AU SUJET D’ATEBA EYENE : Léon TUAM et Patrice NAGANANG, taisez-vous donc ! :: CAMEROON

Cameroun - AU SUJET D’ATEBA EYENE : Léon TUAM et Patrice NAGANANG, taisez-vous donc !::CameroonJ’aurais pu me priver de cette réaction, tant le florilège d’amalgames, de lâcheté et de foutaises tribalistes sur ce forum tendent à décourager tout intérêt du débat républicain. La pertinence de l’échange et l’urgence d’une prospective en rapport avec les enjeux de redressement de notre pays sont toujours noyés par des élans dangereusement haineux et triviaux. Tout est vu et apprécié sous le prisme tribal. Un sujet n’a d’intérêt pour certains que s’il donne l’occasion de stigmatiser la tribu et non les faits. L’objectivité est morte et la raison est en vacances. On est apprécié ou honni selon qu’on est issu ou pas de la « bonne tribu ». Quel pays de fous !

Le plus insupportable dans cette « imbécilisation » est de constater que ceux qu’on peut à tord ou à raison, considérer comme « des intelligences reconnues », en soient à verser dans la discrimination idiote et la haine folle.

Exemple : même si je ne sais strictement rien d’un certain Patrice NGANANG ou Léon TUAM (je n’entends parler d’eux que sur camer.be), il est possible que dans leur domaine respectif, ils soient ceux dont le Cameroun attend les contributions dans la quête de son développement. Au lieu de quoi, je découvre qu’aveuglés par le feu du mal, ils entreprennent la destruction d’une icône nationale comme Charles ATEBA EYENE. Et du coup, je m’interroge. Serait-ce tout simplement par jalousie comme on dit au quartier ? En effet, il se pourrait bien.

Charles ATEBA EYENE a passé au moins 15 ans sous les feux de la rampe. Ecrivain prolixe, iconoclaste, courageux, et figure médiatique emblématique, l’intrépide ATEBA ne se cachait pas. Il a tenu le haut du pavé pendant très longtemps. Sur tous les plateaux de télévision et radios, ATEBA EYENE crachait ses vérités et donnait ses opinions dans un style dont il avait seul le secret. Lorsqu’il publia « les Paradoxes du Pays Organisateur », sa renommée décupla et il devint définitivement la coqueluche que tous les médias s’arrachaient. Pour relever l’audimat d’un débat, il fallait annoncer Charles ATEBA EYENE.

Aussi, au regard de cette surexposition médiatique pendant plus d’une décennie, il y a lieu de se demander où étaient « ses victimes » de 1990-1993 ? Pourquoi ne l’avoir pas fait descendre de son piédestal en lui rappelant froidement « ses crimes » de la période de braise dans notre pays ? Léon TUAM, NGANANG et consorts ont attendu 2013 et 2014 pour dénoncer les crimes que Charles ATEBA EYENE auraient commis en 1990. Au passage, passablement témoin de cet évènement, je suis curieux de savoir pourquoi on ignore soigneusement un certain NGOUFACK qui se donnait pourtant le courage de passer dans certaines émissions phares de la CRTV en qualité de … Président des étudiants auto défenseurs. Ah, j’oubliais ! il s’appelle bien NGOUFACK. Il est donc de la tribu des justes. On l’oublie et on va chercher ATEBA que nul n’avait vu sur aucun plateaux de télévision.

Revenons à notre tête de turc : ATEBA EYENE. 

Suffit-il de porter une accusation sur qui que ce soit pour que cela mérite condamnation? Celui qui veut vous détruire peut se lever un matin et crier sur tous les toits que vous êtes tout ce qu’il y a de pire. Pourra-t-on valider cela sans vérification et sans se poser les questions les plus simples comme GABSON s’évertue à le faire chaque fois sur ce forum ? Pourtant, c’est bien ce qui se passe depuis que Léon TUAM a découvert son « tortionnaire » nommé ATEBA EYENE Charles. 

Issu de la « mauvaise tribu » ATEBA a eu le malheur de bâtir une sérieuse notoriété, puisque adulé du nord au sud et de l’est à l’ouest. Conséquence, les bras cassés ont vite fait de jeter l’opprobre sur lui en le calomniant. Il était clairement question de la banaliser pour détruire la capital de confiance que tous les Camerounais commençaient à placer en lui. On semblait se demander : « quel est donc ce BETI dont tout le pays parle en bien ? Nous sommes habitués à leur trouver des défauts et celui là veut se démarquer ? Vite trouvons lui une affaire»

Que dire ? Bien évidemment, depuis que Charles ATEBA EYENE est devenu plus dangereux pour le système auquel il était supposé appartenir (donc vrai opposant à l’intérieur du régime), certains ont perdu le sommeil. Ceux qui, manipulés dans les années 1990, ont gesticulé sur les bancs de l’université et qui ont dû quitter le pays, après quelques crimes de sang, ont pensé délégitimer le combat des vrais patriotes comme ATEBA EYENE, OWONA NGUINI, Pius OTTOU. La logique d’une telle stigmatisation tient de ce que personne, issu de la « mauvaise tribu » après Paul BIYA, ne doit être jugé digne de proposer un projet au Camerounais. La seule opposition digne d’intérêt doit exclusivement provenir des montagnes. LAPIRO, montagnard de sang et d’esprit, qui a mené une contestation pugnace au cours des années de fortes revendications, aux dires des siens, fut plus héroïque qu’ATEBA EYENE. Pire ATEBA ne fut qu’un abject tortionnaire d’étudiants en 1990. Tout son combat ne se résumait qu’à un seul motif : être récompensé par Paul BIYA pour services rendus ! Mon Dieu ! Pouvait-on trouver mieux  pour dénigrer le valeureux ATBEA ? Qui veut noyer son chien ne l’accuse t-il pas de rage ? 

Comme la dénonciation gratuite sait bien prospérer sur camer.be, et envoie directement les damnés à la guillotine, formulons ces petites accusations, car les deux mis en cause sont de « la tribu de la mauvaise foi et de l’hypocrisie»:

Dans les années 1990, copain de Léon TUAM et Patrice NGANANG étaient de redoutables braqueurs. Etudiants le jour, ils écumaient les rues de la capitale, armes aux points et arrachaient les taxis de pauvres chauffeurs. Une fois cela fait, ils fonçaient droit vers l’Ouest où, dans un garage spécial du quartier TAMJA, leur grand cousin mécanicien prenait le soin de tout changer. Avec les nombreux produits de leur rapine, ils ont pu quitter le Cameroun pour se retrouver aux USA. Tout cela m’a été raconté par un ami commun qui me pria à l’époque de ne jamais en parler, de peur d’être à notre tour flingué par nos redoutables braqueurs.

Depuis lors, j’ai tiré un trait sur mon amitié avec ces deux individus. Aujourd’hui, je suis bien ahuri de les voir en position de donner de leçon sur Camer.be.

Maintenant, je n’ai plus qu’à attendre que tous me croient et condamnent TUAM et NGANANG. Tiens, je rêve. Je suis BETI et ceux qui doivent confirmer mes accusations sont de la « tribu irréprochable ». A vos marques, près, injuriez-moi !

© Correspondance de : Franck OLOMO AYISSI


15/04/2014
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