Bébé volé-Tests ADN: Vanessa Tchatchou violentée
YAOUNDÉ - 06 Février 2012
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
La mère du bébé volé dit avoir été brutalisée par des médecins et policiers qui ont prélevé son sang. «Ils m'ont violemment brutalisé»
Les contradictions sont nombreuses, se croisent et se choquent parfois. Elles sont également manifestes. Le 26 janvier dernier, dans un entretien avec le journaliste de L'Actu, Sylvie Jueyep s'offusquait du fait que «le commandant de la brigade de Nkolmesseng a obligé Vanessa à reconnaître qu'il avait un copain qui s'appelle Cyrano». La mère de Vanessa a aussitôt précisé n'avoir jamais vu sa fille avec un homme portant ce nom, d'ailleurs «Vanessa lui a dit qu'elle ne reconnaissait pas ce nom», indiquait Sylvie Jueyep. Dans sa communication de jeudi dernier, le porte-parole du gouvernement a annoncé que Ngbwa Alabi et Cyrano Rouvier Pamen ont été capturés dans la nuit du 2 février par les éléments de la Police judiciaire. Ngbwa Alabi avait été auditionnée par la gendarmerie de Nkolmesseng avant de s'y soustraire «miraculeusement». Cet adverbe est d'Issa Tchiroma. Le ministre de la Communication a ajouté que les deux gendarmes qui n'ont pu contenir la présumée kidnappeuse ont écopé des sanctions.
Seulement, autour de Vanessa, on peine à comprendre «pourquoi la gendarmerie de Nkolmesseng a d'abord dit que Cyrano était le copain de Vanessa?». Une manipulation? Simple technique d'investigation usitée par les gendarmes? Toujours est-il qu'un hebdomadaire (Express Hebdo) paraissant à Yaoundé a clairement indiqué dans l'une de ses parutions que le Vanessa Tchatchou avait deux copains. Et c'est parce que son bien aimé (Cyrano?), selon ce journal n'avait pas de moyens que Vanessa Tchatchou a attribué à Ousseni, conducteur de mototaxi, l'enfant qui sera malheureusement volé quelques heures après sa venue au monde.
A l'ère des prouesses scientifiques, les tests ADN pouvaient être considérés comme le dernier rempart. Mais, la magistrate soupçonnée d'avoir enlevé l'enfant s'y oppose. Vanessa aussi, a indiqué Issa Tchiroma. Seulement, Vanessa Tchatchou crie à nouveau à la manipulation. «Je n'ai pas refusé les tests. J'ai juste exigé qu'un membre de ma famille assiste à la réalisation de ces tests. Comme on n'est pas tombé d'accord, ils m'ont brutalisé pour prélever mon sang. Ils m'ont violemment brutalisé», regrette la jeune Tchatchou. Et d'ajouter «Ce qui vont faire là bas avec mon sang c'est pour eux. Ce n'est pas comme ça que les tests devraient se faire». Jointe hier à 20 heures, Vanessa Tchatchou était à l'hôpital gynéco. J’ y suis toujours.
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
La mère du bébé volé dit avoir été brutalisée par des médecins et policiers qui ont prélevé son sang. «Ils m'ont violemment brutalisé»
Les contradictions sont nombreuses, se croisent et se choquent parfois. Elles sont également manifestes. Le 26 janvier dernier, dans un entretien avec le journaliste de L'Actu, Sylvie Jueyep s'offusquait du fait que «le commandant de la brigade de Nkolmesseng a obligé Vanessa à reconnaître qu'il avait un copain qui s'appelle Cyrano». La mère de Vanessa a aussitôt précisé n'avoir jamais vu sa fille avec un homme portant ce nom, d'ailleurs «Vanessa lui a dit qu'elle ne reconnaissait pas ce nom», indiquait Sylvie Jueyep. Dans sa communication de jeudi dernier, le porte-parole du gouvernement a annoncé que Ngbwa Alabi et Cyrano Rouvier Pamen ont été capturés dans la nuit du 2 février par les éléments de la Police judiciaire. Ngbwa Alabi avait été auditionnée par la gendarmerie de Nkolmesseng avant de s'y soustraire «miraculeusement». Cet adverbe est d'Issa Tchiroma. Le ministre de la Communication a ajouté que les deux gendarmes qui n'ont pu contenir la présumée kidnappeuse ont écopé des sanctions.
Seulement, autour de Vanessa, on peine à comprendre «pourquoi la gendarmerie de Nkolmesseng a d'abord dit que Cyrano était le copain de Vanessa?». Une manipulation? Simple technique d'investigation usitée par les gendarmes? Toujours est-il qu'un hebdomadaire (Express Hebdo) paraissant à Yaoundé a clairement indiqué dans l'une de ses parutions que le Vanessa Tchatchou avait deux copains. Et c'est parce que son bien aimé (Cyrano?), selon ce journal n'avait pas de moyens que Vanessa Tchatchou a attribué à Ousseni, conducteur de mototaxi, l'enfant qui sera malheureusement volé quelques heures après sa venue au monde.
A l'ère des prouesses scientifiques, les tests ADN pouvaient être considérés comme le dernier rempart. Mais, la magistrate soupçonnée d'avoir enlevé l'enfant s'y oppose. Vanessa aussi, a indiqué Issa Tchiroma. Seulement, Vanessa Tchatchou crie à nouveau à la manipulation. «Je n'ai pas refusé les tests. J'ai juste exigé qu'un membre de ma famille assiste à la réalisation de ces tests. Comme on n'est pas tombé d'accord, ils m'ont brutalisé pour prélever mon sang. Ils m'ont violemment brutalisé», regrette la jeune Tchatchou. Et d'ajouter «Ce qui vont faire là bas avec mon sang c'est pour eux. Ce n'est pas comme ça que les tests devraient se faire». Jointe hier à 20 heures, Vanessa Tchatchou était à l'hôpital gynéco. J’ y suis toujours.