AVEU:ISSA TCHIROMA FORCE LA « PILULE » ELECAM :: CAMEROON

Tchiroma:Camer.beDevant le constat d’échec dans la réception des candidatures de l’organe chargé d’organiser les élections au Cameroun, le porte-parole du  gouvernement dans une diatribe acerbe envers des cibles factieuses selon lui, a voulu faire comprendre aux peuples camerounais que rien n’est à craindre en ce qui concerne leurs soupçons sur des tripatouillages avenirs du scrutin. Mensonge délibéré ou ignorance des enjeux ? Enquête.

La frustration est peut-être à son comble et l’idée générale de voir compter le vote du peuple semble virer vers « l’accessoirité » de ce vote important car pour beaucoup d’observateurs camerounais et électeurs, le vote est biaisé d’avance dans plusieurs localités. Simplement en regardant le métrage effectué dans certaines localités à forte coloration opposante par le parti au pouvoir ou proche du pouvoir selon le côté où l’on se trouve, tout porte à croire que des stratégies comme à l’époque du vote avec plusieurs cartes nationales sont déjà prêtes pour s’assurer d’une victoire qui consolidera les acquis fragiles de maires ou députés sans bilan et aux scandales à répétitions enregistrés ça et là.

Pourquoi le porte parole du Gouvernement a-t-il essayé de persuader tous les journalistes présents de la capacité d’Elecam à pouvoir réguler le double scrutin prochain sans prendre de partie ? Une pilule difficile à avaler.

Marafa Hamidou Yaya avait raison du fond de sa cellule en commettant une lettre dans laquelle il avait alors émis de fortes réserves sur l’indépendance de cet organe truffé en large majorité de fidèles lieutenants de Paul Biya, Président National du RDPC. La preuve 343 recours soit 267 pour les municipales et 76 pour les législatives, ont été introduits pour contester certaines stupides décisions partisanes d’agents d’Elecam qui, au regard, procédaient à une justice de deux poids deux mesures.

Selon le porte parole du Gouvernement Issa Tchiroma Bakary, pour les recours des législatives la Cour Constitutionnelle a enregistré 7 décisions favorables, 20 désistements et 49 rejets (pour la plupart pour la forme et le défaut de qualité). De l’autre côté, les municipales ont enregistré 30 décisions favorables et le reste rejeté.

Destin nébuleux

 

 

Les vérités ne cessent de tomber depuis qu’Elecam a été reconnu coupable de « tripatouillages » et de « prise de position » dans la réception des candidatures par la Cour Suprême siégeant en lieu et place du Conseil constitutionnel et la chambre administrative de la Cour Suprême.

 

A l’orée où le simple débat sur les procédures de vote divise tout le conseil électoral et la direction générale des élections en qui avoir confiance sur le bon déroulement du double scrutin législatif-municipal ? On vient de faire le constat amer  qu’aucunes sanctions jusqu’alors ne sont tombées pour dessaisir de leurs fonctions tous ses employés indésirables, aux prises de décisions « bizarres » et aux parrainages de couloirs. Ces derniers qui ont jeté le discrédit et le doute sur l’indépendance de l’organe des élections au Cameroun, feront encore partie de la chaine de décision en ce qui concerne les délibérations du vote couplé le 30 Septembre 2013.

 

Le peuple sera-t-il le véritable arbitre de la démocratie ? NON serait la réponse en toute force. A part si une coalition « SAUVONS LE CAMEROUN » se met en marche pour défendre avec les armes en leurs possessions le vrai vote effectué en contrôlant les manœuvres de fraude du RDPC comme au Sénégal. Affaire à suivre.

 

© Camer.be : Yannick Ebosse

 



31/08/2013
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