Il allait être 5 h 30 hier matin lorsque les secours ont été appelés avenue du Cameroun à Bruyères. Un incendie venait de se déclarer au tabac-presse « La Civette ». Le commerce a été entièrement détruit. «J’ étais venu chercher les journaux à 4 h 45 pour les apporter aux diffuseurs.
Je n’ai rien remarqué, rien senti. J’ai emmené le chien avec moi. Heureusement », raconte, abattu, Régis Perrin, le propriétaire de « La Civette », le tabac-presse situé au cœur de Bruyères.
Lorsque les soldats du feu arrivent sur place à 5 h 30, le commerce est entièrement envahi par les fumées. « Nous étions face à un volume clos sans arrivée d’air, sans oxygène », explique l’adjudant-chef Philippe Colin, chef de groupe.
Les fumées envahissent également les deux appartements situés au-dessus du commerce. Au premier étage, les occupants des lieux sont absents. Ce qui n’est pas le cas au second étage où réside un couple de personnes âgées. L’homme réussit à sortir seul de l’appartement. En revanche, son épouse, gênée par la fumée, reste bloquée dans la chambre. Elle a dû être secourue par les soldats du feu, sans toutefois être hospitalisée. Néanmoins, les occupants de ces deux appartements ont dû être relogés.
Le commandant Fabrice Crussière et le capitaine David Bonnard, chef de colonne, se sont rendus sur les lieux de l’incendie. On notait également la présence de Christian Tarantola, conseiller général.
Les dégâts sont considérables. « La Civette » avait été entièrement rénovée au mois de décembre. D’après les premières constatations, l’origine de l’incendie viendrait de l’arrière du commerce. Les gendarmes de la brigade de Bruyères, sous les ordres du chef Angélique Excoffier, sont chargés de déterminer les causes exactes du sinistre. La circulation a été coupée, avenue du Cameroun, durant toute la durée des opérations. Une déviation a été mise en place.