Attaques des pirates: Toute la lumière sur les quatre gendarmes tués à Bakassi
DOUALA - 11 OCT. 2011
© André Som | Aurore Plus
Le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya avait annoncé que deux gendarmes avaient trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. Aux dernières nouvelles, le nombre est porté à quatre gendarmes tués dans cette attaque. En effet, selon le préfet du Ndiang, qui a été le premier à révéler l’information, les assaillants ont attaqué les membres de la commission électorale aussi bien à l’aller qu’au retour
Les éléments des forces de maintient de l’ordre étaient en mission de sécurisation du vote à Isangele.
Le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya a fait une sortie dans la soirée du dimanche 9 octobre 2011 pour annoncer que deux gendarmes avaient trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. Aux dernières nouvelles, le nombre est porté à quatre gendarmes tués dans cette attaque. En effet, selon le préfet du Ndiang, qui a été le premier à révéler l’information, les assaillants ont attaqué les membres de la commission électorale aussi bien à l’aller qu’au retour à Idibanyanga, localité situé à 12 kilomètres d’Isangele où a été créé un bureau de vote. Localité dangereuse, car pour s’y rendre, il faut à travers les criques entrer dans le territoire nigérian avant d’y arriver. Un trajet qu’on dit très insécurisé à cause des pirates qui y sévissent régulièrement en maîtres des lieux.
Le convoi de la Commission électorale sous escorte des éléments de la gendarmerie d’Isangele est tombé dans une trappe des pirates aussi bien à l’aller qu’au retour.
En effet aux première heures de la matinée, les éléments de la Brigade terre d’Isangele désignes pour la sécurisation des bureaux de vote crées à Idibanyanga, localité située à 12 kilomètres d’Isangele, ont été la cible d’une attaque d’une bande armée non identifiée. A l’issu de laquelle, l’adjudant Bene Mbalal et le gendarme Ayene Jean vont trouver la mort, alors que les gendarmes Ali et Ayeke seront grièvement blessés. Au moment où nous allions sous presse nous apprenions qu’ils avaient succombé à leur blessure. Par ailleurs à la fermeture des bureaux de vote, les membres de la commission électorale de la circonscription de Issobo ont unilatéralement décidé de prendre la route pour le retour ne voulant pas passer la nuit dans cet îlot. C’est ainsi que sans attendre l’escorte qu devrait conduire le sous-préfet accompagné des éléments des forces de maintien de l’ordre (Bir et Gendarmerie) qui devraient se charger de leur escorte.
C’est alors qu’ils ont été attaqués en pleine mer au niveau d’Isangele. Une bande de pirates leur a intercepté, molester avant de s’emparer du moteur hors-bord de leur embarcation. Après le départ des assaillants, les rescapés de cette attaque vont réussir à conduire leur barque jusqu’à la mangrove la plus proche où il vont se réfugier. C’est dans cette cachette qu’ils vont réussir d’établir une liaison téléphonique avec les Force de maintien de l’ordre. Et une patrouille mixte des éléments du Bir et de la gendarmerie d’Issobo sera détachée pour aller les récupérer. Ils seront immédiatement conduit à l’infirmerie du Bir avant d’être acheminé à Isangele avec ce qui le matériel électoral qu’ils ont pu sauver.
© André Som | Aurore Plus
Le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya avait annoncé que deux gendarmes avaient trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. Aux dernières nouvelles, le nombre est porté à quatre gendarmes tués dans cette attaque. En effet, selon le préfet du Ndiang, qui a été le premier à révéler l’information, les assaillants ont attaqué les membres de la commission électorale aussi bien à l’aller qu’au retour
Les éléments des forces de maintient de l’ordre étaient en mission de sécurisation du vote à Isangele.
Le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya a fait une sortie dans la soirée du dimanche 9 octobre 2011 pour annoncer que deux gendarmes avaient trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. Aux dernières nouvelles, le nombre est porté à quatre gendarmes tués dans cette attaque. En effet, selon le préfet du Ndiang, qui a été le premier à révéler l’information, les assaillants ont attaqué les membres de la commission électorale aussi bien à l’aller qu’au retour à Idibanyanga, localité situé à 12 kilomètres d’Isangele où a été créé un bureau de vote. Localité dangereuse, car pour s’y rendre, il faut à travers les criques entrer dans le territoire nigérian avant d’y arriver. Un trajet qu’on dit très insécurisé à cause des pirates qui y sévissent régulièrement en maîtres des lieux.
Le convoi de la Commission électorale sous escorte des éléments de la gendarmerie d’Isangele est tombé dans une trappe des pirates aussi bien à l’aller qu’au retour.
En effet aux première heures de la matinée, les éléments de la Brigade terre d’Isangele désignes pour la sécurisation des bureaux de vote crées à Idibanyanga, localité située à 12 kilomètres d’Isangele, ont été la cible d’une attaque d’une bande armée non identifiée. A l’issu de laquelle, l’adjudant Bene Mbalal et le gendarme Ayene Jean vont trouver la mort, alors que les gendarmes Ali et Ayeke seront grièvement blessés. Au moment où nous allions sous presse nous apprenions qu’ils avaient succombé à leur blessure. Par ailleurs à la fermeture des bureaux de vote, les membres de la commission électorale de la circonscription de Issobo ont unilatéralement décidé de prendre la route pour le retour ne voulant pas passer la nuit dans cet îlot. C’est ainsi que sans attendre l’escorte qu devrait conduire le sous-préfet accompagné des éléments des forces de maintien de l’ordre (Bir et Gendarmerie) qui devraient se charger de leur escorte.
C’est alors qu’ils ont été attaqués en pleine mer au niveau d’Isangele. Une bande de pirates leur a intercepté, molester avant de s’emparer du moteur hors-bord de leur embarcation. Après le départ des assaillants, les rescapés de cette attaque vont réussir à conduire leur barque jusqu’à la mangrove la plus proche où il vont se réfugier. C’est dans cette cachette qu’ils vont réussir d’établir une liaison téléphonique avec les Force de maintien de l’ordre. Et une patrouille mixte des éléments du Bir et de la gendarmerie d’Issobo sera détachée pour aller les récupérer. Ils seront immédiatement conduit à l’infirmerie du Bir avant d’être acheminé à Isangele avec ce qui le matériel électoral qu’ils ont pu sauver.