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Après l’hommage de la presse internationale du  23 juillet  dernier à Paris et le recueillement familial du  samedi 24 juillet en France, les Camerounais de Belgique  et les amis du Cameroun ont témoigné le 31 juillet dernier de leur attachement au directeur de publication du quotidien indépendant Le Messager.Plus de  trois cents  personnes ont honoré de leur présence à la veillée en la mémoire de Pius njawé organisée à Bruxelles le 31 juillet dernier par le Comité pour l’hommage  au patriote Pius Njawé et le soutien au journal Le Messager.Les invités, dans toutes leurs composantes, après avoir fait parler leurs cœurs ont effectué nombreux le déplacement au centre culturel l'Abbaye de Forest à Bruxelles.
 
Des invités  ont pris d'assaut la grande salle de l'Abbaye, la pelouse et même les alentours du parc transformé pour l'occasion en un gigantesque espace de méditations.
 
Tous pouvaient manger et boire à satiété. Dans l'enceinte de la salle de l'Abbaye, dans une impeccable organisation, les invités venus de le la Grande Bretagne, de la France, de l'Allemagne ont pu apprécier l'initiative d'organiser une veillée à Bruxelles en la mémoire de Pius Njawé.

Ils étaient presque tous là dès  17 heures, les invités, toutes catégories confondues, pour participer à cette veillée. L’évènement qui paraissait timide dès le départ a connu la présence massive des invités aux environs de 23 heures.

Plusieurs d'entre eux ont apporté leur témoignages pour rendre un vibrant hommage au président de Free Media Group, société éditrice du quotidien Le Messager, décédé le 12 juillet aux Etats-Unis dans un accident de la route,

A 23 heures, le comité d'organisation  a fait une trêve saupoudrée par des chants religieux diligentés par un groupe de chorale requisitionné pour la circonstance, pour diffuser un documentaire de 52 minutes sur la vie de Pius Njawé.
 
A l'occasion de cette veillée, les participants ont pu découvrir des images de l'illustre disparu présentés et commentés par Carl Vandoorne, journaliste belge , directeur et rédacteur en chef de l'agence de presse Médialogues.
Ces images de Pius Njawé faites de son vivant au Cameroun, en Belgique, en Afrique du Sud a donné un coup de froid au public qui était pourtant très chaud au début. Selon Carl Vandoorne, "il serait necessaire et même urgent de de perpétuer la mémoire et l'œuvre de Pius Njawé".

« Njawé était un véritable Messager pour le Cameroun et l'Afrique toute entière », a  affirmé Charles Siélinou, le président du Comité pour l’hommage  au patriote Pius Njawé et le soutien au journal Le Messager crée à Bruxelles en Belgique au lendemain du décès de Monsieur Pius Njawé, avant de conclure : « Il faut que chacun puisse souscrire à des abonnements non seulement au Messager, mais aux autres médias camerounais qui travaillent au quotidien dans les conditions difficiles".

Célestin Edjangué, correspondant de Le Messager en Europe, parti spécialement de la France pour la Belgique affirmera pour sa part que  "Pius Njawé laisse derrière lui un chef d’oeuvre gigantesque à préserver"

De mémoire de journaliste, il faut souligner que c'est la première fois en Belgique qu'une veillée  rassemble autant de personnalité d'origine étrangère et camerounaise, toute tendance politico-social et culturel diverse. Si les Maliens, les Sénégalais, les Ghanéens.. pour ne citer que ceux là réussissent à s'unir autour des projets en direction de leur pays respectif, qu'est ce qui expliquerait le fait que le même son de cloche ne soit pas entendu du côté de la diaspora Camerounaise ? s’interroge Charles Siélinou. L’on espère tout simplement que cette initiative qui a pu réunir tous les Camerounais pourra inspirer les Camerounais concluera t-il.
 
Le programme officiel au Cameroun arrêté par la famille du défunt prévoit Jeudi 05 août 2010 à 10 heures, le levée de corps à l’Hôpital Général de Douala suivi du transfert de la dépouille à son domicile à Bonabéri. 20 h : Veillée mortuaire au domicile du défunt. Le vendredi 06 août 2010 connaîtra le départ du cortège funèbre au village Babouantou par Bafang,une Veillée à Babouantou dès 20 heures et le samedi 07 août 2010, le défunt sera inhumé.

Une vue du public