La presse est l’un des premiers reflets d’un pays à l’international, c'est-à-dire, l’un des indicateurs de la solidité, surtout démocratique, d’un pays. Que pensent donc nos voisins de notre pays ? A mon avis, pas que du bien !
Voilà un illuminé, Gilbert Baongla invité sur Canal 2 dans Arène, émission que je croyais jusque là très sérieuse. La question se pose donc de savoir pourquoi un discours aussi incohérent, sortie de la bouche du premier abrutit est diffusé sur une chaîne qui je le répète, avait jusque là toute mon estime. Analysons les faits.
Il dit aussi avoir fréquenté avec Charles de Galles, fils de la reine d’Angleterre âgé de 63 ans ; mais, Paul Biya en a 79 aurait donc fait Baongla à 16 ans .Bien qu’à cet âge tout adolescent soit productif, cela me laisse coi. Il se dit maçon et dit avoir refusé tout les postes de dirigeant ;or, la règle première de la maçonnerie est l’ascension sociale, notamment à l’aide de postes(Baongla ajoute lui-même que les maçons « aiment le pouvoir .») Et puis petite confidence, je vous avoue que j’ai du mal à voir ce clochard au sein de la maçonnerie.
Tout cela pour dire que la presse est un facteur de contribution du déclin du Cameroun ; et avec des épisodes comme ceux de l’invitation de Gilbert Baongla, elle contribue à se décrédibiliser aux yeux de l’opinion publique, du fait de son amateurisme. Voilà la sottise de la presse au Cameroun.