Au Tribunal: Des notes de renseignements sur Beh Mengue
Yaoundé, 16 Août 2013
© Prince Nguimbous | Le Jour
Lors de l'audience de l'affaire Aboganena mercredi 14 août, il a été révélé que le dg de l'Art a fait l'objet d'investigations adressées à Paul Biya.
Une note de renseignements datée de 2011, adressée au Président de la République, indique que Jean Louis Beh Mengue, le Directeur général de l'Agence de régulation des télécommunications (Art), fait l'objet d'un dossier au Tribunal criminel spécial. Et cette juridiction s'intéresse à la construction du siège de l'Art. L'ancien Lion indomptable, Théophile Abega, décédé le 15 novembre 2012, informait Paul Biya au quotidien. Voilà entre autres révélations faites mercredi 14 août 2013 devant le Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif, dans le cadre de l'affaire Ministère public contre Jean-Marie Aboganena. La révélation sur Théophile Abega a été faite par le procureur de la République. Les faits concernant Jean Louis Beh Mengue viennent de l'Officier de Police de 2ème grade Ambroise Onana, en service la direction des renseignements généraux, qui passait devant la barre comme témoin de l'accusation.
L'Officier de Police a déclaré qu'il détenait 21 notes de renseignements que Jean-Marie Aboganena, le Directeur du cabinet de communication Jama conseil, voulait exploiter au moment où le gardien de la paix Jean-Baptiste Mebenga lui avait été affecté. Interrogé sur la teneur de ces notes, le témoin a dit qu'il ne peut divulguer les noms des personnalités citées dans ces documents, au risque de porter atteinte à la haute sûreté de l'Etat du Cameroun. Toutefois, il s'est porté garant de dévoiler les noms si le procès se déroule à huis clos. La défense d'Aboganena a dénoncé cette attitude, estimant que le procès est public.
Selon le Procureur de la République, le nom d'Aboganena apparaît dans les notes de renseignements retrouvées dans l'ordinateur portable du gardien de la paix Jean-Baptiste Mebenga. Ce dernier est l'accusé principal de cette affaire où l'accusation porte sur la détention de documents administratifs et la divulgation de secret. Jean-Marie Aboganena est poursuivi comme complice. Celui-ci affirme qu'il a collaboré avec Martin Mbarga Nguele, le Délégué général à la Sûreté nationale, pour l'intérêt général. Pour lui, n'y a pas de preuve qu'il a trafiqué une note de renseignements car, explique-t-il, aucun document n'a été trouvé en sa possession au moment de son arrestation. L'audience reprendra le 28 août prochain.
© Prince Nguimbous | Le Jour
Lors de l'audience de l'affaire Aboganena mercredi 14 août, il a été révélé que le dg de l'Art a fait l'objet d'investigations adressées à Paul Biya.
Une note de renseignements datée de 2011, adressée au Président de la République, indique que Jean Louis Beh Mengue, le Directeur général de l'Agence de régulation des télécommunications (Art), fait l'objet d'un dossier au Tribunal criminel spécial. Et cette juridiction s'intéresse à la construction du siège de l'Art. L'ancien Lion indomptable, Théophile Abega, décédé le 15 novembre 2012, informait Paul Biya au quotidien. Voilà entre autres révélations faites mercredi 14 août 2013 devant le Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif, dans le cadre de l'affaire Ministère public contre Jean-Marie Aboganena. La révélation sur Théophile Abega a été faite par le procureur de la République. Les faits concernant Jean Louis Beh Mengue viennent de l'Officier de Police de 2ème grade Ambroise Onana, en service la direction des renseignements généraux, qui passait devant la barre comme témoin de l'accusation.
L'Officier de Police a déclaré qu'il détenait 21 notes de renseignements que Jean-Marie Aboganena, le Directeur du cabinet de communication Jama conseil, voulait exploiter au moment où le gardien de la paix Jean-Baptiste Mebenga lui avait été affecté. Interrogé sur la teneur de ces notes, le témoin a dit qu'il ne peut divulguer les noms des personnalités citées dans ces documents, au risque de porter atteinte à la haute sûreté de l'Etat du Cameroun. Toutefois, il s'est porté garant de dévoiler les noms si le procès se déroule à huis clos. La défense d'Aboganena a dénoncé cette attitude, estimant que le procès est public.
Selon le Procureur de la République, le nom d'Aboganena apparaît dans les notes de renseignements retrouvées dans l'ordinateur portable du gardien de la paix Jean-Baptiste Mebenga. Ce dernier est l'accusé principal de cette affaire où l'accusation porte sur la détention de documents administratifs et la divulgation de secret. Jean-Marie Aboganena est poursuivi comme complice. Celui-ci affirme qu'il a collaboré avec Martin Mbarga Nguele, le Délégué général à la Sûreté nationale, pour l'intérêt général. Pour lui, n'y a pas de preuve qu'il a trafiqué une note de renseignements car, explique-t-il, aucun document n'a été trouvé en sa possession au moment de son arrestation. L'audience reprendra le 28 août prochain.