Biométrie: Des malfrats emportent deux kits à Kentzou
Yaoundé, 23 Novembre 2012
© Ange Johan Nkouol | L'Actu
L'absence de vigile et de plafond à l'agence communale d'Elections Cameroon a facilité le cambriolage.
© Ange Johan Nkouol | L'Actu
L'absence de vigile et de plafond à l'agence communale d'Elections Cameroon a facilité le cambriolage.
Mercredi 21 novembre 2012. Kentzou,
chef-lieu de l'arrondissement de la Bombé, situé à 120 km de Batouri, le
chef-lieu de la Kadéy, région de l'Est. Il est environ 13 heures
lorsque nous arrivons au singe de l'antenne communale d'Elections
Cameroon (Elecam) située en plein cœur du quartier Lycée. A la véranda,
un fonctionnaire de police. Signe que depuis le vol dont a été victime
cette structure, la sécurité a été renforcée à cet endroit. Le chef
d'antenne, Fernand Loa, est absent. Il est en route pour Batouri. Une
course poursuite nous permet de le retrouver à la sous-préfecture.
Retour dans son bureau. Où il nous relate les faits.
Selon lui, «après la journée du samedi 17 novembre 2012, je suis resté au bureau pour peaufiner mes rapports et sécuriser les kits que les opérateurs avaient laissés». C'est finalement aux environs de 18 heures et 30 minutes que M. Loa termine sa journée de travail et descend à son domicile. Le lendemain, poursuit-il, «c'est aux environs de 11 heures que je me rends d l'antenne pour faire le ménage dans mon bureau. Grande est alors ma surprise de constater que la parte centrale est ouverte alors que la veille, j'avais pris la précaution, comme d'habitude, de la fermer.» Fernand Loa n'est pas au bout de ses surprises car, lorsqu'il s'approche de la porte ouverte, affirme-t-il, je constate qu'un des battants est cassé. Du coup, je sens que des malfrats nous ont rendu visite» Cette perception sera confirmée par le fait que, «malgré le statu quo au hall, lorsque je pousse la porte de mon bureau, je sens une résistance de l'intérieur.» C'est alors que le chef d'antenne va forcer le passage pour tomber sur «un pan du plafond qui avait été enlevé et avait servi de passage pour [son] bureau à travers le couloir qui, lui, ne comporte pas de plafond. Et c'est ce contre-plaqué qui coinçait la porte.» M. Loa va alors constater que «les deux kits avaient disparu de l'endroit où je les pose d'habitude Avec eux, l'un des deux générateurs.» Du coup, il alerte sa hiérarchie ainsi que la brigade de gendarmerie et le poste de police frontière qui s'organisent pour retrouver le matériel volé.
Et dès le lendemain au petit matin, les deux valises de kits sont retrouvées dans une poubelle au marché central. Mais elles sont vides. Le Jour suivant (mardi 20 novembre 2012, ndlr), précise Fernand Loa, «on nous annonce qu'on a retrouvé les composantes des kits jusqu’à ce jour, on n'a pas encore retrouvé les deux ordinateurs portables et les clés Usb qui composent l'essentiel du matériel d'inscription biométrique». Seulement, soutient une source à la délégation régionale d'Elecam de l'Est, «il sera difficile, voire impossible pour ceux qui ont perpétré ce coup de vol d'utiliser le matériel emporté qui n'est configuré que pour la biométrie».
Ce rapt oblige l'équipe conduite par Fernand Loa à observer une période de chômage. Pour le chef d'antenne, «c'est un coup d'arrêt juste quelques temps après le début des inscriptions sur les listes électorales». Sur les dispositions prises pour la poursuite de cette activité, Jointe au téléphone, la chef d'agence de la Kadéy nous a répandu que «tout est a la discrétion du directeur général qui a décidé de la suspension dés inscriptions électorales à Kentzou».
Selon lui, «après la journée du samedi 17 novembre 2012, je suis resté au bureau pour peaufiner mes rapports et sécuriser les kits que les opérateurs avaient laissés». C'est finalement aux environs de 18 heures et 30 minutes que M. Loa termine sa journée de travail et descend à son domicile. Le lendemain, poursuit-il, «c'est aux environs de 11 heures que je me rends d l'antenne pour faire le ménage dans mon bureau. Grande est alors ma surprise de constater que la parte centrale est ouverte alors que la veille, j'avais pris la précaution, comme d'habitude, de la fermer.» Fernand Loa n'est pas au bout de ses surprises car, lorsqu'il s'approche de la porte ouverte, affirme-t-il, je constate qu'un des battants est cassé. Du coup, je sens que des malfrats nous ont rendu visite» Cette perception sera confirmée par le fait que, «malgré le statu quo au hall, lorsque je pousse la porte de mon bureau, je sens une résistance de l'intérieur.» C'est alors que le chef d'antenne va forcer le passage pour tomber sur «un pan du plafond qui avait été enlevé et avait servi de passage pour [son] bureau à travers le couloir qui, lui, ne comporte pas de plafond. Et c'est ce contre-plaqué qui coinçait la porte.» M. Loa va alors constater que «les deux kits avaient disparu de l'endroit où je les pose d'habitude Avec eux, l'un des deux générateurs.» Du coup, il alerte sa hiérarchie ainsi que la brigade de gendarmerie et le poste de police frontière qui s'organisent pour retrouver le matériel volé.
Et dès le lendemain au petit matin, les deux valises de kits sont retrouvées dans une poubelle au marché central. Mais elles sont vides. Le Jour suivant (mardi 20 novembre 2012, ndlr), précise Fernand Loa, «on nous annonce qu'on a retrouvé les composantes des kits jusqu’à ce jour, on n'a pas encore retrouvé les deux ordinateurs portables et les clés Usb qui composent l'essentiel du matériel d'inscription biométrique». Seulement, soutient une source à la délégation régionale d'Elecam de l'Est, «il sera difficile, voire impossible pour ceux qui ont perpétré ce coup de vol d'utiliser le matériel emporté qui n'est configuré que pour la biométrie».
Ce rapt oblige l'équipe conduite par Fernand Loa à observer une période de chômage. Pour le chef d'antenne, «c'est un coup d'arrêt juste quelques temps après le début des inscriptions sur les listes électorales». Sur les dispositions prises pour la poursuite de cette activité, Jointe au téléphone, la chef d'agence de la Kadéy nous a répandu que «tout est a la discrétion du directeur général qui a décidé de la suspension dés inscriptions électorales à Kentzou».