbai en pays Bassa) du pillage des forêts dont le magistrat serait le commanditaire. Rappelons que les deux protagonistes sont tous deux fils Log-Baning, et traînent une longue rivalité allant du contrôle de la chefferie traditionnelle au leadership politique, en vertu de la théorie selon laquelle il ne saurait y avoir deux crocodiles dans un même marigot. L'audience qui reprend ce 16 août a donc des relents de règlements de comptes. Tous les observateurs avertis en ont la ferme conviction. Seulement, Théodore Mbenoun qui attaque masqué puisque s'il n'est pas le plaignant mais est celui qui actionne la plainte, part avec de sérieux avantages. Le magistrat joue à domicile et peut aisément compter sur la solidarité de corps pour obtenir l'emprisonnent ferme de son insoumis de frère. Dr. Njambe est officiellement poursuivi depuis près de deux ans déjà pour «perception indue de pension».
Conscient que c'est pour avoir attiré le regard national sur les exactions financières de Mbenoun à la Chambre des Comptes, commises alors qu'il assurait la présidence par intérim de cette institution étatique, le fondateur de l'Ong SOS Dialogue demande le droit à un procès équitable. «Aux hauts membres de la collégialité du 16 août 2013, (je) ne demande qu'une seule chose, si l'un d'eux sait qu'il a pactisé avec Mbenoun Théodore Augustin ou s'il a eu des conversations téléphoniques compromettantes avec ce dernier dans ce dossier, qu'il en tire toutes les conséquences et se retire de la collégialité», prévient sagement Njambe car, «rien ne se cachera et le retour de bâton risque d'être terrible parce que même emprisonné comme Nelson Mandela, (je) me battrais pour que justice soit faite même au-delà des mers dans ce dossier et continuerais le combat contre la corruption et pour les pauvres».
Rien que le droit.
Pour la bonne administration de la justice, Dr Njambe (fait ce même mois citoyen africain du cinquantenaire par une association de journalistes) demande au juge Donhou, qu'il n'entend pas récuser, de le renvoyer devant la barre le 16 août 2013 dans l'autre dossier de faux en écriture publique, ou de rendre une ordonnance de non-lieu avant cette date; puisqu'il (Moïse Albert Njambe) a été mis en détention illégalement, il y a deux ans, le 07 juillet 2011 dans ces deux dossiers. Et, le Président de Sos Dialogue de s'interroger sur cette posture du juge Donhou qui s'apparente ni plus, ni moins à un déni de justice. «Je n'achèterais jamais ma liberté. Je suis prêt physiquement, mentalement et intellectuellement à défendre son innocence devant une justice à la hauteur de nos idéaux républicains communs», a réaffirmé dans un communiqué, parvenu hier à La Météo, Moïse Albert Njambe. Celui-ci auparavant avait été approché pour «payer sa liberté». Son refus net, serait sans doute à l'origine de l'audience de ce vendredi.