Sur l’initiative de ses adversaires et autres détracteurs, le secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (Sed) sera, apprend-on, dans les tout prochains jours, dans le viseur d’une campagne de noircissement à travers certains médias à la solde des manipulateurs tapis dans l’ombre.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Jean Baptiste Bokam marque des points. On le voit depuis sa nomination au poste stratégique du Sed. Il y a quelques années, lorsqu’il entamait la campagne routière, ses détracteurs ont vite juré que cette action n’allait durer que le temps de son lancement. Mais pour tordre le cou à toutes ces allégations, il va entreprendre des descentes sur le terrain vérifier l’effectivité des mesures mises en place pour renforcer la sécurité routière sur nos grands axes réputés accidentogènes. Désormais, un mois ne passe plus sans que le Sed ne quadrille les axes lourds, à travers des opérations non seulement de sensibilisation, mais également de répression. Verbalisant personnellement les conducteurs indélicats tout en leur prodiguant des conseils, l’ancien ministre du Travail et de la Prévoyance sociale ne fait aucune exception.
Sur le terrain politique, il n’est non plus un inconnu. Sinon le parti ne lui aurait jamais confié la délicate tâche d’aller tenir les rênes de la commission de réception, d’analyse et d’évaluation des candidatures dans l’Adamoua, dans le cadre des sénatoriales. Cette marque de confiance du président national du parti au pouvoir ne fait pas que des amis. L’on s’en voudrait même de dire que l’action du Sed est vue d’un mauvais œil par ses détracteurs qui n’hésitent pas ces derniers temps à sortir la tirelire pour le noircir dans certains médias. C’est justement pour la cause, selon des indiscrétions, que plusieurs directeurs de publication auraient été mis à contribution pour la sale besogne.
On parle d’un montant d’un million distribué à chacun. Il est question pour ces francs-tireurs de la presse de remuer les cendres de son passage aux ministères des Travaux Publics. Ne soyons donc pas surpris que le résultat de ce complot ne produise, dans quelques jours l’effet d’un disque rayé, dans les kiosques.