Assemblee Nationale: Va-t-on vers l'augmentation du nombre des députés?
YAOUNDÉ - 11 Juillet 2012
© EKWÔ Bilé | L'Epervier
Les arrondissements nés des ruines des districts sont à la base des interrogations.
Le report des élections législatives ne tient pas seulement du toilettage du système électoral mais de l'avis de certains observateurs, de son délicat découpage qui oblige que les arrondissements nouvellement crées aient leur représentant à l'assemblée nationale. Dans un pays où la revendication de la création des nouvelles unités administratives est contagieuse parmi une élite politique assoiffée des postes électifs, il n'est plus possible d'avoir 180 élus à l'assemblée nationale lors de la prochaine législature et le délai de près d'un an fixé pour la tenue des élections est incontestablement indiqué pour permettre au Chef de l'Etat de gérer méticuleusement l'héritage à problème légué par Marafa Hamidou Yaya au ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation.
PARTAGE DU GÂTEAU
Les revendications qui sont faites au gouvernement et à la tête des grandes sociétés quant à la répartition des postes qui fait la part belle à certaines régions à quelques départements et arrondissements sont aussi soulevées quand il s'agit de la représentativité à l'assemblée nationale. Tandis que certaines circonscriptions administratives moins vastes et peu peuplées comptent plus d'élus que d'autres de grande superficie et à forte densité de population pour des raisons mystérieuses, tout le monde reste préoccupé par la nouvelle configuration de l'hémicycle et du quota de chaque unité administrative. Les prochaines élections législatives vont-elles rééquilibrer le partage ou renforcer l'hégémonie de certaines régions du pays au détriment des malheureux orphelins qui ont la pénible corvée d'assister impuissants aux beuveries des autres? Au moment où l'environnement politique devient de plus en plus malsain, il est fort à parier que certains manipulateurs des consciences de tout bord attendent de pied ferme la forme générale de la prochaine assemblée nationale pour entonner les refrains de la démobilisation. Au sein du parti au pouvoir comme chez les partis de l'opposition, l'heure est aux grandes manœuvres des batailles décisives car, chacun aura quelque chose à perdre ou quelque chose à gagner des prochaines élections.
BAILLES DE CHIFFONNIERS
Tant dans les villes que dans l'arrière pays, les loups sont lâchés dans l'arène. Le toupet des millions aiguise tous les appétits, obligeant la meute des gesticulateurs à engager la bagarre avant le premier coup de gong. Les villageois longtemps sevrés d'alcool en prennent plus qu'ils n'en demandent tous les week-ends, le temps des détours des prétendants à l'hémicycle au village, question de mieux chauffer ces étourneaux avant le moment décisif...
© EKWÔ Bilé | L'Epervier
Les arrondissements nés des ruines des districts sont à la base des interrogations.
Le report des élections législatives ne tient pas seulement du toilettage du système électoral mais de l'avis de certains observateurs, de son délicat découpage qui oblige que les arrondissements nouvellement crées aient leur représentant à l'assemblée nationale. Dans un pays où la revendication de la création des nouvelles unités administratives est contagieuse parmi une élite politique assoiffée des postes électifs, il n'est plus possible d'avoir 180 élus à l'assemblée nationale lors de la prochaine législature et le délai de près d'un an fixé pour la tenue des élections est incontestablement indiqué pour permettre au Chef de l'Etat de gérer méticuleusement l'héritage à problème légué par Marafa Hamidou Yaya au ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation.
PARTAGE DU GÂTEAU
Les revendications qui sont faites au gouvernement et à la tête des grandes sociétés quant à la répartition des postes qui fait la part belle à certaines régions à quelques départements et arrondissements sont aussi soulevées quand il s'agit de la représentativité à l'assemblée nationale. Tandis que certaines circonscriptions administratives moins vastes et peu peuplées comptent plus d'élus que d'autres de grande superficie et à forte densité de population pour des raisons mystérieuses, tout le monde reste préoccupé par la nouvelle configuration de l'hémicycle et du quota de chaque unité administrative. Les prochaines élections législatives vont-elles rééquilibrer le partage ou renforcer l'hégémonie de certaines régions du pays au détriment des malheureux orphelins qui ont la pénible corvée d'assister impuissants aux beuveries des autres? Au moment où l'environnement politique devient de plus en plus malsain, il est fort à parier que certains manipulateurs des consciences de tout bord attendent de pied ferme la forme générale de la prochaine assemblée nationale pour entonner les refrains de la démobilisation. Au sein du parti au pouvoir comme chez les partis de l'opposition, l'heure est aux grandes manœuvres des batailles décisives car, chacun aura quelque chose à perdre ou quelque chose à gagner des prochaines élections.
BAILLES DE CHIFFONNIERS
Tant dans les villes que dans l'arrière pays, les loups sont lâchés dans l'arène. Le toupet des millions aiguise tous les appétits, obligeant la meute des gesticulateurs à engager la bagarre avant le premier coup de gong. Les villageois longtemps sevrés d'alcool en prennent plus qu'ils n'en demandent tous les week-ends, le temps des détours des prétendants à l'hémicycle au village, question de mieux chauffer ces étourneaux avant le moment décisif...