Bagarre entre policiers et militaires à Pk 10: Joseph Béti Assomo annonce des sanctions
DOUALA - 06 FEV. 2013
© B-P.D. | Le Messager
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La
commission d’enquête mise sur pied par le gouverneur de la région du
Littoral vise à dégager les responsabilités et punir les coupables.
Cette commission d’enquête que vient
de mettre sur pied le patron de la région veut faire la lumière sur la
bagarre qui a eu lieu vendredi dernier à pk10, une banlieue de Douala. «
Les coupables seront bien sanctionnés. Parce que nous sommes dans un
Etat qui se respecte. Chacun ne peut pas faire tout ce qu’il veut en
pensant être au dessus de la loi. Personne, même pas les hommes en tenue
ne le sont. Il faut vraiment sévir, trop c’est trop », gronde-t-on au
secrétariat du gouverneur de la région à Bonanjo. Une réaction somme
toute compréhensible. D’autant plus que depuis un laps de temps, les
forces du maintien de l’ordre, dans la cité économique s’illustrent de
plus en plus par des actes de vandalisme, déshonorant de ce fait même le
corps du métier auquel elles appartiennent. « Des séquences de cette
bagarre ont été abondamment filmées », confie Joseph Beti Assomo. Qui
affirme être en possession de quelques clichés. Lesquels pourront
permettre à la commission d’enquête mixte (gendarmerie, police et
forces de défense) de sanctionner les coupables.
Vendredi 1er février 2013, les populations de pk10 ont vécu une scène digne des films hollywoodiens. Une rixe entre policiers et militaires a dégénéré. Il aura fallu de peu pour qu’on enregistre des morts à la pelle.
Selon un pompiste d’une station d’essence qui a vécu la scène, un conducteur de moto taxi serait à l’origine de la bagarre. « Un conducteur de moto s’est présenté vers 10h à la station avec un billet de 10.000 Fcfa. Il voulait acheter du carburant pour 1000 F. En l’absence de billets de banque, mon collègue lui a proposé de lui donner la différence en pièces de 500F », raconte-t-il dans le quotidien Cameroun Tribune. Selon le même confrère, d’après un autre témoin, le client aurait refusé de prendre la monnaie, estimant qu’il ne pouvait pas traîner autant de pièces d’argent. « Le pompiste aurait donc traité l’homme de benskineur [transporteur par moto-taxi]. Le client n’a pas apprécié l’invective et a empoigné le pompiste ». Sur ce, des policiers descendront d’un pick-up des équipes spéciales d’interventions rapides (Esir) et passeront à l’action. « Le client de la station s’est éclipsé un instant et a passé un coup de fil avant de revenir dans la bagarre », allègue un autre témoin de la scène, toujours dans les colonnes de Cameroun Tribune. En peu de temps, une vingtaine de militaires débarquera sur les lieux. Le crépitement des armes ne se fera pas attendre. « Les huit policiers des Esir ont été molestés, quatre parmi eux ont été emmenés de force à bord de leur pick-up au camp du Génie militaire, situé non loin de la station », affirme le confrère.
Attendus, les résultats de l’enquête permettront de dégager les responsabilités des uns et des autres dans cette bagarre de plus. « Des coupables, assure-t-on avec véhémence dans les services du gouverneur sauront à quelle sauce ils seront mangés. »
Vendredi 1er février 2013, les populations de pk10 ont vécu une scène digne des films hollywoodiens. Une rixe entre policiers et militaires a dégénéré. Il aura fallu de peu pour qu’on enregistre des morts à la pelle.
Selon un pompiste d’une station d’essence qui a vécu la scène, un conducteur de moto taxi serait à l’origine de la bagarre. « Un conducteur de moto s’est présenté vers 10h à la station avec un billet de 10.000 Fcfa. Il voulait acheter du carburant pour 1000 F. En l’absence de billets de banque, mon collègue lui a proposé de lui donner la différence en pièces de 500F », raconte-t-il dans le quotidien Cameroun Tribune. Selon le même confrère, d’après un autre témoin, le client aurait refusé de prendre la monnaie, estimant qu’il ne pouvait pas traîner autant de pièces d’argent. « Le pompiste aurait donc traité l’homme de benskineur [transporteur par moto-taxi]. Le client n’a pas apprécié l’invective et a empoigné le pompiste ». Sur ce, des policiers descendront d’un pick-up des équipes spéciales d’interventions rapides (Esir) et passeront à l’action. « Le client de la station s’est éclipsé un instant et a passé un coup de fil avant de revenir dans la bagarre », allègue un autre témoin de la scène, toujours dans les colonnes de Cameroun Tribune. En peu de temps, une vingtaine de militaires débarquera sur les lieux. Le crépitement des armes ne se fera pas attendre. « Les huit policiers des Esir ont été molestés, quatre parmi eux ont été emmenés de force à bord de leur pick-up au camp du Génie militaire, situé non loin de la station », affirme le confrère.
Attendus, les résultats de l’enquête permettront de dégager les responsabilités des uns et des autres dans cette bagarre de plus. « Des coupables, assure-t-on avec véhémence dans les services du gouverneur sauront à quelle sauce ils seront mangés. »