Assemblée nationale: Les préoccupations des députés UDC
YAOUNDÉ - 09 Mars 2012
© Guy Ndzié Essomba | L'Actu
Les parlementaires de ce groupe non inscrit attendent un projet de loi pertinent portant code électoral et celui de la famille.
© Guy Ndzié Essomba | L'Actu
Les parlementaires de ce groupe non inscrit attendent un projet de loi pertinent portant code électoral et celui de la famille.
«Nous nous attendons à ce que le
gouvernement réponde à la demande des formations politiques à l'instar
de l'UDC et des Camerounais, en présentant à l'AN un projet de loi
pertinent portant Code Electoral. Nous avons été consultés et avons fait
des propositions dans ce sens en partant d'un document élaboré depuis
2002. Ce Code Electoral devra aller avec le texte revu de la loi portant
création organisation et fonctionnement d'Elecam, pour en faire un
organe fiable, indépendant, ainsi, approprié pour l'application du
Code». Cette recommandation de Tomaino Ndam Njoya, porte parole de
l'Union démocratique du Cameroun (Udc) traduit tout simplement les
attentes du parti de Adamou Ndam Njoya de cette législature qui s'est
ouverte le 6 mars dernier.
Des points saillants des propositions de l'Udc, outre la présidentielle à deux tours, le parti de Adamou Ndam Njoya milite toujours pour la limitation des mandats à la tête de l'Etat. L'Udc plaide aussi pour un nouveau découpage électoral en plus d'un code électoral unique. En ce qui concerne l'organe en charge de la gestion des élections, l'Udc milite toujours pour la mise sur pied, au plan national, d'une Commission électorale nationale avec des compétences plus larges. L'Udc souhaite aussi des bureaux de vote de 600 personnes en même temps qu'il milite aussi pour un abaissement de la caution électorale, proposant carrément que pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, que le taux actuel soit divisé par 10 et que les candidats ne soient amenés à payer uniquement que 50 000.
Autre attente de cette session le code de la famille. «Il y a un autre Code, celui de la Famille qui doit aussi faire l'objet d'un projet de loi gouvernemental eu égard à l'impérieuse nécessité de résoudre les nombreux problèmes que connaît la famille, composante de base, cellule de base, de la Nation. Avec cela, toute la question du genre qui voudrait qu'au-delà des manifestations, des fêtes comme celle de la JIF, des actes concrets soient posés dans la société, assurant l'effectivité de l'égalité, et faisant de la parité lors des élections ou consultations électorales une réalité», mentionne notre interlocuteur qui n'insiste pas trop sur les questions culturelles, économiques, sociales, de développement pour lesquelles l'Udc demandera au ministre de faire le point après l'entrée en vigueur du Budget. Mais pour elle, il ya une situation qui mérite de faire l'objet de clarification de la part du gouvernement: l'histoire de l'enfant disparu à l'hôpital gynéco-obstétrique de Yaoundé.
Des points saillants des propositions de l'Udc, outre la présidentielle à deux tours, le parti de Adamou Ndam Njoya milite toujours pour la limitation des mandats à la tête de l'Etat. L'Udc plaide aussi pour un nouveau découpage électoral en plus d'un code électoral unique. En ce qui concerne l'organe en charge de la gestion des élections, l'Udc milite toujours pour la mise sur pied, au plan national, d'une Commission électorale nationale avec des compétences plus larges. L'Udc souhaite aussi des bureaux de vote de 600 personnes en même temps qu'il milite aussi pour un abaissement de la caution électorale, proposant carrément que pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, que le taux actuel soit divisé par 10 et que les candidats ne soient amenés à payer uniquement que 50 000.
Autre attente de cette session le code de la famille. «Il y a un autre Code, celui de la Famille qui doit aussi faire l'objet d'un projet de loi gouvernemental eu égard à l'impérieuse nécessité de résoudre les nombreux problèmes que connaît la famille, composante de base, cellule de base, de la Nation. Avec cela, toute la question du genre qui voudrait qu'au-delà des manifestations, des fêtes comme celle de la JIF, des actes concrets soient posés dans la société, assurant l'effectivité de l'égalité, et faisant de la parité lors des élections ou consultations électorales une réalité», mentionne notre interlocuteur qui n'insiste pas trop sur les questions culturelles, économiques, sociales, de développement pour lesquelles l'Udc demandera au ministre de faire le point après l'entrée en vigueur du Budget. Mais pour elle, il ya une situation qui mérite de faire l'objet de clarification de la part du gouvernement: l'histoire de l'enfant disparu à l'hôpital gynéco-obstétrique de Yaoundé.