Au Tribunal: Etoundi Oyono appelle Biya à limoger Esso
Yaoundé, 01 Août 2013
© THADDEE MARTIAL | L'Anecdote
Alors que les débats de fond s'ouvrent le 02 aout prochain, l'actuel Directeur général du Port autonome de Douala invite son conseil à saisir la présidence de la République en vue du limogeage du Garde des sceaux.
© THADDEE MARTIAL | L'Anecdote
Alors que les débats de fond s'ouvrent le 02 aout prochain, l'actuel Directeur général du Port autonome de Douala invite son conseil à saisir la présidence de la République en vue du limogeage du Garde des sceaux.
C'est à n'en point douter le 02 août
prochain que vont s'ouvrir les débats devant le Tribunal de grande
instance du Mfoundi siégeant en matière criminelle dans l'affaire
Ministère public contre Emmanuel Etoundi Oyono Directeur général du port
autonome de Douala reconnu coupable selon l'instruction judiciaire des
faits de complicité d'usage de faux. Les faits remontent du temps de son
magistère à la Maetur. Le Directeur général d'alors avait en effet
«offert gracieusement la somme de 1 500 000 de Frs CFA» à des
journalistes ainsi que des insertions publicitaires au journal le Devoir
de Harris Mintya et la Nation de Serge Sabouang; dans l'intention
inavouée, croit savoir le magistrat instructeur, de permettre la
publication dans ces journaux du faux document attribué à Laurent Esso,
Secrétaire général de la présidence de la République à l'époque des
faits.
L'audience de vendredi dernier aura duré à peine une demi-heure. Juste le temps pour le Ministère public représenté par Fabo Onana de communiquer sa liste de témoins. Cinq au total: Etoundi Oyono lui-même, Serges Sabouang, Harris Mintya, Manga Louis Roger, l'actuel Dg de la Mission d'aménagement de terrains urbains et ruraux (Maétur) et le Directeur des Affaires financières de la même structure, Amvene Engolo Marcel.
Dilatoire
Le conseil de l'accusé a évoqué des soucis de santé pour leur client et sollicité un renvoi en septembre 2013. Cet argument sera balayé d'un revers de la main par le Procureur de la République qui croit y voir une fuite en avant de la part des conseils de l'accusé. Bien plus ils évoqueront que leur client aurait été entendu lors des enquêtes préliminaires en leur absence.
La tête d'Esso mise à prix
Selon des indiscrétions glanées à bonne source, l'actuel Dg du Pad va par la suite convoquer une réunion de crise dans les salons huppés d'un hôtel de la place. Y prennent part des journalistes, des acteurs de la société civile, de hautes personnalités ainsi que ses avocats. L'objectif visé par cette rencontre étrange est de statuer sur la méthode à mettre en œuvre pour mettre le garde des sceaux à la potence. La recette est vite trouvée: Une lettre à adresser au Chef de l’État pour exiger le limogeage de Laurent Esso puis une série d'émission commandée dans certains médias audiovisuels et de presse écrite.
C'est d'ailleurs en conséquence que les observateurs avisés assisteront au lynchage médiatique de Lorenzo samedi 27 juillet dernier; le lendemain de la réunion secrète où chaque participant selon notre informateur serait reparti avec 500 000 frs CFA; exception faite des journalistes qui devaient se rendre au Pad hier (mercredi ndlr) pour leur décharge. Total arithmétique fait, ce sont quelques millions qui auront été dépensés au regard du nombre de personnes sur ce plateau tv. A se demander d'où vient tout cet argent. Dans l'espoir que ce n'est pas des caisses du Pad. D'ailleurs l'on ne comprendra jamais assez comment quelqu'un qui se dit d'une «rectitude» ( ?) morale à nulle autre pareille a pu puiser dans les caisses de l’État pour assouvir sa soif de vengeance et de manipulation de la presse. De là à croire qu'il serait le véritable auteur de ce faux document il n'y qu'un pas. Comment ce haut commis n'a-t-il pas vu que le document était faux? (cachet illisible, signature imitée, faute d'orthographe ...).
Dans son «honnêteté», comment expliquer ces élans aveu de corruption de l'ancien Dg de la Maetur aujourd'hui? Lui qui a donné des millions de l’État pour assouvir ses besoins personnels. La Conac devrait elle aussi voir clair dans ces déclarations de l'accusé d'aujourd'hui d'avoir corrompu des journalistes un peu comme avec Marlène Emvoutou à la Fécafoot.
D'ailleurs une source rapporte qu'elle aura été victime des élans impérialiste de cet ancien dg de la Src. De son règne ici, l'homme aurait tout simplement payé 36 millions environs à un haut gradé de la base navale de Douala sur les 169 millions environ initialement dus. A la question de vouloir comprendre l'acte du Dg ce dernier répondra à son interlocuteur d'aller se plaindre chez qui il veut parce que lui Etoundi Oyono a les pleins pouvoirs sur la République. Allez donc savoir.
L'audience de vendredi dernier aura duré à peine une demi-heure. Juste le temps pour le Ministère public représenté par Fabo Onana de communiquer sa liste de témoins. Cinq au total: Etoundi Oyono lui-même, Serges Sabouang, Harris Mintya, Manga Louis Roger, l'actuel Dg de la Mission d'aménagement de terrains urbains et ruraux (Maétur) et le Directeur des Affaires financières de la même structure, Amvene Engolo Marcel.
Dilatoire
Le conseil de l'accusé a évoqué des soucis de santé pour leur client et sollicité un renvoi en septembre 2013. Cet argument sera balayé d'un revers de la main par le Procureur de la République qui croit y voir une fuite en avant de la part des conseils de l'accusé. Bien plus ils évoqueront que leur client aurait été entendu lors des enquêtes préliminaires en leur absence.
La tête d'Esso mise à prix
Selon des indiscrétions glanées à bonne source, l'actuel Dg du Pad va par la suite convoquer une réunion de crise dans les salons huppés d'un hôtel de la place. Y prennent part des journalistes, des acteurs de la société civile, de hautes personnalités ainsi que ses avocats. L'objectif visé par cette rencontre étrange est de statuer sur la méthode à mettre en œuvre pour mettre le garde des sceaux à la potence. La recette est vite trouvée: Une lettre à adresser au Chef de l’État pour exiger le limogeage de Laurent Esso puis une série d'émission commandée dans certains médias audiovisuels et de presse écrite.
C'est d'ailleurs en conséquence que les observateurs avisés assisteront au lynchage médiatique de Lorenzo samedi 27 juillet dernier; le lendemain de la réunion secrète où chaque participant selon notre informateur serait reparti avec 500 000 frs CFA; exception faite des journalistes qui devaient se rendre au Pad hier (mercredi ndlr) pour leur décharge. Total arithmétique fait, ce sont quelques millions qui auront été dépensés au regard du nombre de personnes sur ce plateau tv. A se demander d'où vient tout cet argent. Dans l'espoir que ce n'est pas des caisses du Pad. D'ailleurs l'on ne comprendra jamais assez comment quelqu'un qui se dit d'une «rectitude» ( ?) morale à nulle autre pareille a pu puiser dans les caisses de l’État pour assouvir sa soif de vengeance et de manipulation de la presse. De là à croire qu'il serait le véritable auteur de ce faux document il n'y qu'un pas. Comment ce haut commis n'a-t-il pas vu que le document était faux? (cachet illisible, signature imitée, faute d'orthographe ...).
Dans son «honnêteté», comment expliquer ces élans aveu de corruption de l'ancien Dg de la Maetur aujourd'hui? Lui qui a donné des millions de l’État pour assouvir ses besoins personnels. La Conac devrait elle aussi voir clair dans ces déclarations de l'accusé d'aujourd'hui d'avoir corrompu des journalistes un peu comme avec Marlène Emvoutou à la Fécafoot.
D'ailleurs une source rapporte qu'elle aura été victime des élans impérialiste de cet ancien dg de la Src. De son règne ici, l'homme aurait tout simplement payé 36 millions environs à un haut gradé de la base navale de Douala sur les 169 millions environ initialement dus. A la question de vouloir comprendre l'acte du Dg ce dernier répondra à son interlocuteur d'aller se plaindre chez qui il veut parce que lui Etoundi Oyono a les pleins pouvoirs sur la République. Allez donc savoir.