« Tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF ». Voilà la nouvelle loi qu’Issa Hayatou, président de la confédération africaine de football va mettre sur la table de discussion aujourd’hui en assemblée générale extraordinaire de la CAF aux Seychelles sur proposition du président de la fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua. 54 pays vont donc se prononcer sur ce projet en vue de son adoption ou pas.
Dans le milieu du football africain, la polémique a enflé. On murmure que cette loi est créée pour écarter Jacques Anouma, l’adversaire d’Issa Hayatou de la course à la présidence de la Caf. Ce que rejettent les partisans du président sortant. « Non, ce n’est pas contre Jacques Anouma. Nous voulons mettre des garde-fous pour empêcher des aventuriers de prendre la CAF », disent-ils. En même temps qu’ils finissent de dire cela, ils demandent à Jacques Anouma à travers des interviewes de rentrer dans le système. « On ne change pas une équipe qui gagne. Il faut qu’Anouma accepte de rentrer dans le système. S’il le fait, quand le moment viendra, il verra que c’est moi-même qui vais battre campagne pour lui », disait récemment le béninois Anjorin Moucharafou le bras droit d’Issa Hayatou. L’intervention de ce dernier en dit vraiment long. Selon des observateurs, si cette loi passe il y a très peu de chance pour Jacques Anouma d’être candidat. Dans le cas contraire, c’est la chute d’Issa Hayatou qui se dessine au profit de l’ivoirien.