Arnaque: L'escroc qui se faisait passer pour Germaine Ahidjo arrêté
Yaoundé, 22 Novembre 2012
© Dim Fangounda (Le Courrier 22/11/2012) | Correspondance
Boubakary Djidda a été appréhendé jeudi dernier par les éléments de la Direction de la police judiciaire(Dpj) grâce à la correspondante du site en ligne Cameroon webnews. Ce père d'une fillette de deux ans, habitant le quartier manguier à Yaoundé, originaire du quartier Foulbéré à Garoua se souviendra longtemps de ce jeudi 15 novembre 2012. Celui qui depuis un certain temps entretenait l'illusion des internautes, et qui se faisait passer pour Germaine Habiba Ahidjo est tombé dans les mailles du filet tendu par les équipes de la Dpj de l'avenue Mgr Graffin d'Elig-Essono à Yaoundé sous la houlette de l'inspecteur de Police de deuxième grade Edgard Ambadiang alias Capella. Le hacker, selon ses propos lors des dépositions, a crée le site «pour entretenir la mémoire du premier Président du Cameroun indépendant.» Courant juillet dernier, il est contacté par le promoteur d'un site d'information en ligne pour une interview sur le rapatriement de la dépouille de l'ancien président Ahmadou Ahidjo.
Au fil des conversations régulières, Boubakary Djidda alias Ouba Ousmane, alias Germaine Ahidjo monte un scénario digne d'un film sorti de Hollywood. Il propose au journaliste Georges Salomon Diboki d'acquérir un terrain restitué par l'Etat à la famille Ahidjo, d'une superficie de près de 1000 mètres carrés au quartier Nylon-Bastos. La proposition accroche le journaliste résidant aux Etats Unis. Les virements sont faits dans le but de procéder à la mutation du titre foncier. Les montants vont atteindre 2 millions 700.000 F CFA. C'est un article mis en ligne par la consœur Agnès Tailé promotrice du journal Le Septentrion, aujourd'hui exilée aux Etats-Unis sur des individus qui se font passer pour l'ex première dame qui met la puce à l'oreille de Georges Salomon Diboki qu'il continue de communiquer avec les imposteurs pour ne pas éveiller les soupçons.
Boubakary Djidda arbore d'autres casquettes dont celui du petit-fils de Germaine Habiba Ahidjo Aboubakary. Au moment où il s'apprête à toucher la dernière tranche, soit un montant de 500.000 F CFA, la correspondante de Cameroon webnews à Yaoundé, Odile Ariane Langa Pahai censée remettre la somme en question entraine Boubakary Djidda alias Germaine Habiba Ahidjo, alias El Hadj Aboubakari, alias Ouba Ousmane à tomber dans un traquenard tendu à la Sgbc de l'Hippodrome. Le piège se referme, et Boubakary Djidda est pris et conduit à la Direction de la Police judiciaire à Elig-Essono. Après une première nuit de garde à-vue, il reconnait les faits qui lui sont reprochés, et avoue avoir opéré seul. Une longue tractation s'engage et le gardé à vue accepte de restituer les sommes subtilisées. Une première descente dans une coopérative située avenue du Capitole où il a un compte permet de débloquer 500.000 F CFA. La vente de sa voiture de marque Toyota immatriculée CE 971 DN par un ami permet de compléter la somme d'un million.
Il a jusqu'à mi-décembre pour éponger les sommes escroquées. Cette affaire rocambolesque à au moins un mérite, c'est celui d'avoir mis à nu les travers du Net et de Facebook. Malgré les intimidations de ces flibustiers des temps modernes, nous avons tenu à éclairer le lectorat sur des pratiques répréhensibles en cours sur la toile. Avec du recul, les informations publiées par certains confrères pourraient émaner de ces sources. Au moment où nous nous mettons sous presse, le profil mis en cause est désactivé. Chers amis internautes, faites attention aux gens que vous avez de l'autre coté du mur. Sait-on jamais, des gens comme Boubakary Djidda peuvent être partout.
© Dim Fangounda (Le Courrier 22/11/2012) | Correspondance
L'auteur
du faux profil de l'ex-première dame sur facebook avait voulu arnaquer
le promoteur d'un site en ligne de la diaspora. Il s'est fait prendre.
Boubakary Djidda a été appréhendé jeudi dernier par les éléments de la Direction de la police judiciaire(Dpj) grâce à la correspondante du site en ligne Cameroon webnews. Ce père d'une fillette de deux ans, habitant le quartier manguier à Yaoundé, originaire du quartier Foulbéré à Garoua se souviendra longtemps de ce jeudi 15 novembre 2012. Celui qui depuis un certain temps entretenait l'illusion des internautes, et qui se faisait passer pour Germaine Habiba Ahidjo est tombé dans les mailles du filet tendu par les équipes de la Dpj de l'avenue Mgr Graffin d'Elig-Essono à Yaoundé sous la houlette de l'inspecteur de Police de deuxième grade Edgard Ambadiang alias Capella. Le hacker, selon ses propos lors des dépositions, a crée le site «pour entretenir la mémoire du premier Président du Cameroun indépendant.» Courant juillet dernier, il est contacté par le promoteur d'un site d'information en ligne pour une interview sur le rapatriement de la dépouille de l'ancien président Ahmadou Ahidjo.
Au fil des conversations régulières, Boubakary Djidda alias Ouba Ousmane, alias Germaine Ahidjo monte un scénario digne d'un film sorti de Hollywood. Il propose au journaliste Georges Salomon Diboki d'acquérir un terrain restitué par l'Etat à la famille Ahidjo, d'une superficie de près de 1000 mètres carrés au quartier Nylon-Bastos. La proposition accroche le journaliste résidant aux Etats Unis. Les virements sont faits dans le but de procéder à la mutation du titre foncier. Les montants vont atteindre 2 millions 700.000 F CFA. C'est un article mis en ligne par la consœur Agnès Tailé promotrice du journal Le Septentrion, aujourd'hui exilée aux Etats-Unis sur des individus qui se font passer pour l'ex première dame qui met la puce à l'oreille de Georges Salomon Diboki qu'il continue de communiquer avec les imposteurs pour ne pas éveiller les soupçons.
Boubakary Djidda arbore d'autres casquettes dont celui du petit-fils de Germaine Habiba Ahidjo Aboubakary. Au moment où il s'apprête à toucher la dernière tranche, soit un montant de 500.000 F CFA, la correspondante de Cameroon webnews à Yaoundé, Odile Ariane Langa Pahai censée remettre la somme en question entraine Boubakary Djidda alias Germaine Habiba Ahidjo, alias El Hadj Aboubakari, alias Ouba Ousmane à tomber dans un traquenard tendu à la Sgbc de l'Hippodrome. Le piège se referme, et Boubakary Djidda est pris et conduit à la Direction de la Police judiciaire à Elig-Essono. Après une première nuit de garde à-vue, il reconnait les faits qui lui sont reprochés, et avoue avoir opéré seul. Une longue tractation s'engage et le gardé à vue accepte de restituer les sommes subtilisées. Une première descente dans une coopérative située avenue du Capitole où il a un compte permet de débloquer 500.000 F CFA. La vente de sa voiture de marque Toyota immatriculée CE 971 DN par un ami permet de compléter la somme d'un million.
Il a jusqu'à mi-décembre pour éponger les sommes escroquées. Cette affaire rocambolesque à au moins un mérite, c'est celui d'avoir mis à nu les travers du Net et de Facebook. Malgré les intimidations de ces flibustiers des temps modernes, nous avons tenu à éclairer le lectorat sur des pratiques répréhensibles en cours sur la toile. Avec du recul, les informations publiées par certains confrères pourraient émaner de ces sources. Au moment où nous nous mettons sous presse, le profil mis en cause est désactivé. Chers amis internautes, faites attention aux gens que vous avez de l'autre coté du mur. Sait-on jamais, des gens comme Boubakary Djidda peuvent être partout.