YOUWIN2018

 

Ni les répressions et arrestations ni les intimidations et tueries actuelles des hommes du général Gilbert Diendéré (ami de Blaise Compaoré) ne doivent et ne peuvent faire reculer le vaillant peuple burkinabè dans sa lutte pour la liberté, la souveraineté et la liquidation des vestiges encore coriaces du régime tortionnaire et sanguinaire de Compaoré.

Certaines bouches avant et après la chute de Blaise Compaoré ont jugé mes écrits trop durs envers lui et ses partisans et prétendu qu’ils étaient loin d’être les positions d’un défendeur des Droits Humains.

Dans le nouvel ordre mondial, tous ceux qui ne comprennent pas et corrigent la filouterie internationale qui a été glissée dans les Droits Humains et qui consiste pour certains à lier cette lutte à des intérêts, n’arrêteront jamais de se baigner dans la bonté naïve et de se tromper sans fin dans leurs jugements.

Mais ceux qui le comprennent, le comprennent. Dès lors, ils comprennent que préconiser l’arrestation et l’élimination pure et simple de quelques panthères irrécupérables qui sèment des tueries et la désolation dans la Bergerie c’est défendre les droits de l’ensemble d’innocents habitants de cette bergerie. Ils comprennent que c’est faire preuve de réalisme et de pragmatisme.

J’insiste encore que la paix et la stabilité au Burkina Faso (ce pays qui m’est si cher) passe par la neutralisation de Blaise Compaoré, le démantèlement du RSP et la dispersion de ses éléments. C’est important, c’est nécessaire, c’est une des conditions sine qua none d’une entrée de paix et du progrès au Faso. Gilbert Diendéré doit aller en exil ou rejoindre Thomas Sankara.

Au vaillant peuple burkinabé je renouvelle mes encouragements et mes sympathies et continue de dire qu’il n’y a qu’une issue : Avancer fermement contre les partisans de Blaise Compaoré jusqu’à la victoire finale. Tout repli ou tout repos du peuple en ces jours renverra le Burkina dans la pire des nuits. A bas la junte et les partisans nostalgiques de l’ancien régime !