Bakassi: Les nigérians en rébellion contre les autorites camerounaises
DOUALA - 07 MARS 2013
© Pierre–Alexis Kaptchouang | La Nouvelle Expression
Au bilan du soulèvement populaire de cette communauté dans la localité de Békumu dans l’arrondissement de Bamusso, d’importants dégâts matériels, le palais royal incendié, et le maire en cavale, principale cible d’une communauté en furie.
© Pierre–Alexis Kaptchouang | La Nouvelle Expression
Au bilan du soulèvement populaire de cette communauté dans la localité de Békumu dans l’arrondissement de Bamusso, d’importants dégâts matériels, le palais royal incendié, et le maire en cavale, principale cible d’une communauté en furie.
Gideon Tandjong, sous – préfet de
Bamusso, un arrondissement de la zone de Bakassi n’en revient pas
lorsque le reporter de La Nouvelle Expression le joint au téléphone ;
«c’est bien vrai ; il s’agit des ressortissants nigérians qui constitue
plus de 90% de la population de cette localité» ; il réagissait ainsi à
l’information selon laquelle cette localité fait l’objet, depuis hier
après midi, d’un assaut des nigérians, principalement pêcheurs dans leur
majorité, qui se sont pris depuis la mi – journée d’hier aux édifices
publics et privées dans cette localité où d’important dégâts matériels
ont déjà été dénombrés, notamment des maisons incendiées, la chefferie
de second dégrée mise à feu, ainsi que les bureaux de transport
maritime. Plus encore, les assaillants s’en sont pris au maire de cette
localité qui a dû s’enfuir dans les forêts pour échapper à la fureur de
des poursuivants où il est resté en cavale jusqu’à une heure tardive.
Sur les causes de ce soulèvement, des sources concordantes révèlent que cette attaque prend sa source dans les récentes décisions du maire de Bamusso qui avait pris l’initiative de revoir à la hausse certaines taxes communales. Une décision qui n’aurait pas plu aux contribuables de cette localité, majoritairement des nigérians qui n’ont pas attendu pour manifester leur ras–le-bol. La chefferie en paiera les dégâts collatéraux à cause des origines du maire qui est un prince du coin.
Saisi, le sous-préfet de Bamusso a pris des mesures classiques pour ramener l’ordre et assurer la sécurité du maire dont la vie était menacée. Des éléments des forces de maintien de l’ordre, et plus particulièrement de la gendarmerie ont immédiatement été déployés, malgré leur nombre et les moyens dérisoires dont ils disposent. Gidéon Tanjong optera pour la carte de l’apaisement, appelant les uns et les autres au calme et à la sérénité. Par la suite, il prendra des mesures dites conservatoires dont la plus importantes était sa décision de suspendre tout changement intervenu dans les taxes communales ; «les taxes imposées restent celles qui ont été en vigueur jusqu’à nouvel ordre, rapportera le chef de terre». Sur le coup, il fera savoir que «des mesures ont été prises pour faire la lumière sur les origines réelles et les auteurs de ces actes d’incivisme».
Par ailleurs, des sources rapportent que ces actes viennent ainsi s’ajouter à plusieurs autres perpétrées jusqu’ici contre les autorités camerounaises, rappelant que des gendarmes de cette localité ont été attaqués et copieusement battus en fin d’année dernière entre autre. Jusqu’à la tombée de la nuit, la situation précaire qui régnait sur l’arrondissement.
Des soubresauts qui indiquent que le Cameroun aura du mal à exercer sa pleine autorité sur cette partie du territoire laborieusement conquise au voisin nigérian.
Sur les causes de ce soulèvement, des sources concordantes révèlent que cette attaque prend sa source dans les récentes décisions du maire de Bamusso qui avait pris l’initiative de revoir à la hausse certaines taxes communales. Une décision qui n’aurait pas plu aux contribuables de cette localité, majoritairement des nigérians qui n’ont pas attendu pour manifester leur ras–le-bol. La chefferie en paiera les dégâts collatéraux à cause des origines du maire qui est un prince du coin.
Saisi, le sous-préfet de Bamusso a pris des mesures classiques pour ramener l’ordre et assurer la sécurité du maire dont la vie était menacée. Des éléments des forces de maintien de l’ordre, et plus particulièrement de la gendarmerie ont immédiatement été déployés, malgré leur nombre et les moyens dérisoires dont ils disposent. Gidéon Tanjong optera pour la carte de l’apaisement, appelant les uns et les autres au calme et à la sérénité. Par la suite, il prendra des mesures dites conservatoires dont la plus importantes était sa décision de suspendre tout changement intervenu dans les taxes communales ; «les taxes imposées restent celles qui ont été en vigueur jusqu’à nouvel ordre, rapportera le chef de terre». Sur le coup, il fera savoir que «des mesures ont été prises pour faire la lumière sur les origines réelles et les auteurs de ces actes d’incivisme».
Par ailleurs, des sources rapportent que ces actes viennent ainsi s’ajouter à plusieurs autres perpétrées jusqu’ici contre les autorités camerounaises, rappelant que des gendarmes de cette localité ont été attaqués et copieusement battus en fin d’année dernière entre autre. Jusqu’à la tombée de la nuit, la situation précaire qui régnait sur l’arrondissement.
Des soubresauts qui indiquent que le Cameroun aura du mal à exercer sa pleine autorité sur cette partie du territoire laborieusement conquise au voisin nigérian.