Attaque des rebelles Centrafricains à Gbiti, à l’Est: Bangui brise le silence - Le gouvernement centrafricain dit avoir averti les autorités Camerounaises quatre jours avant l’attaque
Yaoundé, 26 Novembre 2013
© Peter KUM | Cameroon-Info.Net
Dans un communiqué publié par le porte parole du gouvernement centrafricain, Bangui dit avoir averti les autorités Camerounaises quatre jours avant l’attaque.
L’attaque de la localité de Gbiti à l’Est Cameroun a été perpétré par des rebelles centrafricains certes, mais beaucoup plus par les membres de la Seleka. C’est la teneur du communiqué publié en fin de la semaine dernière par le porte parole de la présidence de la République Centrafricaine, Guy Simplice Kodégué.
«L'attaque du village camerounais de Gbiti (Est) dans la nuit du 16 au 17 novembre est l'œuvre des éléments de la rébellion du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, chef rebelle arrêté en septembre au Cameroun», a déclaré Guy Simplice Kodégué dans son communiqué lu jeudi matin sur les ondes de la radio nationale.
«Le gouvernement centrafricain tient à rappeler ce qui suit: les services de renseignements centrafricains ont été alertés du projet d'agression qui se tramait, impliquant, toute proportion gardée, les forces négatives se réclamant d'Abdoulaye Miskine. Diligence a été faite au gouvernement camerounais tendant à l'informer sur ce projet funeste quatre jours à l'avance», a-t-il dit.
Le porte-parole de la présidence a précisé que «devant cet acte odieux qui a entraîné la mort des ressortissants d'un peuple frère et ami de la Centrafrique, le gouvernement centrafricain tient à rassurer les autorités camerounaises que des dispositions seront prises pour traquer les éventuels auteurs, co-auteurs, complices où qu'ils se trouvent sur le territoire centrafricain, afin d'endiguer la racine du mal».
«A ceux qui attisent le feu de la discorde et de la haine et qui incitent les uns et les autres à marcher dans le sens du génocide, je voudrais rappeler que la répression ne les épargnera pas», conclu le communiqué de la présidence centrafricaine.
Membre fondateur de l'ex-coalition rebelle de la Séléka, le FDPC est un mouvement politico-militaire centrafricain qui a finalement choisi de rester à l'écart, pour des raisons non expliquées qui suscitent des interrogations, de la prise du pouvoir de Michel Djotodia le 24 mars à Bangui.
Au moment de cet épilogue de la bataille armée contre le régime de François Bozizé, son leader Abdoulaye Miskine, auquel une place a pourtant été accordée au sein des institutions de la transition politique dans le pays, avait préféré se replier avec ses hommes à la frontière camerounaise où ils mènent des exactions depuis quelques semaines.
Déclaré blessé lors d'affrontements avec les combattants de la Séléka quelques temps après, Abdoulaye Miskine sera transporté à Bertoua pour des soins et il sera arrêté plus tard par des forces camerounaises, à la suite de l'assassinat de l’officier de police Ngando. Sept personnes dont cinq assaillants, un soldat et un civil camerounais ont été tuées dans l'attaque de la localité de Gbiti samedi, selon le bilan officiel établi par le ministère camerounais de la Défense.
Les autorités du Cameroun avaient attribué la responsabilité de cette attaque où une dizaine d'autres assaillants ont été faits prisonniers, aux ex-rebelles de la Séléka. Face à ces accusations, le président de la transition centrafricain Michel Djotodia a dû dépêcher son directeur de cabinet adjoint, Idriss Salao, au Palais de l’Unité à Etoudi pour plaider non-coupable.
© Peter KUM | Cameroon-Info.Net
Dans un communiqué publié par le porte parole du gouvernement centrafricain, Bangui dit avoir averti les autorités Camerounaises quatre jours avant l’attaque.
L’attaque de la localité de Gbiti à l’Est Cameroun a été perpétré par des rebelles centrafricains certes, mais beaucoup plus par les membres de la Seleka. C’est la teneur du communiqué publié en fin de la semaine dernière par le porte parole de la présidence de la République Centrafricaine, Guy Simplice Kodégué.
«L'attaque du village camerounais de Gbiti (Est) dans la nuit du 16 au 17 novembre est l'œuvre des éléments de la rébellion du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, chef rebelle arrêté en septembre au Cameroun», a déclaré Guy Simplice Kodégué dans son communiqué lu jeudi matin sur les ondes de la radio nationale.
«Le gouvernement centrafricain tient à rappeler ce qui suit: les services de renseignements centrafricains ont été alertés du projet d'agression qui se tramait, impliquant, toute proportion gardée, les forces négatives se réclamant d'Abdoulaye Miskine. Diligence a été faite au gouvernement camerounais tendant à l'informer sur ce projet funeste quatre jours à l'avance», a-t-il dit.
Le porte-parole de la présidence a précisé que «devant cet acte odieux qui a entraîné la mort des ressortissants d'un peuple frère et ami de la Centrafrique, le gouvernement centrafricain tient à rassurer les autorités camerounaises que des dispositions seront prises pour traquer les éventuels auteurs, co-auteurs, complices où qu'ils se trouvent sur le territoire centrafricain, afin d'endiguer la racine du mal».
«A ceux qui attisent le feu de la discorde et de la haine et qui incitent les uns et les autres à marcher dans le sens du génocide, je voudrais rappeler que la répression ne les épargnera pas», conclu le communiqué de la présidence centrafricaine.
Membre fondateur de l'ex-coalition rebelle de la Séléka, le FDPC est un mouvement politico-militaire centrafricain qui a finalement choisi de rester à l'écart, pour des raisons non expliquées qui suscitent des interrogations, de la prise du pouvoir de Michel Djotodia le 24 mars à Bangui.
Au moment de cet épilogue de la bataille armée contre le régime de François Bozizé, son leader Abdoulaye Miskine, auquel une place a pourtant été accordée au sein des institutions de la transition politique dans le pays, avait préféré se replier avec ses hommes à la frontière camerounaise où ils mènent des exactions depuis quelques semaines.
Déclaré blessé lors d'affrontements avec les combattants de la Séléka quelques temps après, Abdoulaye Miskine sera transporté à Bertoua pour des soins et il sera arrêté plus tard par des forces camerounaises, à la suite de l'assassinat de l’officier de police Ngando. Sept personnes dont cinq assaillants, un soldat et un civil camerounais ont été tuées dans l'attaque de la localité de Gbiti samedi, selon le bilan officiel établi par le ministère camerounais de la Défense.
Les autorités du Cameroun avaient attribué la responsabilité de cette attaque où une dizaine d'autres assaillants ont été faits prisonniers, aux ex-rebelles de la Séléka. Face à ces accusations, le président de la transition centrafricain Michel Djotodia a dû dépêcher son directeur de cabinet adjoint, Idriss Salao, au Palais de l’Unité à Etoudi pour plaider non-coupable.