Bataille - Succession Mairie Yaoundé IVè: Des conseillers ne veulent pas de Mme Amougou Noma pour succéder à Abega
Douala, 01 Février 2013
© Dimitri Amba | Aurore Plus
© Dimitri Amba | Aurore Plus
Pendant que 15 conseillers demandent la tête du Maire, une pétition déposée dans ses services ne connait pas de suite.
En date du 21 Janvier 2013, les
conseillers municipaux de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé IVè ont
adressé une « pétition pour l’organisation de l’élection du Maire de
la commune d’arrondissement de Yaoundé IV, conformément aux dispositions
de la loi n° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables
aux communes». Ils relèvent pour le déplorer que les 60 jours prévus
comme délais pour l’organisation de l’élection du nouveau maire, soient
révolus depuis le 15 janvier 2013 et qu’aucune élection n’ait été
organisé dans un conseil municipal extraordinaire. A en croire ces
derniers, Mme Amougou Noma Régine née Bibi n’aurait plus qualité pour
occuper ces fonctions du fait du délai de l’intérim déjà révolu. Et l’on
voit directement une main du préfet Jean-Claude Tsila, qui freinerait
l’application de la loi au vue de ses rapports quelques peu amicaux avec
la veuve de l’ancien président de la section Rdpc et ex-Délégué du
Gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé.
En parcourant la liste des signataires de cette pétition de deux pages, on retrouve quelques noms qui font penser aux affidés de Théophile Abega, de regrettée mémoire; il s’agit notamment de: - Enyegue Fouda Léopold Cyrille, - Nnanga Casimir, - Amougou Jean Lebon, - Owona Suzanne, - Tsogo Mbarga epse Noussi, - Lazare Zambo, - Atangana Ngono Jacques, - Evina Avang, - Mebe Ndzié Marcel, - Fouda Basile, - Yene Raymond, - Bekate Syril; - Penda Keba Richard, - Valeri Junior. Leur ire partirait du fait qu’ils ne tirent plus grand bénéfice de leur position depuis la mise en place du nouvel exécutif communal, suite à la disparition de l’ancien capitaine des Lions Indomptables, le 15 Novembre 2012. Leur mentor disparu, cette fraction des conseillers aurait décidé d’éjecter le Maire; à travers coups bas, intrigues, calomnies et campagnes de dénigrement. Tout aurait été réuni pour évincer Dame Régine Amougou Noma. Même des armes non conventionnelles auraient été utilisées pour parvenir à cette fin. La supercherie aurait été démantelée.
Toute décision prise par celle qui avait déserté la mairie du fait des blessures liées au renouvellement des organes de base en 2007, en quelques jours aurait résisté à toute la furie des vagues et des vents. Alors que sa peau était vendu moins chère, la Trésorière de la section Rdpc de Yaoundé IV, l’amazone a donné des insomnies à ses détracteurs. Normal qu’aujourd’hui, on pointe du doigt le préfet du Mfoundi et par là même le Sous-préfet de Yaoundé IVè, Yampen Ousmanou, qui entretiendrait le flou dans les esprits. Joint au téléphone, Dame Amougou Noma déclare que «Je n’ai rien à vous dire, vous pouvez poser la question à la tutelle, car nous sommes 57 conseillers au départ et les signataires de ce document sont 15, donc le quorum n’est pas atteint» Avant de se lâcher. «Ce sont des gens qui avaient des intérêts auprès du Maire décédé». C’est qu’elle semble tenir les mobiles de cette fronde. «On sait qui est qui et qui fait quoi», ajoute-t-elle. Avant de conclure que « parler de ce dossier revient à réveiller les morts, vous voyez de quoi je parle, même dans l’administration et en Afrique, on respecte les morts et pire encore lorsqu’il s’agit de mon prédécesseur»
L’application de loi réclamée
En dehors de l’Arrondissement de Yaoundé IVè, on cite en exemple le cas des mairies de Banka dans le Haut-Nkam où Bernard Djeuga a été élu le 27 décembre 2012, au cours d’un Conseil municipal extraordinaire, présidé par Albert Mekondane Obounou, Préfet dudit département. Il a succédé à David Monkam décédé, 13 jours plutôt. Se référant au fait que cet arrondissement soit compté parmi les plus grandes et importantes du pays, les conseillers dissidents voudraient que la circonscription brille par la pratique de la démocratie, le respect des textes, en élisant son maire suivant les dispositions légales actuelles. Mais depuis que le document est arrivé sur la table du préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, aucun mouvement n’a été observé pour l’application de la loi sus évoquée. Pendant ce temps c’est le branle bas dans les états-majors, où les uns et les autres aiguisent des stratégies pour passer à la guillotine les indésirables. D’ici l’ouverture des renouvellements des organes de base au sein du Rdpc, opération très attendues, de nombreux candidats seraient entrain de laisser tomber le masque. On cite dans la course pour le contrôle de la mairie, le patriarche Laurent Justin Ateba Yene, Jeanne Ottou présidente de la Section Ojrdpc qui veut revenir aux affaires. Il se susurre aussi que des acteurs majeurs qu’on pourra retrouver en dernière minute dans les starting-blocks, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Il s’agit de: - Augustin Thierry Edjoa, ancien ministre des Sports, - le député Mballa Ambassa; et le commerçant conseiller Noubeyou Edmond qui jouit d’une bonne côte de popularité à Ekounou, à cause de son engagement aux côtés des petits commerçants. Le douanier Mbarga Bekono, revenu à Yaoundé ne s’est pas encore prononcé, mais d’aucuns redoutent du dévoilement de ce dernier, puisqu’il organiserait des messes de minuit dans son domicile à Odza.
En parcourant la liste des signataires de cette pétition de deux pages, on retrouve quelques noms qui font penser aux affidés de Théophile Abega, de regrettée mémoire; il s’agit notamment de: - Enyegue Fouda Léopold Cyrille, - Nnanga Casimir, - Amougou Jean Lebon, - Owona Suzanne, - Tsogo Mbarga epse Noussi, - Lazare Zambo, - Atangana Ngono Jacques, - Evina Avang, - Mebe Ndzié Marcel, - Fouda Basile, - Yene Raymond, - Bekate Syril; - Penda Keba Richard, - Valeri Junior. Leur ire partirait du fait qu’ils ne tirent plus grand bénéfice de leur position depuis la mise en place du nouvel exécutif communal, suite à la disparition de l’ancien capitaine des Lions Indomptables, le 15 Novembre 2012. Leur mentor disparu, cette fraction des conseillers aurait décidé d’éjecter le Maire; à travers coups bas, intrigues, calomnies et campagnes de dénigrement. Tout aurait été réuni pour évincer Dame Régine Amougou Noma. Même des armes non conventionnelles auraient été utilisées pour parvenir à cette fin. La supercherie aurait été démantelée.
Toute décision prise par celle qui avait déserté la mairie du fait des blessures liées au renouvellement des organes de base en 2007, en quelques jours aurait résisté à toute la furie des vagues et des vents. Alors que sa peau était vendu moins chère, la Trésorière de la section Rdpc de Yaoundé IV, l’amazone a donné des insomnies à ses détracteurs. Normal qu’aujourd’hui, on pointe du doigt le préfet du Mfoundi et par là même le Sous-préfet de Yaoundé IVè, Yampen Ousmanou, qui entretiendrait le flou dans les esprits. Joint au téléphone, Dame Amougou Noma déclare que «Je n’ai rien à vous dire, vous pouvez poser la question à la tutelle, car nous sommes 57 conseillers au départ et les signataires de ce document sont 15, donc le quorum n’est pas atteint» Avant de se lâcher. «Ce sont des gens qui avaient des intérêts auprès du Maire décédé». C’est qu’elle semble tenir les mobiles de cette fronde. «On sait qui est qui et qui fait quoi», ajoute-t-elle. Avant de conclure que « parler de ce dossier revient à réveiller les morts, vous voyez de quoi je parle, même dans l’administration et en Afrique, on respecte les morts et pire encore lorsqu’il s’agit de mon prédécesseur»
L’application de loi réclamée
En dehors de l’Arrondissement de Yaoundé IVè, on cite en exemple le cas des mairies de Banka dans le Haut-Nkam où Bernard Djeuga a été élu le 27 décembre 2012, au cours d’un Conseil municipal extraordinaire, présidé par Albert Mekondane Obounou, Préfet dudit département. Il a succédé à David Monkam décédé, 13 jours plutôt. Se référant au fait que cet arrondissement soit compté parmi les plus grandes et importantes du pays, les conseillers dissidents voudraient que la circonscription brille par la pratique de la démocratie, le respect des textes, en élisant son maire suivant les dispositions légales actuelles. Mais depuis que le document est arrivé sur la table du préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, aucun mouvement n’a été observé pour l’application de la loi sus évoquée. Pendant ce temps c’est le branle bas dans les états-majors, où les uns et les autres aiguisent des stratégies pour passer à la guillotine les indésirables. D’ici l’ouverture des renouvellements des organes de base au sein du Rdpc, opération très attendues, de nombreux candidats seraient entrain de laisser tomber le masque. On cite dans la course pour le contrôle de la mairie, le patriarche Laurent Justin Ateba Yene, Jeanne Ottou présidente de la Section Ojrdpc qui veut revenir aux affaires. Il se susurre aussi que des acteurs majeurs qu’on pourra retrouver en dernière minute dans les starting-blocks, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Il s’agit de: - Augustin Thierry Edjoa, ancien ministre des Sports, - le député Mballa Ambassa; et le commerçant conseiller Noubeyou Edmond qui jouit d’une bonne côte de popularité à Ekounou, à cause de son engagement aux côtés des petits commerçants. Le douanier Mbarga Bekono, revenu à Yaoundé ne s’est pas encore prononcé, mais d’aucuns redoutent du dévoilement de ce dernier, puisqu’il organiserait des messes de minuit dans son domicile à Odza.