Bafoussam: Stupeur au quartier Banengo - La dépouille d’une demoiselle assassinée à Douala et dont les organes génitaux ont été amputés crée la panique
Yaoundé, 12 Décembre 2012
© Jérôme Serge Todjom | L'Actu
Crime passionnel ou mysticisme, personne ne peut expliquer les raisons du forfait commis samedi 08 décembre dernier au quartier Bilongue à Douala. Ce qui est sûr, c'est que malgré que la scène se soit déroulée à Douala, la nouvelle a vite gagné Bafoussam avec l’arrivée du corps de la victime au domicile familial très tôt dans la matinée de dimanche 09 décembre 2012. Plus d'un demi-millier de personnes a fait le déplacement du quartier Banengo, pour vivre les faits.
Sur le sol du salon familial, gît le corps de Fanny, la vingtaine bien entamée. Elle porte une grosse blessure sur le visage; des ouvertures sur le ventre et sur la poitrine, on dirait à l'aide d'un couteau. Le fait le plus marquant, est que ses organes génitaux sont amputés. «Nous avons reçu les appels téléphoniques venant de Douala que ma petite sœur venait d’être froidement tuer par son amant au domicile de notre sœur aînée au quartier Bilongue. Et que, son bourreau menaçait d’incendier la maison au cas où quelqu'un venait à intervenir», renseigne le frère aîné de la victime.
Ce dernier, qui connait bien le bourreau de sa sœur, ne comprend pas comment cette idylle s'achève par un drame. «Tout le monde avait tenté de mettre fin à cette relation, au vue du comportement de D. allias Pablo, réputé pour ses actes de violences, délinquance, et aussi grand, consommateur de cannabis. Mais, je ne comprends pas ce qu’il voulait faire avec l'organe génital de ma sœur», se demande-t-il.
Non loin du lieu des pleurs, au quartier Toket, les restes du corps calciné de l'assassin sont aussi arrivés au domicile des parents, et le père se refuse à le recevoir, la curiosité est à son comble, chacun veut en avoir le cœur net. Il se dit qu'après son forfait, ce dernier n'a pas résister à la fougue de la population du quartier Bilongue à Douala, qui l'ont brûlé vif. «Après son forfait, il s'est enfermé dans la maison, après avoir coupé le courant autour de 17h. Il a tenté d'incendier la maison qui, heureusement, n'a pas abouti. Et lorsqu’il a essayé de s’échapper, les populations ont fini avec lui, tenant une partie des organes génitaux de sa victime entre les mains», témoigne une autre source. «Si les enfants pouvaient comprendre les conseils des parents!» S'écrie un voisin pour traduire l'hostilité de cette famille qui n'a jamais cautionné l’amitié des deux jeunes gens.
Bien connu des populations du quartier Socada à Bafoussam selon une source crédible, être cherché par la police pour coups et blessures mortelles sur une personne, D. allias Pablo s'était réfugié à Douala. Il a été rejoint quelques temps après par sa dulcinée, qui ne voulait rien entendre de ce qu'elle considérait comme des commérages à l'endroit de son amant. Il se dit que cette dernière est décédée enceinte de deux mois. Un meurtre qui vient alimenter les commentaires sur le climat d’insécurité qui prévaut dans la capitale régionale de l'Ouest ces derniers jours.
© Jérôme Serge Todjom | L'Actu
La dépouille d’une demoiselle assassinée à Douala et dont les organes génitaux ont été amputés crée la panique.
Crime passionnel ou mysticisme, personne ne peut expliquer les raisons du forfait commis samedi 08 décembre dernier au quartier Bilongue à Douala. Ce qui est sûr, c'est que malgré que la scène se soit déroulée à Douala, la nouvelle a vite gagné Bafoussam avec l’arrivée du corps de la victime au domicile familial très tôt dans la matinée de dimanche 09 décembre 2012. Plus d'un demi-millier de personnes a fait le déplacement du quartier Banengo, pour vivre les faits.
Sur le sol du salon familial, gît le corps de Fanny, la vingtaine bien entamée. Elle porte une grosse blessure sur le visage; des ouvertures sur le ventre et sur la poitrine, on dirait à l'aide d'un couteau. Le fait le plus marquant, est que ses organes génitaux sont amputés. «Nous avons reçu les appels téléphoniques venant de Douala que ma petite sœur venait d’être froidement tuer par son amant au domicile de notre sœur aînée au quartier Bilongue. Et que, son bourreau menaçait d’incendier la maison au cas où quelqu'un venait à intervenir», renseigne le frère aîné de la victime.
Ce dernier, qui connait bien le bourreau de sa sœur, ne comprend pas comment cette idylle s'achève par un drame. «Tout le monde avait tenté de mettre fin à cette relation, au vue du comportement de D. allias Pablo, réputé pour ses actes de violences, délinquance, et aussi grand, consommateur de cannabis. Mais, je ne comprends pas ce qu’il voulait faire avec l'organe génital de ma sœur», se demande-t-il.
Non loin du lieu des pleurs, au quartier Toket, les restes du corps calciné de l'assassin sont aussi arrivés au domicile des parents, et le père se refuse à le recevoir, la curiosité est à son comble, chacun veut en avoir le cœur net. Il se dit qu'après son forfait, ce dernier n'a pas résister à la fougue de la population du quartier Bilongue à Douala, qui l'ont brûlé vif. «Après son forfait, il s'est enfermé dans la maison, après avoir coupé le courant autour de 17h. Il a tenté d'incendier la maison qui, heureusement, n'a pas abouti. Et lorsqu’il a essayé de s’échapper, les populations ont fini avec lui, tenant une partie des organes génitaux de sa victime entre les mains», témoigne une autre source. «Si les enfants pouvaient comprendre les conseils des parents!» S'écrie un voisin pour traduire l'hostilité de cette famille qui n'a jamais cautionné l’amitié des deux jeunes gens.
Bien connu des populations du quartier Socada à Bafoussam selon une source crédible, être cherché par la police pour coups et blessures mortelles sur une personne, D. allias Pablo s'était réfugié à Douala. Il a été rejoint quelques temps après par sa dulcinée, qui ne voulait rien entendre de ce qu'elle considérait comme des commérages à l'endroit de son amant. Il se dit que cette dernière est décédée enceinte de deux mois. Un meurtre qui vient alimenter les commentaires sur le climat d’insécurité qui prévaut dans la capitale régionale de l'Ouest ces derniers jours.