Boko Haram: Dans le collimateur des forces de sécurité
Yaoundé, 18 mars 2013
© François Owona | La Nouvelle
Accusées d'indolence depuis quelques temps, les forces de sécurité camerounaise en synergie avec les autorités nigérianes ont décidé de traquer la secte extrémiste.
Après l'enlèvement des 7 touristes français dans la localité de Dabanga, dans la Région de l'Extrême-Nord, la réaction des autorités camerounaises ne s'est pas fait attendre. Après un communiqué du Gouvernement de la République, le Ministère de la Défense est monté à son tour au créneau à travers une déclaration pour «apporter quelques précisions d'ordre opérationnel» sur la situation qui prévaut dans cette partie de notre pays. Pour l'essentiel, il s'agit de la densification des mesures de sécurité par le biais des patrouilles pédestres et motorisées ou encore des contrôles par voie aérienne. Bien plus, le Ministère de la Défense indique dans sa déclaration que «le convoi de véhicules, déplacements des expatriés et institutionnels sont systématiquement escortés à la demande».
Si de telles mesures apparaissent aux yeux de quelques critiques comme étant tirées par les cheveux, il faut relever que face à l'ampleur du phénomène Boko Haram, notamment dans la partie septentrionale du Cameroun, les autorités camerounaises semblent avoir compris qu'il est indispensable de mettre en place une synergie avec les autorités nigérianes. C'est ainsi que et selon des informations relayées par le confrère L'Oeil du Sahel dans sa livraison N°512 du 27 décembre 2012, une trentaine de suspects de Boko Haram avaient été arrêtés au Cameroun (voir liste en annexe) avaient été livrés aux autorités nigérianes. C'est dans la localité d'Amchidé où cette traque avait été menée, le 19 décembre 2012, par une patrouille mixte de nos forces de l'ordre. «J'ai l'honneur de mettre à votre disposition 29 sujets nigérians et 2 sujets nigériens pour leur refoulement vers leurs pays d'origine. En effet, lors d'un bouclage organisé par les autorités camerounaises, en l'occurrence le Préfet du Mayo-Sava et son staff, le Sous-préfet de Kolofata, le Procureur de la République près les Tribunaux d'instance de Maroua et impliquant les Fmo (32ème BIM Mora, police et gendarmerie) du Département du Mayo-Sava, le 19/12/2012 dans le quartier Yabogo, situé à la lisière du Banki-Amchidé», peut-on lire dans cette correspondance de Guived Tagara, le Commissaire spécial par intérim à son collègue de l'EMI-Immigration à la suite de l'interpellation des suspects de la secte terroriste. Pour compléter le tableau de cette coopération entre les forces de sécurité nigérianes et les autorités camerounaises, des sources proches de notre confrère du Septentrion ne manquent pas de relever dans son édition du 27 décembre 2012 précitée que les éléments du State Security Service (SSS), service de renseignements nigérian ne manquent pas de prêter main forte aux autorités camerounaises en mettant à leur disposition les suspects de Boko Haram installés au Cameroun. A titre de rappel, ces informations relayées par notre confrère avaient été à l'origine de la brève interpellation du DP de l'Oeil du Sahel au mois de décembre 2012.
Liste des suspects de Boko Haram interpellés
1-Aboubakar Mahamat
2-Zogolo Bakari
3-Mahamat Gona
4-Adoum Elie
5-Alhadji Modou
6-Babagana Fanaye
7-Ousmane Salissou
8-Modou Alhadji Modou
9-Modou Adji Zarami
10-Alhadji Moussa Agbor
11-Abdraman Malloum Abakar
12-Ali Abisso
13-Abba Modou
14-Bako Bounou
15-Moustapha Mohammed
16-Essiaka Elie
17-Alhadji Goni Ousman
18-Goni Tchad Goni Bindi
19-Souleymanou Djidda
20-Adoum Wal Lamba Bachirou
21-Oumarou Ali
22-Mohamadou Sa
23-Aboukar Au
24-Mallam Maye
25-Ibrahim Baba Goni
26-Boukar Abba Gana
27-Ousman Ali (Nigérien)
28-Hassan Adoulaye (Nigérien)
Source : L'oeil du Sahel N°512 du 27 décembre 2012
© François Owona | La Nouvelle
Accusées d'indolence depuis quelques temps, les forces de sécurité camerounaise en synergie avec les autorités nigérianes ont décidé de traquer la secte extrémiste.
Après l'enlèvement des 7 touristes français dans la localité de Dabanga, dans la Région de l'Extrême-Nord, la réaction des autorités camerounaises ne s'est pas fait attendre. Après un communiqué du Gouvernement de la République, le Ministère de la Défense est monté à son tour au créneau à travers une déclaration pour «apporter quelques précisions d'ordre opérationnel» sur la situation qui prévaut dans cette partie de notre pays. Pour l'essentiel, il s'agit de la densification des mesures de sécurité par le biais des patrouilles pédestres et motorisées ou encore des contrôles par voie aérienne. Bien plus, le Ministère de la Défense indique dans sa déclaration que «le convoi de véhicules, déplacements des expatriés et institutionnels sont systématiquement escortés à la demande».
Si de telles mesures apparaissent aux yeux de quelques critiques comme étant tirées par les cheveux, il faut relever que face à l'ampleur du phénomène Boko Haram, notamment dans la partie septentrionale du Cameroun, les autorités camerounaises semblent avoir compris qu'il est indispensable de mettre en place une synergie avec les autorités nigérianes. C'est ainsi que et selon des informations relayées par le confrère L'Oeil du Sahel dans sa livraison N°512 du 27 décembre 2012, une trentaine de suspects de Boko Haram avaient été arrêtés au Cameroun (voir liste en annexe) avaient été livrés aux autorités nigérianes. C'est dans la localité d'Amchidé où cette traque avait été menée, le 19 décembre 2012, par une patrouille mixte de nos forces de l'ordre. «J'ai l'honneur de mettre à votre disposition 29 sujets nigérians et 2 sujets nigériens pour leur refoulement vers leurs pays d'origine. En effet, lors d'un bouclage organisé par les autorités camerounaises, en l'occurrence le Préfet du Mayo-Sava et son staff, le Sous-préfet de Kolofata, le Procureur de la République près les Tribunaux d'instance de Maroua et impliquant les Fmo (32ème BIM Mora, police et gendarmerie) du Département du Mayo-Sava, le 19/12/2012 dans le quartier Yabogo, situé à la lisière du Banki-Amchidé», peut-on lire dans cette correspondance de Guived Tagara, le Commissaire spécial par intérim à son collègue de l'EMI-Immigration à la suite de l'interpellation des suspects de la secte terroriste. Pour compléter le tableau de cette coopération entre les forces de sécurité nigérianes et les autorités camerounaises, des sources proches de notre confrère du Septentrion ne manquent pas de relever dans son édition du 27 décembre 2012 précitée que les éléments du State Security Service (SSS), service de renseignements nigérian ne manquent pas de prêter main forte aux autorités camerounaises en mettant à leur disposition les suspects de Boko Haram installés au Cameroun. A titre de rappel, ces informations relayées par notre confrère avaient été à l'origine de la brève interpellation du DP de l'Oeil du Sahel au mois de décembre 2012.
Liste des suspects de Boko Haram interpellés
1-Aboubakar Mahamat
2-Zogolo Bakari
3-Mahamat Gona
4-Adoum Elie
5-Alhadji Modou
6-Babagana Fanaye
7-Ousmane Salissou
8-Modou Alhadji Modou
9-Modou Adji Zarami
10-Alhadji Moussa Agbor
11-Abdraman Malloum Abakar
12-Ali Abisso
13-Abba Modou
14-Bako Bounou
15-Moustapha Mohammed
16-Essiaka Elie
17-Alhadji Goni Ousman
18-Goni Tchad Goni Bindi
19-Souleymanou Djidda
20-Adoum Wal Lamba Bachirou
21-Oumarou Ali
22-Mohamadou Sa
23-Aboukar Au
24-Mallam Maye
25-Ibrahim Baba Goni
26-Boukar Abba Gana
27-Ousman Ali (Nigérien)
28-Hassan Adoulaye (Nigérien)
Source : L'oeil du Sahel N°512 du 27 décembre 2012