Bafoussam: Des fumeurs de chanvre indien dans les Lycées et Collèges
Yaoundé, 10 Décembre 2012
© Emmanuel Kouayep | La Météo
Dans presque tous les lycées et collèges de la Mifi, une caste de fumeurs de chanvre indien trouble la quiétude des autres élèves.
© Emmanuel Kouayep | La Météo
Dans presque tous les lycées et collèges de la Mifi, une caste de fumeurs de chanvre indien trouble la quiétude des autres élèves.
En l'espace de deux semaines au cours
du mois de novembre 2012, 10 élèves ont été exclu du complexe
polytechnique bilingue Tama (Copobit) de Bafoussam ont été traduits au
conseil de discipline pour avoir été surpris en train de fumer le
chanvre indien au sein du campus. Le fondateur du Copobit Joseph Ouahouo
Tama a été sans pitié: «Tout élève surpris ou même soupçonné de
consommer du chanvre chez nous est exclu et nous irons jusqu'au bout de
cette opération».
Epidémie de chanvre.
A la suite d'une enquête menée depuis la rentrée du 03 septembre 2012, il ressort que le chanvre est consommé par une caste d'élèves qui se recrutent dans presque tous les lycées et collèges publics et privés du département de la Mifi: Lycée Bilingue de Baleng, lycée de Kena, lycée bilingue de Gouache, collège Tankou, institut Tcheutchoua; lycée classique de Bafoussam, les deux lycées techniques de Bafoussam, le collège Voltaire, le Copobit, lycée de Ndiengdam, lycée de Tougang, collège Hedj, lycée de Djuinang, collège la confiance. Selon l'enquête, ils fument en groupe. Ils arrivent au sein de leur établissement avec des bouts de chanvre enfouis dans leurs chaussettes. Ils s'offrent des pauses pour fumer. Conséquences: On enregistre par jour une série de bagarres entre eux. Ils sont agressifs vis-à-vis de leurs enseignants. Ils font la cour bruyamment et insolemment à leurs enseignantes. Ils sont cités parmi les auteurs des actes de criminalité à l'ouest. Le cas le plus récent demeure le viol et l'assassinat d'une fille de 14 ans élève au lycée de Djuinang le 22 novembre dernier de retour des classes. Plus grave, selon la même enquête, tout autour de ces établissements scolaires indexés ont poussé du sol des petits champs où la culture du chanvre indien est entretenue. La situation est grave dans la Mifi. Le phénomène de consommation du chanvre s'est vite rependu à l'Ouest. Quelques élèves ont été appréhendés en train de fumer quelques bétons au lycée bilingue de Baham dans les hauts plateaux. En dehors du fondateur du Copobit qui a réagi en excluant 10 fumeurs de chanvre de son établissement, aucun des responsables du Minsec de l'Ouest n'a daigné bouger pour décrier ce phénomène qui fait des ravages dans les lycées et collèges de la région de l'Ouest depuis belle lurette.
Epidémie de chanvre.
A la suite d'une enquête menée depuis la rentrée du 03 septembre 2012, il ressort que le chanvre est consommé par une caste d'élèves qui se recrutent dans presque tous les lycées et collèges publics et privés du département de la Mifi: Lycée Bilingue de Baleng, lycée de Kena, lycée bilingue de Gouache, collège Tankou, institut Tcheutchoua; lycée classique de Bafoussam, les deux lycées techniques de Bafoussam, le collège Voltaire, le Copobit, lycée de Ndiengdam, lycée de Tougang, collège Hedj, lycée de Djuinang, collège la confiance. Selon l'enquête, ils fument en groupe. Ils arrivent au sein de leur établissement avec des bouts de chanvre enfouis dans leurs chaussettes. Ils s'offrent des pauses pour fumer. Conséquences: On enregistre par jour une série de bagarres entre eux. Ils sont agressifs vis-à-vis de leurs enseignants. Ils font la cour bruyamment et insolemment à leurs enseignantes. Ils sont cités parmi les auteurs des actes de criminalité à l'ouest. Le cas le plus récent demeure le viol et l'assassinat d'une fille de 14 ans élève au lycée de Djuinang le 22 novembre dernier de retour des classes. Plus grave, selon la même enquête, tout autour de ces établissements scolaires indexés ont poussé du sol des petits champs où la culture du chanvre indien est entretenue. La situation est grave dans la Mifi. Le phénomène de consommation du chanvre s'est vite rependu à l'Ouest. Quelques élèves ont été appréhendés en train de fumer quelques bétons au lycée bilingue de Baham dans les hauts plateaux. En dehors du fondateur du Copobit qui a réagi en excluant 10 fumeurs de chanvre de son établissement, aucun des responsables du Minsec de l'Ouest n'a daigné bouger pour décrier ce phénomène qui fait des ravages dans les lycées et collèges de la région de l'Ouest depuis belle lurette.