Etant donné que le Président Paul Biya vient de souhaiter une bonne fête à la jeunesse camerounaise alors que la pauvre Vanessa TCHATCHOU n’a toujours pas son bébé ; Etant donné qu’il est formellement établit par des Camerounais sur le terrain (Shanda TOMNE et Vincent Fouda notamment) que l’enfant se trouve chez une magistrate camerounaise et que celle-ci a la protection du pouvoir par corruption interposée ; Etant donné que Vanessa Tchatchou et son bébé font partie de la jeunesse camerounaise dont Paul Biya compte sur elle « pour être artisan de cette « République exemplaire » à laquelle il aspire
Etant donné que le pouvoir en place a failli sur toute la ligne en ne mobilisant aucun moyen pour retrouver le bébé lors des premières heures du vol ;
Etant donné que le pouvoir de Biya a brillé par son mutisme, son indifférence et sa médiocrité légendaire dans l’affaire Vanessa ;
Etant donné que le ministre Issa Tchiroma a annoncé sans vergogne la mort d’un bébé volé qu’on sait toujours en vie chez la magistrate voleuse ;
Etant donné que la justice camerounaise devient la propriété privée des forts et des riches du régime qui peuvent voler des bébés des Camerounais pauvres sans être sanctionnés ;
La Fondation Moumié désigne le Président Paul Biya, chef de l’Etat et chef des armées, comme le seul capable de sortir le pays et Vanessa de ce drame humain résultat d’un crime abject, d’un mensonge d’Etat et d’un pouvoir cannibale.
La Fondation Moumié demande au Président de la République de peser de tous ses trente ans de pouvoir afin que le bébé de Vanessa soit pris où il se trouve chez la magistrate, et soit remis à sa mère biologique et légitime.
La Fondation Moumié déclare et soutient que la fête de la jeunesse n’a aucun sens avec une jeune femme camerounaise incapable de jouir du fruit de se entrailles à cause d’un rapt couvert par le pouvoir et ses services corrompus.
La Fondation Moumié s'attendait à ce que Paul Biya souhaite une bonne fête à la jeunesse camerounaise par la remise du bébé de Vanessa à sa mère afin que l’Etat camerounais ne confirme pas son triste statut d’institution détentrice du monopole de la violence illégitime.
Pour traiter efficacement de tels affaires dans le futur, la Fondation Moumié ose espérer que la nature du pouvoir politique changera au Cameroun. Elle propose à cet effet :
Que l’Etat camerounais mette en place un service spéciale (SOS- disparition et/ou vol de bébé et/ou d’enfant) qui travaillera en permanence avec tous les services de sécurité de la République (Renseignements, gendarmerie, Police,…..) et les services de sécurité privés (compagnies privés de sécurité).
Que ce service spécial SOS-disparition et/ou vol de bébé et/ou d’enfant soit chargé de la mobilisation des recherches tous azimuts dans les heures qui suivent un enlèvement, une disparition ou un vol de bébé, afin de le retrouver le plus efficacement possible.
Que ce service spécial (SOS- disparition et/ou vol de bébé et/ou d’enfant) soit doté d’un numéro vert (gratuit), d’instruments informatiques et d’informations (communiqués, affichages) lui permettant de diffuser l’avis de disparition dans toute la société camerounaise.
Que ce numéro vert soit déclenché dans tous les services publiques et privés de sécurité dès qu’une disparition ou un vol de bébé est signalé.
Que ce service spécial SOS- disparition et/ou vol de bébé et/ou d’enfant soit doté d’antennes et de relais dans les quartiers résidentiels, les quartiers populaires, le ministère des affaires sociales, les commissariats, les hôpitaux, les chefferies de quartiers et les compagnies de transport ;
Que l’Hôpital, le centre le santé et/ou la Clinique camerounaises ou accouche une Camerounaise soient automatiquement responsables de la sécurité de la maman et de son bébé jusqu’ à leur sortie des soins.
Que les responsables de vols d’enfants et de bébés soient punis sans scrupules et aussi durement que la justice le fait pour les ennemis du président de la République camerounaise.