Assemblée Nationale: Cavaye Yeguié Djibril sermonne le gouvernement
YAOUNDE - 01 DEC. 2011
Pierre Nka | L'Actu
C’était au cours de la séance plénière de clôture de la session ordinaire de novembre 2011... La voix un peu inhabituelle, le Pan annonce la couleur de l’exercice budgétaire qui s’annonce. En effet, le député Rdpc du Mayo Sava, a fustigé les mauvaises pratiques qui freinent le développement de la nation.
Pierre Nka | L'Actu
C’était au cours de la séance plénière de clôture de la session ordinaire de novembre 2011... La voix un peu inhabituelle, le Pan annonce la couleur de l’exercice budgétaire qui s’annonce. En effet, le député Rdpc du Mayo Sava, a fustigé les mauvaises pratiques qui freinent le développement de la nation.
Une journée marathon. Ouverte à 16 H
55 minutes, mardi 29 novembre, la séance plénière de clôture et
d’adoption du budget 2012, s’est finalement achevée vers 7 H 30 minutes
hier à l’Assemblée nationale. Et comme si quand le maître des lieux,
Cavaye Yegué, le président de l’Assemblée nationale(Pan) prend la
parole c’est pour donner une nouvelle direction aux membres du
gouvernement présent dans l’hémicycle. La voix un peu inhabituelle, le
Pan annonce la couleur de l’exercice budgétaire qui s’annonce. En effet,
le député Rdpc du Mayo Sava, a fustigé les mauvaises pratiques qui
freinent le développement de la nation.
« Si le président de la République définit la politique de la nation, celle-ci est mise en œuvre par le gouvernement », a rappelé le Pan. « C’est dire si les grandes réalisations reposent de façons concrète sur le gouvernement » a poursuivit l’un des lieutenants de Paul Biya dans la région de l’Extrême Nord. Il faut donc imaginer l’action de l’Assemblée nationale dans les jours qui viennent dans certains dossiers influençant la marche du pays. A l’occasion, le Pan a appelé à « la cessation de certaines pratiques » dans la réalisation des projets de développement au Cameroun. Cette posture de Cavaye Yegué, s’inscrit en droite ligne de certaines exactions et irrégularités déjà relevées par la Commission nationale anti-corruption (Conac) dans son rapport de 2010.
Pour le Pan, il faut mettre fin au « provisoirement définitif pour la réalisation des projets. Le pourcentage sur les marchés par les collaborateurs des ministères dans les régions et dans les départements, les réceptions fictives des ouvrages, le fractionnement des marchés afin de favoriser le gré à gré nécessitant pourtant un appel d’offre». Dans le même logique, celui qui est élu député pour la première fois en 1970, et qui trône à au perchoir de l’hémicycle de 19 ans, remet au grand jour les problèmes de « délais d’exécution qui généralement occasionne des coûts supplémentaires.»
Rappelant dès l’ouverture de son discours l’impact attendu de l’augmentation de l’enveloppe globale de la nation, avec le passage de 2 501 milliards à 2 800 milliards de F Cfa en 2012, le Pan compte invite le gouvernement à « impulser véritablement la reprise économique ». En contre partie, «l’Assemblée nationale pour sa part veillera plus que jamais afin que cette volonté du Chef de l’Etat ne soit guère trahie». Certainement avec de nouvelles personnes dans l’équipe gouvernementale. Au regard de l’attitude des certains membres du gouvernement qui ont résisté à la séance d’adoption du budget de la première année du second septennat de Paul Biya.
« Si le président de la République définit la politique de la nation, celle-ci est mise en œuvre par le gouvernement », a rappelé le Pan. « C’est dire si les grandes réalisations reposent de façons concrète sur le gouvernement » a poursuivit l’un des lieutenants de Paul Biya dans la région de l’Extrême Nord. Il faut donc imaginer l’action de l’Assemblée nationale dans les jours qui viennent dans certains dossiers influençant la marche du pays. A l’occasion, le Pan a appelé à « la cessation de certaines pratiques » dans la réalisation des projets de développement au Cameroun. Cette posture de Cavaye Yegué, s’inscrit en droite ligne de certaines exactions et irrégularités déjà relevées par la Commission nationale anti-corruption (Conac) dans son rapport de 2010.
Pour le Pan, il faut mettre fin au « provisoirement définitif pour la réalisation des projets. Le pourcentage sur les marchés par les collaborateurs des ministères dans les régions et dans les départements, les réceptions fictives des ouvrages, le fractionnement des marchés afin de favoriser le gré à gré nécessitant pourtant un appel d’offre». Dans le même logique, celui qui est élu député pour la première fois en 1970, et qui trône à au perchoir de l’hémicycle de 19 ans, remet au grand jour les problèmes de « délais d’exécution qui généralement occasionne des coûts supplémentaires.»
Rappelant dès l’ouverture de son discours l’impact attendu de l’augmentation de l’enveloppe globale de la nation, avec le passage de 2 501 milliards à 2 800 milliards de F Cfa en 2012, le Pan compte invite le gouvernement à « impulser véritablement la reprise économique ». En contre partie, «l’Assemblée nationale pour sa part veillera plus que jamais afin que cette volonté du Chef de l’Etat ne soit guère trahie». Certainement avec de nouvelles personnes dans l’équipe gouvernementale. Au regard de l’attitude des certains membres du gouvernement qui ont résisté à la séance d’adoption du budget de la première année du second septennat de Paul Biya.