Avant sa mort, Ahmadou Ahidjo aurait prédit la triste fin du règne de Paul Biya
Source: Camerounweb 28 07 2017
Trop de bureaucratie au Cameroun a développé certains réflexes incompatibles avec la réalité, qui au fil des ans a fini par s’imposer comme une qualité pour certains actes impondérés du régime Biya.
La rigueur et la moralisation s’est muées en laxisme et corruptions, débauche et perversions, aliénation et népotisme.
Comment imaginé un pays en pleine expansion, en bonne santé économiquement et confié à Paul Biya par le défunt Président Ahmadou Ahidjo le 06 Novembre 1982 par un simple discours de circonstance.
Un Cameroun qui disposait des atouts importants avec à la clé une économie en plein essor et une politique d’équilibre régionale adaptée au contexte du développement.
Le Président Ahmadou Ahidjo qui, à la fin des année 82 avec moins de ministres pouvait s’enorgueillir de son bilan et de l’héritage laissé à son traditionnel successeur Paul Biya.
Il avait réussi la pari de doter le Cameroun des infrastructures indispensables pour son développement. Une flotte (CAMAIR), un paquebot (CAMSHIP), un réseau ferroviaire réaménagé et structuré (REGIFERCAM), des zones franches (MAGZI), plus de 1000 Km axes bitumés, des voies de communication reliant les différentes provinces et différentes villes historiques telles-que Bafoussam, Bamenda, Douala, Nkongsamba, Yabassi, Foumban,Tiko, Buéa, Edea, Kribi, Bertoua, Ngaoundéré, Garoua, Maroua, Kousseri, Yaoundé, Bafia…. Plus de 2300 km voies secondaires.
En matière de formation, des grandes écoles équipés recevaient tous les ans les meilleurs étudiants des quatres coins du pays. Tout cet exploit, dans une période où il fallait aimer son pays et avoir de l’audace pour s’affranchir des injonctions d’une France encore endettée par le plan Marshall de l’après occupation.
Cet état des lieux permet de confirmer sans ambages l’échec du régime Biya sur 34 ans de pouvoir sans partage dans un pays à revenus intermédiaires avec une population laborieuse et une jeunesse formée et dynamique. Cette banqueroute devient encore plus déplorable et insupportable quand des investisseurs étrangers viennent à leur tour paupériser le peuple Camerounais et occuper des espaces économiques sans aucun cahier de charge.
Des entreprises cédées au franc symbolique sans rien attendre en contre partie, sans aucune protection sociale, sans aucun investissement d’envergure, sans aucune justice sociale pour garantir à juste valeur les repartions des richesses afin de permettre à chaque Camerounais de se soigner et de vivre décemment.
Tout est fait anarchiquement à l’emporte pièce, seul le nombre de ministres est pris au sérieux. Pour 20 millions de camerounais l’enjeu est le plus porté sur les nominations. Un gouvernement tous les deux semestres. Un pays où si tu n’es pas ministre, tu n’es pas intellectuel, tu n’es rien. Le secteur privé banalisé est devenu une vache à lait pour les ministres véreux en quête d’espaces pour blanchir l’argent sale et qui se cache avec perfidie dans les tuniques du RDPC pour narguer la jeunesse désorientée et affamée venue applaudir les discours de non sens.
Un ministre de l’habitat et du développement urbain, un ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, des Communautés Urbaines. Pour quoi faire dans un pays où tout est délabré, où tout est à refaire?
Le Cameroun n’est plus que l’ombre de lui même. Un pays sans plan d’urbanisation où des maisons s’écroulent à tous vents, des inondations font des victimes partout, des artères principales enfoncées dans la boue et impraticables, des axes routiers fendus, des ponts écroulés, des chantiers interminables.Voilà un vrai pays du renouveau, du pays émergent, de la rigueur et de la moralisation où le Président de la République n’est jamais présent où les ministres improductifs en profitent pour faire circuler des mallettes d’argent.
Le Président Ahmadou Ahijo en son temps aimait son pays et avec moins de ministres avait rendu le Cameroun visible sur la carte du monde. La preuve: Le Palais d’Etoudi, la CRTVr, les différents immeubles ministériels.
La recherche était au centre de ses préoccupations, l’IRA avait atteint son apogé en formant des ingénieurs agronomes pour rendre réelle l’auto suffisance alimentaire, le CRADAT pour des experts pour la sécurité à l’emploi, les Ecoles des Travaux, le Cuss pour former des médecins, l’Ecole Militaire Inter Armes, l’Ecole Normale, les Facultés, l’Ecole Polytechnique à son époque était dotés des enseignants canadiens, chassé par les nullards Français.
Une période où la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale était érigée en banque d’investissements durables (Immeubles, Hôpitaux, Ecoles…) faisant à elle seule chaque année des investissements qui ont développé les secteurs clés de l’économie au Cameroun. Quand un étranger entrait par le port de Douala après l’église du centenaire il était satisfait de voir un pays en pleine expansion. Après ce constat élogieux de l’ère Ahidjo, Il y a lieu de se demander: Où est passé toute cette jeunesse formée et outillée pour développer le Cameroun?
Parmi les illuminés d’aucuns spéculent et pensent que le Président Ahmadou Ahidjo avant sa mort en exil loin du Cameroun notamment au Sénégal avait fait un vœu de maudire le Président Paul Biya. Certaines indiscrétions sont elles fondées à l’allure où vont les choses? Personne ne saura le dire avec exactitude. Mais de la manière dont les événement se multiplient suscite des interrogations.
Ce qui faire dire que le Président de la République du Cameroun Paul Biya a un souci à se défaire d’un spectre laissé par le défunt Président Ahmadou Ahidjo, ce qui fait soupçonner la présence d’un Marabout Sénégalais depuis un certain temps au Cameroun spécialement pour éloigner cette malédiction du Palais présidentiel jusqu’à lors habité dans les un huitième de ses compartiments.
Ces mêmes indiscrétions parlent d’un pacte secret passé entre les deux hommes qu’ils s’étaient convenus de garder. Sinon comment un pays avec autant de richesses, de ressources humaines, matérielles avec des experts respectés dans tous les domaines ne parvient pas à s’extraire de la misère, de la pauvreté. Il y a surement un mystère derrière tout ces échecs.
C’est le lieu de penser que quelque chose de très fort s’était passée entre Ahidjo et Biya et qu’une malédiction s’est abattu sur le Cameroun du genre:
« Toi là, oui Toi là, je dis bien toi là qui me condamne par contumace, l’homme a qui j’ai tout donné, les honneurs, l’argent, le Pouvoir. Tu ne feras rien de durable avec ce Pouvoir. Tu vas beau courir, mentir mon Peuple, acheter à coups de milliards des honneurs, durer autant que que possible sur ce piédestal sur lequel je t’ai librement placé. Aucune œuvre ne portera véritablement ton nom pour la gloire. L’histoire se retournera contre toi à un moment inattendu et ses mémoires te dé mesureront comme tu le fais pour moi. Ta dérive tu la vivras dans ta chair et dans ton esprit. Le discrédit de tes actes, la perfidie et l’hypocrisie de ton entourage qui chante les louanges en ton nom feront l’objet de ta chute. QUI TUE PAR L’ÉPÉE MOURRA PAR L’ÉPÉE… Ainsi soit-il !!!