Bilan : point sur les promesses de Paul Biya pour 2010
Bilan : point sur les promesses de Paul Biya pour 2010
(Le Jour Quotidien 21/12/2010)
Dans son discours prononcé le 31 décembre 2009, le chef de l’Etat a fait le bilan de l’année écoulée tout en traçant les grandes lignes de l’action gouvernementale de l’année en cours.
Dans son discours prononcé le 31 décembre 2009, le chef de l’Etat Paul Biya a constaté que le secteur financier a assez bien résisté en 2009, bien que les exportations de bois,
d’aluminium, de coton et de caoutchouc aient régressé, entrainant « une diminution des recettes fiscales et douanières et l’emploi en a souffert ». Il a également révélé que les investissements en provenance de l’extérieur ont été différés et le crédit s’est resserré. « Certaines activités productrices, notamment dans l’agriculture ont même progressé. Il n’en reste pas moins que le taux de croissance de notre PIB a marqué le pas », a-t-il ajouté. Tout en faisant le bilan de l’année 2009, Paul Biya a donné de nouvelles orientations pour l’année 2010. Retour sur les promesses du chef de l’Etat.
Extrait du discours du chef de l’Etat du 31 décembre 2009
Réalisation en 2010
Parallèlement, avec le même esprit de méthode, nous avons entamé la phase suivante du processus de décentralisation. C’est-à-dire le transfert des compétences et des ressources aux collectivités locales. Ce ne sera pas la moins délicate, car il nous faudra alors passer de la théorie à la pratique. Nous avons une obligation de réussite, car il ne s’agit rien moins que de donner aux Camerounais au niveau local la possibilité d’être associés à la gestion de leurs propres affaires. A présent, la voie est ouverte à la mise en place du Senat.
L’effectivité de la décentralisation a commencé à se matérialiser dès février 2010 avec le transfert de compétences de première génération aux mairies.
A ce jour, seuls neuf départements ministériels ont transféré ces compétences aux collectivités locales. Il s’agit duministère de l'Agriculture et du Développement rural, du ministère de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales, du ministère de l'Eau et de l'Energie, du ministère des Travaux publics, du ministère de la Santé publique, du ministère des Affaires sociales, du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, du ministère de la Culture et du ministère de l'Education de base. Concrètement, ce sont les mairies qui sont désormais chargées de la promotion des activités agricoles et pastorales, de l’alimentation en eau potable, de l’entretien des routes rurales non classées, de la construction, de l’équipement et de l’entretien des écoles publiques et des centres de santé intégrés.
Toutefois, pour exercer ces compétences, il faut de l’argent. Or, le transfert des ressources par certains ministères, à l’exemple de celui de l’Education de base, est toujours attendu.
J’ai décidé d’accorder, à compter du 1er janvier 2010, une prime annuelle globale de près de trois milliards de Fcfa aux meilleurs étudiants des universités camerounaises.
Le 8 juillet 2010, 60.000 étudiants ont commencé à toucher une prime d’un montant de 50.000Fcfa. Le ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) qui a coordonné l'opération, a annoncé qu’il s’agit d’une récompense pour les meilleurs étudiants de l'année académique 2008/2009.
Pour stimuler l’essor du monde rural, un Comice agro-pastoral sera organisé en 2010 à Ebolowa.
Selon un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République Laurent Esso signé le 13 décembre 2010, le comice agropastoral d’Ebolowa est reporté « sur hautes instructions du chef de l’Etat », au mois de janvier 2011. Le motif est de « permettre à la Commission nationale d’organisation de parachever les préparatifs en cours.
En août 2008 déjà, le comice agropastoral d’Ebolowa a été annoncé pour 2009. En décembre 2009, Jean Nkuété, à l’occasion de l’ouverture de la mini foire agricole d’Ebolowa, a annoncé le comice pour l’année 2011, avant que le chef de l’Etat ne l’annonce pour 2010.
Dans le domaine des infrastructures de base, nous allons lancer en 2010 les travaux de construction du barrage hydro-électrique de Lom-Pangar, du port en eau profonde de Kribi, du barrage de Memve’ele, de la centrale à gaz naturel de Kribi, de la mini-centrale de Mekin sur le Dja, de réhabilitation et d’extension des adductions d’eau de Yaoundé, Douala et de plusieurs autres villes et localités à travers l’ensemble du territoire, de modernisation des voiries de la plupart de nos cités.
Plusieurs accords ont été signés avec des entreprises pour le lancement de ces infrastructures de base. S’agissant par exemple de l’extension de l’adduction d’eau de Yaoundé, le gouvernement camerounais a signé le 14 décembre 2010, un «contrat de service des travaux» avec la société China National Machinery & Equipment Import & Export (Cmec-Iec), pour la réalisation du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et de ses environs à partir du fleuve Sanaga. Le projet, d’un coût total de 429,5 milliards de Francs Cfa, consiste construire une usine de traitement d’eau potable d’une capacité nominale de 300 000 m3 par jour.
En ce qui concerne le secteur minier, nous allons entamer en 2010 les travaux de construction de la mine de cobalt, nickel, manganèse de Nkamouna, les activités d’exploitation du diamant de Mobilong et la réhabilitation du site de l’ex-Cellucam pour le démarrage des activités du technopole Edéatech. Nous allons accélérer le processus devant aboutir à l’exploitation de la bauxite de Minim-Martap-Ngaoundal et du fer de Mballam.
Le chef de l’Etat a accordé le 16 décembre 2010, un permis d’exploitation minière valable pour diamant et substances connexes de Mobilong à l’Est-Cameroun, au profit de la société Cameroon and Korea Mining (C&K Mining Inc). Le permis est valable pour une période de 25 ans, renouvelable. La société coréenne doit exploiter les gisements de diamant de Mobilong dont la production prévisionnelle est estimée à un million de carats, la première année. La convention pour l’exploitation de ce gisement de diamant a été signée entre le Cameroun et C&K Mining, le 10 juillet de l’année en cours. Plusieurs autres textes ont été signés au cours de l’année 2010 et avant, mais la phase concrète d’exploitation de ces différents minerais n’a pas encore commencé.
Il convient également de signaler la pose de la première pierre à Olembe d’un programme de logements sociaux qui en comptera 10 000 à l’horizon 2013. Un chantier similaire devrait être prochainement lancé à Douala, dans les 8 autres chefs-lieux de régions ainsi que dans les villes universitaires.
La pose de la première pierre du projet de construction a été faite le 23 décembre 2009, par le Premier ministre Philémon Yang. Les logements sociaux de Yaoundé sont toujours attendus.
En février 2010, un projet de construction de 1000 logements sociaux a également été lancé à Mbanga Bakoko, un quartier situé à la sortie sud de la ville de Douala.
L’année 2010 sera donc pour le Cameroun l’année du cinquantenaire de l’indépendance. Les célébrations trouveront naturellement leur apothéose le 20 mai, jour de notre Fête Nationale, avec l’organisation de la « Conférence de Yaoundé » au cours de laquelle d’éminentes personnalités débattront de la place de l’Afrique dans le monde.
(Le Jour Quotidien 21/12/2010)
Dans son discours prononcé le 31 décembre 2009, le chef de l’Etat a fait le bilan de l’année écoulée tout en traçant les grandes lignes de l’action gouvernementale de l’année en cours.
Dans son discours prononcé le 31 décembre 2009, le chef de l’Etat Paul Biya a constaté que le secteur financier a assez bien résisté en 2009, bien que les exportations de bois,
d’aluminium, de coton et de caoutchouc aient régressé, entrainant « une diminution des recettes fiscales et douanières et l’emploi en a souffert ». Il a également révélé que les investissements en provenance de l’extérieur ont été différés et le crédit s’est resserré. « Certaines activités productrices, notamment dans l’agriculture ont même progressé. Il n’en reste pas moins que le taux de croissance de notre PIB a marqué le pas », a-t-il ajouté. Tout en faisant le bilan de l’année 2009, Paul Biya a donné de nouvelles orientations pour l’année 2010. Retour sur les promesses du chef de l’Etat.
Extrait du discours du chef de l’Etat du 31 décembre 2009
Réalisation en 2010
Parallèlement, avec le même esprit de méthode, nous avons entamé la phase suivante du processus de décentralisation. C’est-à-dire le transfert des compétences et des ressources aux collectivités locales. Ce ne sera pas la moins délicate, car il nous faudra alors passer de la théorie à la pratique. Nous avons une obligation de réussite, car il ne s’agit rien moins que de donner aux Camerounais au niveau local la possibilité d’être associés à la gestion de leurs propres affaires. A présent, la voie est ouverte à la mise en place du Senat.
L’effectivité de la décentralisation a commencé à se matérialiser dès février 2010 avec le transfert de compétences de première génération aux mairies.
A ce jour, seuls neuf départements ministériels ont transféré ces compétences aux collectivités locales. Il s’agit duministère de l'Agriculture et du Développement rural, du ministère de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales, du ministère de l'Eau et de l'Energie, du ministère des Travaux publics, du ministère de la Santé publique, du ministère des Affaires sociales, du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, du ministère de la Culture et du ministère de l'Education de base. Concrètement, ce sont les mairies qui sont désormais chargées de la promotion des activités agricoles et pastorales, de l’alimentation en eau potable, de l’entretien des routes rurales non classées, de la construction, de l’équipement et de l’entretien des écoles publiques et des centres de santé intégrés.
Toutefois, pour exercer ces compétences, il faut de l’argent. Or, le transfert des ressources par certains ministères, à l’exemple de celui de l’Education de base, est toujours attendu.
J’ai décidé d’accorder, à compter du 1er janvier 2010, une prime annuelle globale de près de trois milliards de Fcfa aux meilleurs étudiants des universités camerounaises.
Le 8 juillet 2010, 60.000 étudiants ont commencé à toucher une prime d’un montant de 50.000Fcfa. Le ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) qui a coordonné l'opération, a annoncé qu’il s’agit d’une récompense pour les meilleurs étudiants de l'année académique 2008/2009.
Pour stimuler l’essor du monde rural, un Comice agro-pastoral sera organisé en 2010 à Ebolowa.
Selon un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République Laurent Esso signé le 13 décembre 2010, le comice agropastoral d’Ebolowa est reporté « sur hautes instructions du chef de l’Etat », au mois de janvier 2011. Le motif est de « permettre à la Commission nationale d’organisation de parachever les préparatifs en cours.
En août 2008 déjà, le comice agropastoral d’Ebolowa a été annoncé pour 2009. En décembre 2009, Jean Nkuété, à l’occasion de l’ouverture de la mini foire agricole d’Ebolowa, a annoncé le comice pour l’année 2011, avant que le chef de l’Etat ne l’annonce pour 2010.
Dans le domaine des infrastructures de base, nous allons lancer en 2010 les travaux de construction du barrage hydro-électrique de Lom-Pangar, du port en eau profonde de Kribi, du barrage de Memve’ele, de la centrale à gaz naturel de Kribi, de la mini-centrale de Mekin sur le Dja, de réhabilitation et d’extension des adductions d’eau de Yaoundé, Douala et de plusieurs autres villes et localités à travers l’ensemble du territoire, de modernisation des voiries de la plupart de nos cités.
Plusieurs accords ont été signés avec des entreprises pour le lancement de ces infrastructures de base. S’agissant par exemple de l’extension de l’adduction d’eau de Yaoundé, le gouvernement camerounais a signé le 14 décembre 2010, un «contrat de service des travaux» avec la société China National Machinery & Equipment Import & Export (Cmec-Iec), pour la réalisation du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et de ses environs à partir du fleuve Sanaga. Le projet, d’un coût total de 429,5 milliards de Francs Cfa, consiste construire une usine de traitement d’eau potable d’une capacité nominale de 300 000 m3 par jour.
En ce qui concerne le secteur minier, nous allons entamer en 2010 les travaux de construction de la mine de cobalt, nickel, manganèse de Nkamouna, les activités d’exploitation du diamant de Mobilong et la réhabilitation du site de l’ex-Cellucam pour le démarrage des activités du technopole Edéatech. Nous allons accélérer le processus devant aboutir à l’exploitation de la bauxite de Minim-Martap-Ngaoundal et du fer de Mballam.
Le chef de l’Etat a accordé le 16 décembre 2010, un permis d’exploitation minière valable pour diamant et substances connexes de Mobilong à l’Est-Cameroun, au profit de la société Cameroon and Korea Mining (C&K Mining Inc). Le permis est valable pour une période de 25 ans, renouvelable. La société coréenne doit exploiter les gisements de diamant de Mobilong dont la production prévisionnelle est estimée à un million de carats, la première année. La convention pour l’exploitation de ce gisement de diamant a été signée entre le Cameroun et C&K Mining, le 10 juillet de l’année en cours. Plusieurs autres textes ont été signés au cours de l’année 2010 et avant, mais la phase concrète d’exploitation de ces différents minerais n’a pas encore commencé.
Il convient également de signaler la pose de la première pierre à Olembe d’un programme de logements sociaux qui en comptera 10 000 à l’horizon 2013. Un chantier similaire devrait être prochainement lancé à Douala, dans les 8 autres chefs-lieux de régions ainsi que dans les villes universitaires.
La pose de la première pierre du projet de construction a été faite le 23 décembre 2009, par le Premier ministre Philémon Yang. Les logements sociaux de Yaoundé sont toujours attendus.
En février 2010, un projet de construction de 1000 logements sociaux a également été lancé à Mbanga Bakoko, un quartier situé à la sortie sud de la ville de Douala.
L’année 2010 sera donc pour le Cameroun l’année du cinquantenaire de l’indépendance. Les célébrations trouveront naturellement leur apothéose le 20 mai, jour de notre Fête Nationale, avec l’organisation de la « Conférence de Yaoundé » au cours de laquelle d’éminentes personnalités débattront de la place de l’Afrique dans le monde.
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