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Compte tenu de l'enlèvement de Français, survenu le 19 février 2013, il est formellement déconseillé de se rendre dans la région ''Extrême Nord'' du Cameroun (des rives du Lac Tchad au sud de Maroua) et à la frontière avec le Nigéria.Il est également formellement déconseillé de s'approcher de la frontière avec le Nigéria, depuis le Lac Tchad jusqu'à la presqu'île de Bakassi sur une profondeur de 30 kilomètres.Pour les chefs d'entreprise devant impérativement se déplacer dans ces zones, il est vivement recommandé de prendre toutes les précautions possibles et de solliciter avant leur départ la protection des autorités locales (escortes si nécessaire).

Les voyages non essentiels dans les zones frontalières avec la République Centrafricaine ou le Tchad sont également déconseillés. 

Les mesures habituelles de prudence sont d'application dans l'ensemble du pays, tout particulièrement dans les grandes villes (Yaoundé et Douala) ainsi que dans les lieux touristiques tels Kribi et Limbé : ne pas arborer d'objets de valeur, ne pas circuler à pied une fois la nuit tombée, avoir toujours sur soi un peu d'argent, ne pas avoir recours à la violence en cas d'agression.

La presqu'île de Bakassi, qui a fait l'objet d'un contentieux frontalier entre le Cameroun et le Nigéria, a été rétrocédée au Cameroun le 14 août 2008. La sécurité dans la région reste toutefois très précaire, et il est fortement déconseillé de s'y rendre.

Des bandes armées sévissent actuellement dans la région des « Mont de Manengouba » et des « Lacs Jumeaux » situés près de la ville Melong (nord de Douala). Il est fortement déconseillé de se rendre dans ces régions où des touristes ont été récemment victimes d’agressions armées et violentes.

Piraterie maritime : la prudence est conseillée dans les villes côtières de Kribi et de Limbé. En septembre 2008, plusieurs banques du centre de Limbé ont été dévalisées.

En février 2008, des émeutes ont éclaté à Douala, à Yaoundé et dans la partie ouest du pays. Il est conseillé aux ressortissants de passage de se tenir informés de la situation dans le pays avant tout déplacement et de manifester leur présence auprès du consulat à Yaoundé.

Il arrive que des Belges soient victimes d'escroquerie via Internet ou à l’occasion de rencontres sur place.
 
Les sites de rencontres sont particulièrement concernés par ces abus. De jeunes femmes y cherchent des contacts avec des partenaires potentiels en Belgique dans le but de pouvoir s'établir en Europe, d’extorquer de l’argent à la victime ou de faire main basse sur sa succession.

En outre, des citoyens belges sont décédés de manière suspecte après avoir contracté des mariages avec des Camerounaises. Les familles de certains d’entre eux ont porté plainte auprès des autorités judiciaires.

Criminalité

Il est conseillé aux voyageurs se rendant au Cameroun de rester vigilants et d'adopter les mesures de précautions recommandées ci-dessous.

Des « coupeurs de route » sont actifs sur différents axes routiers, principalement des routes secondaires, de l'intérieur du pays. Ce type de banditisme affecte principalement les régions du centre et du nord du territoire camerounais, frontaliers avec le Nigéria, le Tchad et la République Centrafricaine.

Des vols avec violence se produisent régulièrement surtout dans les grandes villes comme Douala et Yaoundé. Des cas d'agression à domicile (suivie de viols dans plusieurs cas) sont  rapportés régulièrement , tout comme des cas de car-jackings.

Face au banditisme, certaines recommandations sont de mises:
• Il est important de ne jamais s'aventurer seul sur les routes situées dans des régions reculées mais de circuler uniquement en journée en convoi de plusieurs véhicules, de préférence portes verrouillées et vitres relevées. Les véhicules 4x4 sont particulièrement prisés par des malfaiteurs.
• Il est conseillé de ne pas arborer bijoux, objets de valeur et vêtements de marque mais de les déposer dans le coffre-fort de l'hôtel ou en lieu sûr. Les documents originaux d'identité et de voyage y seront également déposés pour n'emporter que des photocopies afin de pouvoir justifier de son identité lors de fréquents contrôles de police.
• Il est particulièrement dangereux de se promener seul en ville la nuit.
• Lors de déplacements, il convient de n'emporter que l'argent strictement nécessaire ainsi que de disposer à portée de main d'une petite somme d'argent afin de pouvoir satisfaire d'éventuels agresseurs et de ne pas opposer de résistance à ceux qui sont souvent armés.
• Les quartiers isolés et/ou populaires des grandes villes seront évités (notamment les quartiers de Mokolo e de la Briqueterie à Yaoundé).
• Il convient de se montrer prudent en ayant recours aux services d'un taxi en raison des risques d'accidents mais également d'attaques à main armées. Il est recommandé de ne pas les emprunter de nuit et d'éviter de monter à bord alors que des personnes inconnues y ont déjà pris place. Il faut également veiller à ce que le chauffeur n'embarque aucun autre passager durant le trajet.
• Les voyageurs d'affaires s'assureront du sérieux et de la réputation des partenaires locaux avant d'entrer en relations d'affaires.
 
Numéros utiles

Il est recommandé d'avoir toujours son gsm à portée de main, ainsi que quelques numéros d'urgence :
Consulat de Belgique à Yaoundé (garde) : +237 96 94 22 01
Police Secours : 17 (ou 117 à partir d'un gsm) dans les villes de Yaoundé, Douala et Garoua
Gendarmerie : 13 (ou 113 à partir d'un gsm) dans les régions du Centre, du Littoral, de l'Ouest et du Nord-Ouest
Sécurité à Douala Numéro vert : +237 33 43 65 72