Après la présidentielle: Le siège du RDPC dans l'attente du gouvernement
Yaoundé - 24 Novembre 2011
© Pierre NKA | L'Actu
Malgré l'apparente discrétion qu'affiche ce lieu sis au Palais des Congrès, les attentes sont tournées vers le palais présidentiel. Tout montre que le vent de la présidentielle n'est pas encore passé. La grande banderole de la célébration des 29 ans de l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême est encore en place à l'entrée principale.
Tout montre que le vent de la présidentielle n'est pas encore passé. La grande banderole de la célébration des 29 ans de l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême est encore en place à l'entrée principale. Dans le grand hall, les grandes affiches à l'effigie du candidat du Rdpc occupent les murs vitrés. On peut y lire «quartier général de coordination». Le temps est peu ensoleillé sur cette colline qui offre une vue splendide sur la capitale politique du Cameroun. Le lieu est tout de même encombré par les chapiteaux de couleur bleu et blanc. Signe de l'organisation d'une foire pour les entreprises dans les jours qui viennent. Un haut fonctionnaire descend d'une Mercedes, il est suivit par un gendarme. Du haut du 3ème étage, on le cherche en vain dans les couloirs du siège du parti au pouvoir. Quelques minutes plus tard il sort de l'ascenseur et se dirige d'un pas pressé vers son véhicule.
Les déclarations d'un responsable bien connu du parti, qui a requis l'anonymat, confirment une ambiance inhabituelle après de long mois de préparation de l'élection présidentielle d'octobre dernier. «Le parti a retrouvé son activité après la fin de la campagne électorale et de la prestation de serment» indique le responsable. «Seul le secrétariat aux organisations spécialisées est en relation étroite avec les organisations de base. Il y a du mouvement car l'actualité s'y prête. C'est la raison de la présence d'un défilé impressionnant de plusieurs personnalités, militants et certains acteurs de la société civile. Bref des Camerounais de tout bord au regard des marques de voiture», explique notre interlocuteur bien introduit dans le parti. «Des militants sont plus présents par rapport aux derniers mois, dans les rangs, se trouvent en bonne place certains cadres de l'Union nationale pour le progrès et la démocratie» conclut-il en nous renvoyant auprès des services du protocole au 6ème étage.
Là bas c'est un silence total. Le maître des lieux n'est pas présent. On aperçoit Paul Célestin Ndembiyembe, un des conseillers du secrétaire général du parti. De retour au 3ème étage, on remarque, Auguste Essomba Assé, le Premier vice président de l'organisation des Jeunes du parti des flammes. Surpris, il répond que «ce n'est pas le lieu indiqué pour avoir toute l'actualité autour des tractations en vue de la formation du prochain gouvernement.» «Il faut aller dans les cabinets ministériels» susurre-t-il. Il est concentré à la constitution de la délégation devant effectuer le déplacement pour les obsèques d'un président de section dans le département du Mbam le week-end prochain. Ce qui n'est pas le cas des certaines personnalités bien connues. Comme l'honorable Martin Oyono. Interrogé au perron du Palais des Congrès, il affirme qu'il «n'est pas intéressé par le gouvernement. Mon combat c'est la lutte contre la corruption» déclare- t-il avec fermeté. «J'étais à la rencontre du président de la Commission nationale anticorruption pour encourager cette organisation dans sa mission. Il y a déjà des détournements de l'ordre de 10 milliards sur le projet du port de Kribi. C'est ça qui m'intéresse», poursuit le député de l'Océan à l'Assemblée nationale, avant de prendre la direction du Palais des verres.
© Pierre NKA | L'Actu
Malgré l'apparente discrétion qu'affiche ce lieu sis au Palais des Congrès, les attentes sont tournées vers le palais présidentiel. Tout montre que le vent de la présidentielle n'est pas encore passé. La grande banderole de la célébration des 29 ans de l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême est encore en place à l'entrée principale.
Tout montre que le vent de la présidentielle n'est pas encore passé. La grande banderole de la célébration des 29 ans de l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême est encore en place à l'entrée principale. Dans le grand hall, les grandes affiches à l'effigie du candidat du Rdpc occupent les murs vitrés. On peut y lire «quartier général de coordination». Le temps est peu ensoleillé sur cette colline qui offre une vue splendide sur la capitale politique du Cameroun. Le lieu est tout de même encombré par les chapiteaux de couleur bleu et blanc. Signe de l'organisation d'une foire pour les entreprises dans les jours qui viennent. Un haut fonctionnaire descend d'une Mercedes, il est suivit par un gendarme. Du haut du 3ème étage, on le cherche en vain dans les couloirs du siège du parti au pouvoir. Quelques minutes plus tard il sort de l'ascenseur et se dirige d'un pas pressé vers son véhicule.
Les déclarations d'un responsable bien connu du parti, qui a requis l'anonymat, confirment une ambiance inhabituelle après de long mois de préparation de l'élection présidentielle d'octobre dernier. «Le parti a retrouvé son activité après la fin de la campagne électorale et de la prestation de serment» indique le responsable. «Seul le secrétariat aux organisations spécialisées est en relation étroite avec les organisations de base. Il y a du mouvement car l'actualité s'y prête. C'est la raison de la présence d'un défilé impressionnant de plusieurs personnalités, militants et certains acteurs de la société civile. Bref des Camerounais de tout bord au regard des marques de voiture», explique notre interlocuteur bien introduit dans le parti. «Des militants sont plus présents par rapport aux derniers mois, dans les rangs, se trouvent en bonne place certains cadres de l'Union nationale pour le progrès et la démocratie» conclut-il en nous renvoyant auprès des services du protocole au 6ème étage.
Là bas c'est un silence total. Le maître des lieux n'est pas présent. On aperçoit Paul Célestin Ndembiyembe, un des conseillers du secrétaire général du parti. De retour au 3ème étage, on remarque, Auguste Essomba Assé, le Premier vice président de l'organisation des Jeunes du parti des flammes. Surpris, il répond que «ce n'est pas le lieu indiqué pour avoir toute l'actualité autour des tractations en vue de la formation du prochain gouvernement.» «Il faut aller dans les cabinets ministériels» susurre-t-il. Il est concentré à la constitution de la délégation devant effectuer le déplacement pour les obsèques d'un président de section dans le département du Mbam le week-end prochain. Ce qui n'est pas le cas des certaines personnalités bien connues. Comme l'honorable Martin Oyono. Interrogé au perron du Palais des Congrès, il affirme qu'il «n'est pas intéressé par le gouvernement. Mon combat c'est la lutte contre la corruption» déclare- t-il avec fermeté. «J'étais à la rencontre du président de la Commission nationale anticorruption pour encourager cette organisation dans sa mission. Il y a déjà des détournements de l'ordre de 10 milliards sur le projet du port de Kribi. C'est ça qui m'intéresse», poursuit le député de l'Océan à l'Assemblée nationale, avant de prendre la direction du Palais des verres.